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Published: April 10th 2019
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Regardez à gauche et à droite
avant de traverser ! En 2016, la population de Buenos Aires est estimée à 2 891 000 habitants.
La région métropolitaine de Buenos Aires compte environ 13,5 millions d’habitants. Nous voici bien installés dans notre Ibis habituel tout près de l'Obélisque...
Pas mal de visites en perspective... nous aurons de quoi faire durant ces cinq jours qui nous restent du voyage...
C'est dimanche, nous laissons nos amis passer ce jour en famille... Nous irons donc dans le quartier de La Recoleta où l'on se plaît toujours à retourner et s'y promener....
Recoleta doit son nom au
couvent des Récollets, membres de l'ordre des
Franciscains qui s'établit dans le quartier au début du XIIIèm siècle, y fondant un couvent et une
église dédiée à
Nuestra Señora del Pilar (La Recoleta) et joint à cette dernière le
cimetière. La PLAZA DEL PILAR est à peu près le centre du quartier, et est l'un de ses points les plus élevés. À la fin du XXème siècle ce lieu élevé, donc réputé sain, attira les familles riches et puissantes de la cité, qui échappaient ainsi à l'épidémie de
fièvre jaune. Depuis lors c'est l'un des quartiers les plus élégants et huppés de Buenos Aires, comprenant de belles maisons familiales, des
ambassades et des
hôtels de luxe, dont l'
Alvear Palace Hotel, le plus luxueux d'
Amérique latine.
L’Obélisque de Buenos Aires reste une
des icones de la ville. Si par contre il n’a aucune utilité, on voit mal aujourd’hui cette ville s’en passer. Une sorte d’orgueil de puissance à l’image de cet élément (pour rester poli) haut de 37 m qui s’élance vers le ciel au centre de l’officielle Plaza Republica que personne n’appelle jamais de ce nom. Pour les Porteños, el Obelisco est devenu en lui-même un « lieu dit », c’est le centre de la ville séparant au milieu de cette énorme et large avenue 9 de Julio ce qui est le microcentro du macrocentro.
Dessiné par l’architecte Alberto Prebisch, l’Obélisque a tout d’abord été rejeté par la société de l’époque qui le qualifiait de « pointe laide », « pic de fer et de ciment » ou encore « mastodonte monstrueux ». Aujourd’hui, accompagné des lettres végétales BA, c’est un point touristique incontournable. On y célèbre également les victoires de football ou l’on y fait ses revendications politiques.
C'est en effet de là que partent les longs cortèges de manifestants ou tout simplement les marches populaires pour arriver à la Place du Congrès. Nous en avons fait l'expérience deux fois lors de ce voyage : la première lors
de l'ouverture de la première scéance du Congrès fin février vu qu'ici la rentrée des classes et donc la rentrée ministérielle c'est fin février (souvenez-vous, nous sommes dans l'hémisphère Sud...) et la deuxième c'était ce dimanche 24 mars pour la marche en souvenir du coup d'état de 1979.... dictature qui a fait tant de mal aux argentins ! Le "Nunca más" (Plus jamais) était bien présent dans la tête et le coeur de chacun ce jour là...
Nous sommes situés aussi tout près du Théâtre Colón : L’histoire du Théâtre Colón remonte au milieu du XIXe siècle, plus exactement en 1857. Ce splendide monument délimité actuellement par les rues Libertador,
Tucumán, Viamonte et Cerrito n’a pas toujours été à cet emplacement. A sa création, il se situait sur la Plaza de Mayo où se trouve actuellement la Banque Nationale d’Argentine. Le théâtre a été déplacé car la ville de Buenos Aires avait pour objectif de posséder un opéra d’une envergure mondiale. Ce nouveau projet est confié à l’architecte italien Francesco Tamburini, qui s’inspire du style néobaroque de l’Opéra Garnier de
Paris. Malheureusement, celui-ci ne pourra pas terminer ce projet car il décède en 1890. Ce sera son collaborateur italien
le texte entouré dit :
Que toutes les nuits soient des nuits de noces...
et que toutes les lunes soient des lunes de miel... Vittorio Meano, qui reprendra le projet et ajoutera une touche beaucoup plus
italienne à cet édifice.
