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Published: March 25th 2011
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Après l'épisode de l'inondation à Rurrenabaque, par mesure de sécurité due à une route probablement bien détruite par la pluie, nous avons choisi l'avion afin de revenir à Lapaz. Je pense que ce fût là l'une des meilleures décisions que j'aurai prise dans ma vie 😉.. pour vous donner une idée, j'ai rencontré une fille qui aura fait Rurrenabaque - Lapaz en autobus, une ou deux journées avant mon arrivée, et ça lui aura coûté au moins 30 heures d'autobus, au lieu d'un 18 heures en temps normal.. Sans comptez que des autobus ont pris trois jours.. oui.. TROIS, pour atteindre Rurrenabaque depuis Lapaz, la fin de semaine avant que nous repartions.. Bref.
C'est à l'aéroport de Lapaz qu'un couple de français et moi-même, avons dit au revoir à Loïc, mon compagnons de voyage depuis plus d'un mois déjà, avec qui j'aurai exploré la Bolivie avec une belle touche d'humour :D. Monsieur, s'en allait direction Brésil, idée de prendre part à la parade du fameux Carnaval, et rien de moins 😊. À partir de là, mes deux nouveaux compagnons (encore des français.. non mais!!!😉 et moi, sommes repartis vers Lapaz, pour un deux nuits plutôt qu'une seule (le lendemain il
y avait grève des transports dans toutes la ville! Merde alors..! Mais nous avons bien choisi notre journée de départ de Lapaz.. car dès le sur-lendemain, il y a eu grève des transports pour un autre trois jours étant donnée que la pluie avait anéantie sérieusement une zone de Lapaz (incluant écroulement de terrains et demeures..!) ), avant de nous diriger vers Copacabana, une ville Bolivienne tout juste à côté du Lac Titicaca. De là, nous ferons une belle (et longue) balade en bateau de trois heures, nous menant à la Isla del Sol (L'île du soleil). Nous y passerons qu'une seule nuit, malheureusement, car la pluie nous menacera le jour suivant.. Mais ce fût suffisant pour réaliser à quelle point le lieu est splendide, voir magique de par sa beauté surnaturelle.
A notre arrivée, étrangement, une femme nous approche afin de nous vendre son hôtel. Le prix semble convenable, alors on la suit. En chemin, on tente de communiquer du mieux qu'on peut : sa langue maternelle n'étant pas l'espagnol, elle semble ne pas trop bien nous comprendre, alors elle sourit ou rit, en disant "si si"... plus qu'autre chose. Bref.. pas grave, on en aura vu d'autre.
Puis soudain, elle change d'idée, et nous dit qu'elle possède un autre hôtel, tout juste à côté, et moins cher... alors nous ben.. on accepte d'aller voir les lieux. C'est effectivement bien décrépi, les lits sont durs comme de la roche, ou bien bosselés comme des montagnes russes. Et je ne vous parle pas des sanitaires.. Mais bon, pour le prix (très peu cher comparativement aux villes précédentes), on décide d'y rester une nuit et de voir pour la suite. On comprendra jamais vraiment pourquoi la femme aura changé d'avis soudainement. Mais on s'apercevra rapidement qu'on est tout seul dans l'hôtel... même le réceptionniste (possiblement son mari?) va disparaître et ne reviendra jamais. Le lendemain, à notre départ, on laissera les sous pour la nuit, sur un des lits, à défaut de rencontrer qui que ce soit de l'hôtel!!! Heureusement pour eux.. nous sommes des honnêtes gens! En sommes.. un petit peu "creepy" comme expérience.. D'autant plus que durant la nuit, la porte d'entrée de l'hôtel s'est mise à claquer fortement dû au vent! ouuuuh..
Si non, nous avons exploré à moitié l'Ile, et ce fût de toute splendeur. A partir d'ici, les mots sont certainement superflus.. Je vous
laisse donc à quelques photos prises des lieux.
Un gros bisous spécial aux membres de ma famille auxquels je pense très fort à tous les jours.
Prochaine entrée... Le Carnaval vécu à Cajamarca!
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Loïc Alejandro
non-member comment
ahhhh ...
... je l'ai cherchée, je l'ai trouvée, la photo de dos pensive devant l'infini :) Bien cool ces nouvelles. Ça doit être rigolo d'être vraiment tout seul dans un hotel, un peu genre "I am legend". bises