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Published: August 7th 2007
J’avais déjà entendu parler d’Istanbul dans le passé, mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre de cette ville avant de quitter le Canada. En fait j ai choisi cette ville comme destination de départ un peu a l’aveuglette, désirant avant tout trouver une porte d’entrée pour l’Europe de l’Est. Après avoir passé 10 jours dans cette ville, je peux dire que j' ai été agréablement surpris. En fait Istanbul est un agréable mixte de culture européenne et de culture du moyen-orient. Ce qui fait que la ville est particulièrement exceptionnelle est sa situation géographique. En effet, Istanbul est à cheval sur le continent européen et asiatique faisant le pont entre la mer noire et la mer méditerranée.
Je suis donc arrivé à Istanbul le 31 mai, mal en point à cause du décalage horaire, le moral dans les bottines après m etre rendu compte que mon hôtel était « poche ». Mais bon j’avais déjà ressenti ce genre de sentiment lorsque j’étais arrivé en Chine seul, il y a 1 an et demi. C est un peu ce que j’appelle la période d’ adaptation à mon nouveau mode de vie ou l’on quitte son chez-soi bien confortable et
douillet et ou l’on est propulsé dans un monde dans lequel on est plus ou moins habitué d’ évoluer. Mais bon cette période d’adaptation a été assez brève (un gros 5 minutes). Après avoir déposé mes bagages, je suis sorti de ma chambre d’hôtel, ou il faisait environ 35 degré Celsius, question de tâter un peu mon nouveau terrain de jeu. Je me suis donc enfilé 2-3 Kebab à 30 sous, barguigner des tapis et fait la fiesta toute la fin de semaine. Bref, j’ai passé de beaux premiers jours de voyage à Istanbul.
Si vous voulez avoir un peu de plaisir à Istanbul, je dirais que l’activité ou le sport de prédilection est la négociation de tapis. Le terrain pour pratiquer ce sport s’appelle Le Grand Bazard qui est un genre de mélange entre les promenades St-Bruno et la caverne d’Ali Baba et où l’on peut trouver des centaines de vendeurs de tapis tous plus crosseur les uns que les autres. Assez rapidement on se rend compte qu’ on ne peut se fier à ce qu’ils nous disent et que tout ce qui sort de leurs bouches est mensonge. En plus, ils essaient de vous en mettre plein
la vue en déroulant des dizaines de tapis devant vos yeux et en vous offrant du thé aux pommes qui finit inévitablement par vous brûler la bouche. Bref ne vous en faites pas, je ne me suis pas fait rouler par ces beaux parleurs. Je vous expliquerai dans une prochaine chronique mes techniques de négociation affinées pour tirer toujours le maximum de mes achats en voyage. Cette chronique devrait arriver quelque part en automne lorsque je serai en Asie, terrain fertile à la négociation.
Donc pour en revenir à Istanbul, je dois préciser pour ceux qui ne sont pas au courant que la Turquie est un pays majoritairement Musulman, ce qui implique qu’il y a des mosquées partout dans la ville. Istanbul compte parmi ces mosquées 2 des plus grandes et des plus belles au monde soit la mosquée bleue et Aya Sofya (voir photos). Bref, lorsqu’on dit mosquée, on dit inévitablement réveille matin naturel. En effet, si vous voyagez dans un pays musulman et que vous avez le sommeil léger, je vous conseil fortement de vous assurer que votre hôtel est à une distance raisonnable d’une mosquée puisque à partir de 6 heures du matin (environ) et à
3 autres reprises dans la journée c’est le temps des prières et la mosquée émet à l’aide de puissants hauts-parleurs des prières partout dans la ville qui finissent inévitablement par vous réveiller si votre hôtel est un sauna et que vous êtes obligé de dormir avec les fenêtres grandes ouvertes. Disons que du côté mosquée, j étais plutôt bien équipé puisqu’il y en avait 3 dans un rayon de 5 minutes de marche. Après 10 jours à Istanbul, j’avais l’impression de connaître les paroles par cœur… comme un bon vieux Hit à la radio.