Avec le temps, le bâtiment a subi quelques dommages en raison du manque d’entretien, ainsi que de l’usure des matériaux. C’est pour cela qu’entre 2007 et 2010, le théâtre entre dans une grande phase de restauration. Ces travaux seront entrepris par le Ministère du développement urbain de la ville de Buenos Aires. Le théatre a finalement rouvert ses portes le 24 mai 2010. Lors de cette cérémonie de rouverture, des animations en trois dimensions ont été projetées avant une représentation de La Bohème.
Une Architecture inégalable :
Ce théâtre est un parfait mélange entre les styles Baroque et Renaissance.
Une fois que vous aurez franchi le hall d’entrée, vous découvrirez la splendeur de ce théâtre. Son architecture unique vous promettra un voyage en Europe, de l’Italie au le Portugal en passant par la Belgique et la France. Ses magnifiques vitraux de Gaudin illuminent les balcons supérieurs. Sa coupole décorée de sublimes peintures signées Raúl Soldi n’a rien à envier aux vitraux,
Nuestra Señora del Pilar - La Recoleta
Recoleta doit son nom au couvent des Récollets, membres de l'ordre des Franciscains qui s'établit dans le quartier au début du xviiie siècle, y fondant un couvent et une église dédiée à Nuestra Señora del Pilar (La Recoleta) et joint à cette dernière le cimetière. ainsi que son lustre de presque sept-cents lampes. Vous pourrez, au dessus de la scène, observer les sept notes de l’alphabet musical en stuc, et à sa gauche, deux loges présidentielles munies de téléphones et de salons privés.
Le mystère du Théâtre Colón demeure également dans ses profondeurs, sa face cachée : à chacun des trois niveaux de son sous-sol sont installés des ateliers, bien dissimulés en dessous de l’Avenida 9 de Julio.
À travers les fenêtres du premier sous-sol, on peut entrevoir, depuis la voie opposée, l’avant du Théâtre, l’Obélisque, le ciel et les nuages. Dans le salon, le mouvement est permanent : des tailleurs et des couturières se croisent et se recroisent, coupant, cousant et brodant les costumes portés par les artistes. Vingt mille paires de chaussures, de toutes les époques, y sont également conservées dans des conditions parfaites.
De même pour le deuxième sous-sol, qui accueille des ateliers et des costumes en tous genres, confectionnés afin d’être portés, qui l’ont déjà été, ou qui le seront peut-être de nouveau un jour. Enfin, au troisième sous-sol, la Salle du 9 Juillet, qui est ni plus ni moins qu’une reproduction de la scène, sert pour les
répétitions. Les pièces voisines, les salles du chœur et de l’orchestre philharmonique, servent quant à elles d’atelier et de lieu de répétition pour les musiciens.
Après une fermeture forcée pour rénovation entre 2007 et 2010, le théâtre a retrouvé toute sa splendeur, son public, pouvant représenter 3300 personnes lors de ces plus belles soirées, et propose des représentations théâtrales toutes les semaines afin de satisfaire ce dernier !
Nous nous contenterons aussi afin d'éparger nos jambettes de prendre le bus touristique qui nous mènera aux différents endroits éloignés de la ville... ceci aussi pour notre sécurité !
C'est ainsi que nous nous offrons un ticket d'un jour que nous pourrons encore utiliser demain, du moment que nous y montions avant 13h... et profiterons encore de tout l'après midi... C'est ici aussi que courent tous les courants d'air possibles et inimaginables... quand vous vous installez en haut du bus... du coup les rhumes ne s'améliorent pas trop... mais on ne vient pas ici tous les jours donc on fait avec... et on se soigne...
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