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Published: June 21st 2019
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Bonjour à tous,
Aujourd'hui journée de transition, des terres intérieures, pour un retour sur la méditerranée,
Je n'aurais pas passé beaucoup de temps à Albacete, il n'y a voir que la cathédrale, on en connait des plus belles, et le musée de la coutellerie. J'ai rarement vue ville aussi morte, pourtant 170 000 habitants. Déjà hier en arrivant, pas de circulation, une voiture par ci par là, aucun piétons, toutes les boutiques fermées. A 18h, je suis allé faire un tour de ville à pied, le désert total, même les terrasses de café vides. J'ai demandé si c'était férié, même pas. Comme il fallait que je parte pour 9h, parcmètre, presque la même désolation ce matin, quelques enfants se rendant à l'école.
Ma route, pour le début matinée, aussi insipide qu'hier, même pire, il y a beaucoup moins de "castillos". Le premier que je vais voir de l'autoroute ou voie rapide, car c'est gratuit, et limité à 120, comme les autoroutes, c'est celui d'Almansa. De loin il est assez impressionnant perché sur son piton rocheux pointu. Je quitte la route principale, en profite pour faire un plein, à 1,29e, lave la voiture qui en a grandement besoin, et
j'essaie de trouver ce chateau, dans cette grosse bourgade. La surface de ce piton, est tellement étroit à sa base qu'une fois au milieu des maisons on ne le voit plus. Et quand je l'ai enfin trouvé, bien moins spectaculaire que de loin.
Ma route continue tranquillement, le temps se couvre sérieusement dans les montagnes avant la mer, 23°. IL se dégagera juste au bord de mer, à Gandia. Gandia, Dénia, c'est environ 35km, il me faudra 1h¼, pour les faire. J'ai récupéré la route nationale qui borde la mer, et là il ya un trafic intense, surtout des camions, qui ont du mal à se croiser dans les villages.
Dans une ligne droite vers Oliva, d'un seul coup, une grande blonde se précipite devant ma voiture, en me faisant de grands signes. Je freine, et il m'a fallu une seconde, en voyant le pliant, sur le bord de la route, pour comprendre. Ce sont des dames qui "travaillent". Un mec tout seul, c'est une opportunité. Il y en tout le long sur une dizaine de km. C'était le fait du jour.
Dénia est une station balnéaire où j'étais venu en 1977. Et par hazard, sur la
plage, j'avais retrouvé les voisins de mes parents. Ce qui m'avait permis de passer quelques jours, en compagnie de leur fille et son mari.
Je garde 2 souvenirs de Dénia, un mauvais, et un bon. Une après-midi, avec le couple nous nous rendons à la plage avec ma voiture, un vieil espagnol, ne marque pas le stop, et bing dans le capot avant. Un bon choc. La police arrive, fait le constat, mais me garde mes papiers, me demandant de passer les prendre au commissariat demain matin. Le lendemain matin, en allant récupérer mes papiers, une voiture ne s'arrête pas, et bis, un bon choc à l'arrière. 2 en 12 heures. La personne était de Bourg en Bresse, pas très loin de Lyon. N'ayant pas mes papiers, on se donne rendez-vous le soir à mon hôtel, pour la déclaration d'accident.
Là commence le bon souvenir. J'étais assis dans un canapé dans le hall de l'hôtel, attendant le monsieur, et vient s'assoir près de moi, une grande blonde 1,75m, type mannequin, genre Claudia Schiffer, Adriana Karembeu, de l'époque. Elle commence à me parler, en français, mais avec un fort accent étranger, je me pinçais, pour être sur de ne
pas rêver. Mais 10-15 plus tard son mec est arrivé, dans mon souvenir tout aussi beau qu'elle l'était. Mes perspectives de soirée se effondrées d'un seul coup. On continué à discuter tous les 3, ils rigolaient de mes mésaventures. . Nous nous sommes retrouvé au bar, une fois mon constat rempli, et ils m'ont proposés de souper avec eux, à Javéa, à une dizaine de km de Dénia. Comme voiture il avait une Chevrolet Corvette, c'était vraiment une 2 places, une énorme console centrale, le pont je pense, j'ai fait les 10km, avec la nana assise à moitié sur les genoux, entre mes jambes, dans des positions inconfortables dont je me souviens très très bien. Ces 10km ont durées une éternité, la route tellement étroite, et elle l'est toujours, que le maximum de sa vitesse devait être 10-15kmh, de peur d'avoir un accident et d'être bloqué, avec sa Corvette, dans la pampa espagnole. Le retour était encore plus chaud pour moi. Le vin. C'est elle qui lui avait offert cette voiture, elle était suédoise. Aujourd'hui, avec les photos numériques vous seriez inondé, et moi je ferais le kéké avec une pareille fille à mes côtés. Lui était américain, travaillait principalement
en France, à la recherche d'antiquités à exporter, aux US. Je n'ai pas souvenir d'avoir eu aussi jolie fille sur les genoux. C'était une autre époque....
Dénia qui était un petit village, sympa, est devenu, comme Bénicarlo, ou Peniscola, une "usine à touristes en vacances", pas terrible. je n'ai pratiquement rien reconnu. J'ai refait la route Javéa, elle n'est pas beaucoup plus large qu'elle n'était à l'époque. Aujourd'hui, je n'ai pas du bien dépassé le 30kmh. Je comprends mieux sa vitesse à l'époque. Dénia va resté une simple halte, qui m'a permis de prendre mon premier bain de mer. Peu de monde sur la plage, encore moins dans l'eau, j'ai très vite compris le pourquoi. La température pas top.
Dans les photos, il y a un grand arbre avec des fleurs bleues, si quelqu'un connait le nom merci de me le faire savoir. D'autre part je répond favorablement, au représentant de la gente masculine, qui m'a demandé:" moins de photos de buildings, plus de topless".
Demain début du vrai sud Espagnol, Murcia.
A demain si vous le voulez bien.
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