Anarchy in the UK


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November 10th 2014
Published: November 11th 2014
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Quand j’ai écrit le poste précédent, j’étais dans une chambre de huit lits avec des irlandais. Au début ils étaient deux, puis trois, et là déjà, ils parlaient fort. A 23h30, je décide de me coucher puisque mon vol est à 8h 45. La porte d’embarquement ferme à 8h15. J’ai donc commandé un taxi pour 6h. Avant, j’ai fait un repérage des lieux pour le métro, mais il y avait bien trop d’escaliers pour y transporter mes valises. Déjà à l’arrivée je m’étais faite avoir. Heureusement des gens m’ont immédiatement aidée. Je ne l’ai pas suffisamment dit, mais les Britanniques sont très très sympas. Bon j’avais un peu discuté avec les deux Irlandais au début, après j’ai fait autre chose, un troisième les a rejoints et pas longtemps après, catastrophe, ils étaient sept, ils se connaissaient tous, ils allaient voir un match de football américain à Wembley. Alors que je voulais me coucher tôt, la chambre s’est avait plus des allures de pub où on ne s’entend plus penser qu’à une chambre d’hôtel. Je leur ai demandé de parler un peu moins fort, ils m’ont dit « ouais, t’inquiète, on boit un coup, on se change et on va au pub ». Ils sont partis trois quart d’heure plus tard. En prenant le temps de se mettre du déo. Tous les gens que j’ai croisés se sont sentis obligés de se mettre du déo en spray quand j’étais dans la pièce. Une tonne en général ! Et comme je suis allergique (ça peut me faire éternuer ou moucher jusqu’à une demi-journée), je me suis sentie comme un cafard aspergée de Baygon. Quand ils sont partis, j’ai mis mon réveil à 5h50 et j’ai mis ma montre phosphorescente sous la lumière des fois que je me réveille dans la nuit et me sente obligée de checker l’heure, ce qui arrive fréquemment.