Après avoir passé une journée à Istanbul, je croyais avoir bien saisie la ville. Des mosquées partout, un stand de Kebab à tous les 5 mètres et des gens qui prient 4 fois par jour Allah semblerait t-il. Mais bon, ce que je n’avais pas encore réalisé c’est que j’étais du côté disons touristique de la ville. Un genre de vieux Montréal d’Istanbul, le quartier s’appelle Sultanahmet. Le vendredi soir, je me suis donc risqué, avec une bande de chaud lapin argentin, à sortir de notre petit quartier touristique et à aller découvrir le vrai Istanbul l’autre côté du Bosphore, mais toujours du côté européen
de la ville. Ce que j’ai découvert m’a rassuré. Un genre de rue St-Laurent en 10 fois plus grand avec des clubs partout sur le toit des édifices, et de petites rues remplies de restos-terrasses et de pubs, le tout enrobé dans une architecture byzantine et bouillant de jeunes athées qui ne veulent qu’une chose, oublier leur semaine de travail. Bref, c est Hot.
Il y a juste une chose que je n’ai toujours pas comprise avec les bars à Istanbul. J’ai toujours cru être un danseur pas pire, cependant à Istanbul, les gens dansent beaucoup plus avec leurs ventres et leurs hanches (genre de danse du ventre). Les amies turques que j’ai rencontrées pendant mon séjour ont essayé de me montrer comment faire, mais en vain. J’ai donc décidé de tirer ma révérence à cette danse pendant que j’étais encore à mon sommet de performance (soit allant de très moyen à moyen dépendant du taux d’alcool dans mon sang).
Bon j’ai mentionné dans mon intro que j’allais vous parler des moments plus difficiles que je vivrais en voyage. Et bien après seulement 6 jours, j’ai vécu des moments plutôt corsés. Hé oui, je me suis réveillé le
mardi matin et je ne filais pas. J’avais plus ou moins bien dormi les derniers jours dû à la température élevée dans la chambre d’hôtel. Je me suis donc mis à la recherche d’un nouvel hôtel avec air climatisé pour mieux me reposer. J’ai donc débloqué un budget spécial « maladie » soit 50 euros par jour ce qui représente 2 fois mon budget normal de subsistance. Mais bon la chambre était belle et j’avais enfin l’air climatisé. J’ai donc dormi pendant toute l’après midi et je me suis réveillé à 5 heures, Ayant à peu près récupéré je suis allé manger avec des amis. J’ai écourté assez rapidement le souper. En effet, à 9 heures je me suis mis à filer vraiment mal, je me suis donc rendu à l’hôtel ou j ai pris ma température. Disons seulement que je faisais 39.7 de fièvre ce qui est assez élevé et que j’ai passé une très mauvaise nuit. Selon moi, il n y a rien de pire que d’être malade en voyage. Je savais que cela allait arriver un jour, mais je ne pensais pas que çà allait être aussi tôt dans mon voyage. Le tout a durée environ 2
jours et je me suis mis à prendre des antibiotiques ce qui a amélioré ma situation les jours suivants. En résumé j’ai attrapé une infection intestinale peut être causé par les nombreux Kebab que j’ai mangé pendant mon séjour à Istanbul. Donc svp, dites non au Kebab.
Cet épisode m’a empêché en quelque sorte de faire tout ce que je voulais faire à Istanbul. Je voulais absolument essayer les bains turcs. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il s’agit d un genre de sauna (vieux de 500 ans) où tu te fais laver et masser par un gros turc poilu (haha). C est un classique à Istanbul, j’ai parlé à plusieurs personnes qui l’ont essayé et il parait que c’est très relaxant (j’imagine les sceptiques en lisant ces lignes). Mais bon vu mon état, ce sera pour une prochaine fois…
Après 10 jours à Istanbul je commençais à être tanné (j’étais supposé rester juste 6 jours, mais mon infection à retardée mon départ), je me suis donc présenté à la gare, acheté un billet pour l’Europe de l’est et embarqué dans le train… train que j’allais surnommer en cours de trajet, train de l’enfer.
À suivre…
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Yann !!
non-member comment
Foutu kebab
Hey chummy, je t'avais dis de pas mettre toute sorte d'affaires pas propres dans ta bouche aussi. Je vais éliminer Isatanbul de ma liste de destinations ! Soigne tes intestins et j'ai bien hâte d'avoir la suite sur le train de l'enfer....