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Ben oui, Philly c'est la ville de l'amour fraternelSurf City, North Carolina, 30 juin
Ouf, sorti de la «mégaville», même s'il fait chaud, on respire tout à coup... Se taper le «BosWash» en une semaine, c'est quand même pas de la tarte! Or donc, après le charme de Boston et la démesure de New-York, ce fut donc le tour de l'indéfinissable Philadelphie, de la ressucitée Baltimore et de la monumentale Washington.
Philadelphie, «Philly» pour les intimes, me surprit à bien des égards. Le quartier de Society Hill rappelle celui du Beacon Hill de Boston, et l'histoire américaine est ici écrite en majuscules. Parcourir ses rues pavées au petit matin me replongèrent au nord de l'Europe à une autre époque. La «Ben Franklin Way» est assurément un clone des Champs Élysée et fontaines et drapeaux ornent cette large avenue de magnifique façon. Gravir les marches du musée des Beaux-Arts en contemplant la statue de «Rocky» m'incrusta la «toune» dans la tête pour la journée... Le Reading Terminal Market, trop rapidement parcouru, fut un régal pour les sens et je me désolai de na pas y passer la journée.
Baltimore fut également une suprise, d'abord pour découvrir ce port en eau profonde au fond de la magnifique baie
Adrieeeeeennnne!
Allez, on chante la toune ensemble... de Chesapeake. C'est en fait le travail de revitalisation du «Inner Harbour» qui épate, tant par les moyens mis en oeuvre que par le bon goût de l'opération. Animé, agréable à l'oeil, commercial sans tomber dans le quétaine (la réhabilitation du «Power Plant» par le Hard Rock Café est vraiment quelque chose), ce coin de la ville attire les foules avec raisons. Je suis aussi un fan de «beaux bateaux», et là, franchement, je fut comblé...
Washington, enfin... Cette ville symbole, ville musée, centre du pouvoir absolu, réussi à impressionner malgré la nécrose qui gruge ses quartiers périphériques. On s'y sent à Paris par moments, tant la réussite architecturale des plans de Pierre-Charles L'Enfant est totale. Mais je dois avouer que le moment le plus fort fut la visite du cimetière d'Arlington, où des légions de soldats américains reposent en paix, alignés sous d'innombrables stèles blanches. Je vous avoue que de me recueillir devant la tombe de J.F. Kennedy me troubla, tant l'njustice et la perfidie dont fut victime cet enfant chéri des sixties est innomable...
Bref, après cette overdose de bitume, me retrouver ce soir au soleil couchant sur une plage de sable fin, avec les premiers
Baltimore
le power plant revisité... palmiers, les premiers pélicans, et, surtout, une mer chaude, est un réel bonheur! j'entre maintenant dans le «vieux sud» et la véritable découverte commence... Charleston, Savannah, St-Augustine, je me régalerai bientôt de ces joyaux que le vent n'a pas complètement emporté...
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