JOUR 20 CHUTES D'IGUAZU BRESIL

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Bonjour à tous.

L'intensité d'activité est vraiment retombée. Hier fin d'après midi à profiter des extérieurs de l'hôtel. Le soir pizza dans la chambre (très bonne) que le patron de l'hôtel a eu la gentillesse d'aller me chercher, à 9h15 lecture, 10h dodo.

Ce matin même tintamarre agréable des oiseaux à partir de 5h30-6h. Le rendez-vous avec le minibus est à 7h45. Le temps est complètement dans la brume, je suppose de chaleur. La dame du service petit dej, me dit, se fait comprendre plus exactement, que c'est un signe de beau temps. Bonne nouvelle, les prévisions météo étaient fausses.

7H45 précise le mini bus arrive, aujourd'hui pas besoin de 4X4 pour faire la liaison avec la route nationale, le chemin s'assèche tranquillement. Je vois descendre Maria Laura la même guide qu'hier. Aujourd'hui m'explique t'elle nous serons 5 une famille de 4 argentins de Buenos Aires et vous. Hier elle ne savait pas si c'était elle qui serait avec moi aujourd'hui. Bonne surprise, je craignais un peu que ce soit la "grande gueule" qui était venue me chercher à l'aéroport. Un mot sur Maria Laura, lui demandant où elle avait appris le français pour le parler aussi bien, elle répond qu'elle est restée 6 mois en France à Castellane, dans les Alpes de Hautes Provence, et qu'elle a ensuite parfait son français à l'université de B.A., Marié et 2 filles. On ne peut pas se rendre se rendre compte sur les photos mais elle a 43 ans, on lui donne 23-25, elle me montre sa mère en photo 68ans, on lui donne 40. Il y a des gens chanceux avec la génétique.

Hier, pour la sortie d'aujourd'hui, elle m'avait demandé, surtout de ne pas oublié mon passeport, de bien prendre mon attestation de vaccination, et de refaire une demande d'attestation sur l'honneur, comme quoi je ne suis pas malade. Il faut que cette attestation soit faite 72H maximum avant de rentrer dans le pays. Là elle est nécessaire au retour du Brésil pour rentrer en Argentine. Je suis docile et obéissant, ce matin j'ai la main sur la couture à son arrivée.

Le Brésil est à environ 25km de Puerto Iguazù, mais avant de rentrer, il faut sortir d'Argentine. C'est pas moi qui m'en suis occupé, mais rien que pour moi, Français ça a pris 1/4 d'heure de paperasse. L'entrée au Brésil idem, mais là j'ai du être présent. Encore 25km pour arriver au Parc national Brésilien des Chutes d'Iguazù. Et le temps ne se lève toujours pas.

Hier pour ce rendre aux chutes c'était un petit train, aujourd'hui c'est un bus à 2 étages pour faire le 7-8km dans la forêt tropicale, pour se rendre au début du sentier. Comme je l'ai dit hier 20% des chutes sont côté brésilien, le parcours sera plus court, environ 4km. La grande différance entre les 2 côtés, est qu'en Argentine on est dans les chutes, et que côté brésilien, on les voient avec un certain recul. Les panoramas sont à coupés le souffle, malgré l'absence de soleil, et la brume ambiante due aux cascades. J'ose envisagé le spectacle avec du soleil. Les photos de catalogue sont là pour exacerbées mes regrets de soleil. Malgré ça tous les 20 mètres on ne peut s'empêcher de faire des photos. Ce soir j'en ai mis une cinquantaine à la corbeille. Un monde fou, sur les passerelles, sur certaines plateformes bien situées il y a la queue pour les photos. Encore une fois je constate le côté narcissique des gens, c'est le visage, ensuite le paysage. Selfies, selfies à outrance. Ces chutes sont grandioses, quelle beauté de la nature.

Le tour fini nous reprenons le bus pour retrouver le minibus, et faire le même parcours administratif aux frontières. Mon passeport s'est enrichi de 4 nouveaux tampons, 2 argentins, 2 brésiliens. Mes compagnons, 4 argentins, vont d'ailleurs restés au Brésil pour faire des achats au duty free brésilien, avec des devises étrangères Euro ou dollar. I Maria Laura m'explique qu'entre, le change et les prix argentins ils économisent 50%. Elle me dit que pour moi aucun intérêt.

Peu avant 14heure je me fais déposer sur la route nationale à 2km de l'hôtel et c'est à ce moment là que le beau soleil apparait, et à 15h le ciel est bleu pur. On dit avoir les abeilles, c'est mon cas. Le chemin est devenu praticable à pied.

Vous verrez dans les photos, une qui n'a rien à voire avec les chutes, sauf peut être celle de rein, en tout cas j'ai eu une sacré chance avec le cadrage. On aime ou aime pas, moi c'est, pas, ça ne parait pas naturel tout ça.

Egalement une photo de Santos Dumont pionnier de l'aviation, que je croyais français (1873-1932), qui est brésilien et à l'origine de la création du parc National.

Ce soir je vais aller manger en ville, où j'en sais rien.

Demain j'ai rendez vous à 18h10 avec un chauffeur, direction l'aéroport, décollage 20h10, arrivée 22h05 à Buenos Aires. Je pense que je vais trouver m'occuper jusqu'à 18H. Je suis le dernier client de l'hôtel, il ferme pour les vacances après mon départ.

Gilles courage pour la rééducation.

A demain si vous le voulez bien.

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