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Published: March 30th 2022
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Bonjour à tous,
Ce soir je vais commencer, par une formule un peu triviale, bien française et qui aurait pu me servir de titre "le cul bordé de nouilles" vous allez comprendre.
Hier au soir, je suis allé mangé du Guanaco, qui est variante de lama. (pas Serge). Sur le menu c'était annoncé "guanaco, hongo de pino y végétable cubierto" pour quelqu'un qui n'aime pas trop les expériences culinaires je me suis lancé. Il s'agit d'une sorte de totelinni-ravioli garni à la viande de guanaco, accompagné d'une sauce légèrement piquante, plus genre maïzéna. Je n'ai pas trouvé de coup particulier à cette viande, peut être trop cuite, peut être la sauce a pris le dessus, pas mauvais mais pas exceptionnel.
Ce matin le minibus devait me prendre à 7H15, aujourd'hui, il avait 20 minutes d'avance, il m'a attendu 15, je me suis excusé, auprès du couple qui attendait. J'aurais du être averti, mais je n'ai rien reçu, ni mail ni texto. Dans sa tournée il a fait encore 7 ou 8 hôtels, nous étions 16 au total, direction le nord du lac Argentino, pour le petit port de La Soledad à une cinquantaine de kilomètres. Le temps de
présenter les billets, et environ 150 personnes embarquent, à 9h le bateau part.
Le ciel est pur, pas un nuage, une guide qui accompagne une dizaine de français, de Lyon, va me dire plus tard dans la journée, que du beau temps comme ça c'est extrêmement rare. Voilà pourquoi les nouilles prennent toutes leurs importances. C'était le jour ou il devait faire beau .Gagné.
Quand j'ai aperçu les lyonnais, et que j'ai vu "les madames " exubérantes comme tout, je ne me suis pas manifesté. Il y avait parmi ce groupe une dame de 96 ans, si c'est celle que je pense elle courait comme un lapin. Ca me laisse l'espoir de voyager encore pas mal de décennies.
Le bateau navigue entre les montagnes, les sommets sont entre 2500 et 4000 mètres d'altitude, plus environ 700 mètres de fond, au milieu des icebergs pour arriver au bout d'un genre de fjord, au pied du glacier Upsala. La vue est au de là de majestueuse. Les couleurs de l'eau, de la glace sont surprenantes, les variantes de bleus, incroyables.
Le glacier Upsala s'étire sur une cinquantaine km, entre le Chili et l'Argentine, sa base est flottante,
c'est le pourquoi depuis 8 ans il est interdit de s'en approcher à moins 200m environ, trop de danger, lorsque les blocs de glace se détachent, le front de glace fait 3km.
Le glacier Spegazzini, à cinquantaine de kilomètres de l'Upsala, que nous voyons en début d'après midi, s'étire sur 18km, le front fait 1.5km de large et sa hauteur entre 80 et 120, il est terrestre, ce qui permet de s'en approcher à une petite cinquantaine de mètres.
Les gros icebergs que nous croisons, fondent en moyenne en 3 à 4 mois, ils dérivent sur le lac Argentino, sur plus de 50km, parfois jusqu'à El Calafate. La couleur bleue que vous voyez sur les icebergs est naturelle, je ne les ai pas coloriés pour faire jolie. Il s'agit d'un effet d'optique. La glace est tellement vieille, tellement dense, qu'il n'y a plus d'oxygène à l'intérieur, ce qui qui crée ce phénomène. Chose curieuse moins il y a de soleil plus le bleu est intense. On n'en voit que 15%, comme si on voyait que la tête d'un humain. Ce sont les infos que m'a donnés la guide parlant français. Nous devions être 11 francophones, et 140 hispanophones.
Comme les mots me manquent, je vais laisser parler les photos, dont j'ai eu beaucoup de mal à faire le tri ce soir.
Au pied du glacier Spegazzini, un restaurant, boutiques pour touristes à été installé, ce qui m'a permis de manger un infâme sandwich.
Cette balade sur le lac Argentino, aura durée 7 heures, et fait environ 140km. A 16H retour au port, 17 H30 El Calafate, où je me fais déposer comme hier dans le centre ville pour l'investissement d'une casquette, la mienne est partie au vent, et c'est devenu, pour moi un attribut indispensable, je ne vous explique pas pourquoi. Malgré le beau soleil, au milieu des montagnes, des glaciers, et le vent sur l'eau, il ne faisait pas chaud du tout.
D'après la guide ce que je fais demain c'est le, nectar, le glacier Perito Moreno. Il est à 40% dans ma décision de venir en Argentine, tout simplement en voyant des photos. Plus beau qu'aujourd'hui ça va être dur, la barre est déjà très haute.
Ici Gilles pas de moto, mais peut être du jet-ski au milieu des gros glaçons
A demain si vous le voulez bien
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