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Published: January 16th 2013
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Désert...
rien à perte de vue Une fois arrivé à Adélaïde, j'ai retrouvé Erwan, et on est rapidement partis vers le nord pour atteindre ce fameux rocher d'Uluru. La route pour y arriver longe la côte pendant quelques centaines de kilomètres, mais on s'est bien vite retrouvés en plein milieu du désert, du désert rouge cette fois, avec encore une fois d'énormes espaces absolument vides, une route toute droite aussi loin que portent les yeux et un gros camion à 3 remorques toutes les heures.
De temps en temps, on pouvait voir un peu de relief au loin, ou un immense lac salé (qui ne se remplissent d'eau que très rarement, certains n'ont eu de l'eau que deux ou trois fois depuis leur découverte par l'homme blanc, soit environ 200 ans). Quelques kangourous ou des émeus ont aussi participé à rompre le rythme du voyage.
On ne peut pas vraiment parler de villes: sur les 3 fois où on a vu des maisons, 2 n'étaient que des relais, avec un hotel et une pompe à essence, dont les propriétaires ont d'ailleurs bien compris qu'étant donné qu'ils ont la seule pompe à 300km à la ronde, on serait forcé de payer le prix qu'ils voudraient...
On a quand même traversé Coober Pedy, ville de 2000 habitants qui semble appartenir complètement à un autre monde, perdue au milieu du désert, à l'allure post-apocalyptique et qui a d'ailleurs servi de scène de tournage à des films comme Mad Max ou Pitch Black. La température peut monter extrêmement haut en été (on a eu plus de 50 degrés au thermomètre de Erwan), et les habitants ont construit leurs maisons sous la terre pour que ce soit plus supportable.
Puis à peine 20km au nord de Coober Pedy, le van (enconre une fois) a fait des siennes... On pouvait rouler, mais de temps en temps le moteur semblait "tousser", on a donc décidé de faire demi-tour et tenter de voir un mécanicien à Coober Peddy. Celui que nous avons vu nous a dit que c'était normal, qu'il faisait tellement chaud que l'essence s'évaporait avant d'arriver au moteur, qu'il suffisant de rouler plus doucement ou la nuit quand il fait moins chaud. On a essayé sur une centaine de kilomètre, mais le van ne marchait vraiment pas, et on a décidé de rentrer sur Adélaïde en roulant la nuit plutôt que de risquer de se retrouver immobilisés
en plein désert et de rater l'avion de Erwan.
En faisant bien attention de ne pas écraser de kangourou et en profitant d'un orage qui a pas mal rafraîchi l'atmosphère, on a réussi à revenir à notre point de départ, un peu déçus de ne pas avoir vu Uluru, mais super content de ce petit trip dans le désert. Cette petite aventure nous a permis de découvrir que la destination peut en fait être secondaire dans un voyage, et que (comme l'a dit un sage philosophe qui se reconnaîtra peut-être) "le but n'est finalement que le prétexte qu'on se donne pour partir"...
De retour à Adélaïde, il restait encore quelques jours avant qu'Erwan prenne son avion pour rentrer en France, on a donc décidé de partir plus au sud pour essayer de faire du surf. Mais à nouveau, le van n'a pas été d'accord, et il a fallu cette fois le laisser une journée à un mécano qui (il semblerait) a résolu le problème. Ça nous a quand même laissé quelques jours pour profiter de la plage, mais comme les vagues n'étaient pas au rendez-vous, on a pas pu faire de surf, on s'est essayé à
la skimboard à la place.
Puis j'ai accompagné Erwan à l'aéroport, et ai continué ma route seul, vers Melbourne puis la Tasmanie.
Once I got to Adelaide, I met up with Erwan, and we quickly left towards the North to reach that Uluru rock. The road to get there first goes along the coast for a couple of hundred of kilometers, but we quite fast found ourselves in the middle of the desert, red desert this time, with again huge empty spaces, a strait road as far as the eye can see and a big road train every hour.
From time to time we could see some mountains far away, or a huge salty lake (that hardly ever get any water, some of them had water only 2 or 3 times since discovered by white men, that is about 200 years ago). Some kangaroos and emus also helped breaking the rythm.
There are not really proper cities: out of the three times we saw houses, two were only hostels and fuel stations, whose owners have well understood that being the only one within a 300km range, one would pay whichever price they
would set...
But we did drove through Coober Pedy, a town of 2000 people that seem to belong to another world, in the middle of the desert, with a post-apocalyptic look that was used as a recording place for movies like Mad Max or Pitch Black. The temperature can be extremely high in summer (we got more than 50 degrees on Erwan's thermometer), and the inhabitants have built their houses under the ground to make it more bearable.
And then, just about 20km from Coober Peddy, the van (again) gave us trouble... We could drive, but it would some times "cough", and we decided to get back and see a mechanic in Coober Pedy. The one we saw told us it was OK, that it was just so hot that the fuel was vaporising before getting to the engine, and that driving more slowly or when it was cooler should be enough. We tried for about a hundred km, but the van really didn't work, so we thought it would be best to get back to Adelaide driving at nights.
Being really careful not to run over any kangaroo, and taking advantage of a storm
Sur un lac salé
On croirait vraiment à un lac gelé that cooled down the atmosphere quite a lot, we managed to get back to our starting point, a bit disappointed not to have seen Uluru but really happy about that little trip in the desert. This small adventure made us find out that the destination can be secondary in a travel, and that (as said a wise philosopher that might be reading those lines), "the goal is just an excuse we give ourselves to travel".
Back in Adelaide, there were still a couple of days before Erwan's flight back to France, so we decided to drive further down south to try surfing. But again, the van didn't agree, so we had to let it for one day to a mechanic that has solved the problem (so it seems). We still had time enough for surfing, but as there were no waves, we didn't surf but we try skimboarding.
And I drove Erwan to the airport, and continued my way to Melbourne and then Tasmania.
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