La nuit se passe, comme prévu, je me réveille avant la sonnerie du réveil, tout va bien, j’ai encore du temps devant moi. Je regarde l’heure, l’aiguille n’est pas au milieu du cadrant. Elle est légèrement décalée. Du côté gauche. Du sept. Comment ça du sept ? C’est une blague ! Mon réveil n’a pas encore sonné. Et là je sais très bien ce qui s’est passé : j’ai bien changé l’heure du réveil, j’ai appuyé deux fois sur ok, mais je n’ai pas appuyé sur le réveil à droite de l’heure modifiée, ce qui aurait permis de l’activer. Pourquoi j’ai pas vérifié ? Je vérifie d’habitude ? Je sais très bien que je l’oublie une fois sur deux ! Bref, il faut faire vite. Je prends toujours de l’avance des fois que (des fois que je fasse une connerie). Vite, pipi, je me change, et là les Irlandais avec qui j’avais parlé la veille rentrent. « T’es encore là ? –Oui, je suis à la bourre !!! Mon réveil a pas sonné ! –Attends, on va t’aider. Ton vol est à 8h 45 c’est ça ? – Oui ! (comment tu t’en rappelles alors que t’as bu toute la nuit ?) tous en chœur :« –C’est bon, tu vas l’avoir » -Tu veux qu’on fasse quoi ? –Heuu (cerveau qui analyse la situation en 3 seconde alors que d’habitude je pense à mille autres alternatives).-Ok merci (prends l’aide qu’on te propose et arrête de réfléchir ! Bouge !) Prenez mon sac (ça ira toujours plus vite que si c’est toi qui le porte). Je finis de bourrer le petit sac de mon pyjama et les autres prennent la valise. On est dans l’ascenseur, on sort, j’explique à la réception qu’il faut rappeler un taxi. « Oui, il est venu à l’heure, il a demandé la chambre…. » Mais putain je m’en fout ! j’en veux un autre ! « Oui mais je suis en retard » et en même temps les trois gars dehors laisse tomber, on va en choper un dans la rue, check out ». Ah oui !! Il faut que je check out. « Je veux check out » « Oui, mais il faut enlever vos draps et les ramener à la réception. » Mais qu’est ce que j’en ai à foutre des draps, je vais louper mon avion ! « So very sorry mais je suis en retard, je peux pas. – Ok mais demandez à vos amis . –Ok, Ok (fuck your sheets) « Viens ! on a un taxi » « -Bon j’y vais au revoir…- Attendez, je vous dois un pound de deposit » Mais bouge toi je m’en fout du deposit. Finalement je cours, mes bagages sont dans le coffre, je dis au revoir et merci à mes Irlandais, ils me disent en français « tu es très belle » (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Miiichelle ma belle…A ce propos, il faudra que je vous parle de l’Argentin) et je dis au chauffeur que je vais à la station Victoria pour prendre le Gatwick express. Il avait l’air plutôt amusé de me voir en rush, à moins que ce soit de ne se faire arrêter par trois mecs bourrés au milieu de la rue. Il me demande l’heure du vol et me dit que ça va être serré. On roule moins de dix minutes, il m’arrête juste devant l’arrêt pour prendre l’express, je payer ma course, qu’il m’a fait à 10£ au lieu de 12 et je prends un ticket à la machine. 19£ rien que pour aller à l’aéroport. Et comme vous pouvez l’imaginer, la machine n’a pas voulu des mes ulster pounds. Dans l’express, je commence à transvaser mes livres qui pèsent une tonne dans mon bagage à main. Parce que un bagage en soute de 20 kg c’était 20€ je crois, et ensuite tous les 3kg, il fallait encore ajouter des sous. Déjà le billet m’a coûté 130€, je savais qu’il y avait le taxi et l’express alors ça suffit. Il y en avait un billet un peu moins cher mais il partait à 7h alors impossible d’arriver à temps à l’aéroport. Ca coûtait aussi cher en allant à Paris et encore plus cher en prenant le shuttle. J’arrive finalement à l’aéroport, je suis au bon terminal (visiblement il y en avait deux) j’arrive au stand easyjet, et là il n’y avait que deux personnes. Il faut s’enregistrer sur le site (ça, j’avais fait) et déposer son bagage en scannant son billet. Malheureusement, mon bagage était encore trop lourd ! Donc ça ne passait pas. J’ai pris des trucs au hasard, je les ai balancés dans mon petit bagage à main (dont la poignée ne se rétracte plus depuis quelques jours). C’était encore au dessus de 20kg mais en dessous de 21, donc la dame me dit que c’est bon, mais qu’il faut que j’aille à l’enregistrement manuel, où il y a l’autre dame qui enregistre. Il y avait des gens devant moi, c’était un peu long, mais finalement mon tour est venu. Je discute un peu avec la dame, elle me dit que je suis à l’heure mais que maintenant c’est ligne droite jusqu’à la porte d’embarquement. Là, encore un moment très agréable après le dépôt de bagage : le portique de sécurité ! Allez, on se met à moitié à poil. J’avais pris soin d’enlever tous mon électronique, vu qu’à l’aller ils m’avaient fait chier parce qu’ « ils ne voyaient rien », mais mon bagage est encore passé sur le côté. C’est pas comme si j’étais en retard. « -Vous avez des liquides ? Des lames ? » (Oui de la nitroglycérine et une machette). « -Non –Je peux ouvrir ? –Oui (ouvrez, mettez tous parterre mais laissez-moi aller jusqu’à mon avion !!!) » Et là elle sort mon truc pour les cheveux l’Oréal. Je ne sais pas comment il s’est retrouvé là, il était dans la grosse valise, mais bon… peut être quand j’ai essayé de mettre des trucs lourds dedans… En tous cas, elle me dit que c’est bon et je peux aller vers mon vol. Il était précisé sur mon billet que les portes fermaient à 8h15. Il était presque 8h10. Je traverse tooooutes les boutiques, les quatre ou cinq tapis pour aller jusqu’à ma porte d’embarquement, et j’arrive à 8h13, les gens n’avaient pas encore embarqué. Ouf ! Sauvée. En plus on ne m’a pas enquiquiné avec la poignée de mon bagage qui ne voulait pas se rétracter. Je l’ai planqué sous mon siège, ni vu, ni connu. Quand même, quelle aventure !!

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