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Published: March 26th 2022
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Bonjour à tous,
Je vous le dis de suite hier au soir je n'ai pas arrosé le 500ème blog. Je pense qu'avec ce que j'avais consommé, le midi ça aurait été un peu excessif.
La Terre de feu est située à la confluence des océans Atlantique et Pacifique, à l'extrême sud du continent américain, divisé entre le Chili et l'Argentine. Le Cap Horn n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres.
L'excursion du jour est la "Parque Nacional Tierra del fuego". Ce parc de près de 70 000 hectares a été créé en 1960. On y a retrouvé des traces de présence humaine de plus de 10 000 ans. La cordillères des Andes vient mourir dans ce parc. Le passage d'anciens glaciers aujourd'hui disparus, le mouvement des plaques tectoniques donne l'impression de paysages torturés. Le climat y est tempéré froid. Région de tourbière ou steppe andine, la forêt est majoritairement de hêtres de Magellan. La faune c'est une vingtaine de mammifères seulement, renard roux, guanaco, et la loutre pour les principaux, par contre plus de 90 espèces d'oiseaux. Aucun amphibien n'est présent. Il y a quelques décennies plusieurs espèces ont été introduites, renard gris, castors du Canada, provoquant d'immense dégâts,
ainsi que le rat musqué, tout ça le commerce de la fourrure.
Ce matin rendez-vous 8h à la réception de l'hôtel, où un minibus vient me chercher. (à la minute près il est à l'heure) Il fait le tour de 3 hôtels successivement où à chaque fois un couple monte, tous présent à l'heure du rdv fixé par le tour opérateur. Arrive les derniers, un couple que nous avons attendu plus de 20 minutes, un jeune couple de parisien. On a su de suite qu'ils étaient de Paris, car l'excuse pour leur retard a été de nous dire avec l'accent "parigot" à "Paaris" on considère qu'entre 20 et 30 minutes de retard on est à l'heure. Avec cette réflexion, j'étais en rage, et au premier arrêt je n'ai pu m'empêcher de leur rentrer sérieusement dans le lard. La prochaine fois éviter ce genre de réflexion, un on est pas à Paris, deux imaginer que chacun est 20 minutes de retard comme vous, vous auriez attendu entre 1h30 et 2h. Je doute que vous auriez apprécié. Je ne me suis pas reconnu dans cette démarche, mais ce genre parisien hautain a décuplé ma colère. Son prénom Donatien ça situe le
gars.
Au total nous étions 9, dans ce minibus, 4 français dont Astrid, avec son copain argentin . D'ailleurs elle est de Chazelle sur Lyon, une proche voisine. Pus tard elle m'a dit que j'avais bien fait de leur faire remarqué. Connard de Donatien parisien. Ma remarque avait du les toucher, car ce midi ils sont venus se placer à côté de moi à table, et sans arrêt il remplissait mon verre de vin, et voulait trinquer sans doute pour faire son mea culpa.
Ensuite environ 1 de route, en terre battue, pour atteindre l'entrée du parc, quelques kilomètres encore, et le minibus, attèle une remorque avec 3 bateaux pneumatiques, et encore quelques km pour atteindre la rivière Pataïa. Là 2 bateaux sont déchargés, nous on s'équipent de pantalon de pluie, de bottes, et gilet de sauvetage. La répartition se fait simplement les 4 hispanophones dans un bateau, les francophones, les 2 parisiens, la lyonnaise et son copain, plus moi dans l'autre. Là encore on distingue les parisiens avec leur grande gueule. "monsieur je sais tout" et je le fais savoir haut et fort. Connard de parigot. Le guide explique rapidement en 3 minutes, comment ramer, comment tenir
la pagaie etc. Mais ce con de Donatien donnait encore son avis face au guide à croire qu'il avait descendu l'Amazone ou le Yangse en raft. Ce mec une carricature de la supériorité parisienne.
Pendant plus de 3 heures nous avons cheminé au fil du courant, dans la nature sauvage et d'une multitude oiseaux, et toutes sortes de canards, dont je n'avais entendu le nom. Probablement que ce sont les noms donnés par les argentins.
Après cette ballade fluviale, dans 1 à 2m de profondeur, et mon con de parisien va rentrer et dire qu'il à traverser la Terre de Feu à la rame, le pire ce sera vrai. Mais lui va rajouter dans des conditions dantesques etc. Sa femme plus tôt discrète, à priori malade, barbouillée. Heureusement que dans la connerie ont à pas eu le couple.
Je donne l'impression d'insister sur ce con, la raison en est, beaucoup d'étranger pense que tous les français fonctionnent comme lui, et dans les milieux touristiques à l'étranger ils savent les reconnaitre très rapidement.
Les bateaux rangés, nous avons une petite heure de libre pour quelques photos au bout du parc, qui est également la fin de la
route Panaméricaine la nationale 3, Alaska - Terre de Feu. Et à ce moment j'entends fort, "hé my friend Daniel" Mon ami Daniel, c'était mon viet d'hier, kent à qui j'ai redemandé son prénom. tout heureux de se rencontrer. Il m'a confier qu'hier au soir il n'avait pratiquement pas manger. Tu m'étonnes.
Ce midi comme hier le repas avait été apporté par les guides. Mais rien à voir avec hier, les tables son sous une yourte, en plastique, et le repas une simple assiette. Comme j'avais préciser "no chicken" (poulet) j'ai eu droit à une assiette végétarienne. Pour ceux qui me connaisse, je ne me suis pas régalé. Mais mon Donatien était là pour remplir mon verre. Ducon.
A la suite du repas tout le monde dans le minibus, pour 1km, les 8 autres participants sont partis pour treck de 4 heures auquel je ne m'étais pas inscrit, et même si je l'avais été, j'aurais renoncé. Depuis une dizaine de jours à la suite d'une crampe dans un mollet, je pense avoir une légère contracture, et mes 25km à Buenos Aires l'ont bien entretenue, de plus la rue de mon hôtel ici est tellement pentue, qu'elle est fermée
à la circulation, à mon avis plus de 40%, et je la prends 2 fois par jour, elle allonge bien les mollets. Ce qui fait que le minibus m'a ramené tout seul à l'hôtel, où j'ai pu commencer ce blog de bonne heure.
Demain dernier jour à Ushuaia, et navigation sur le canal Beagle pour rendre visite aux pingouins.
Pensées à Gilles
A demain si vous le voulez bien
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