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Published: July 20th 2020
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Bonjour à tous,
Dans la journée sur la route, je me disais, que lorsque j'avais préparé (sommairement) ce voyage, je devais encore avoir dans l'esprit, kilomètres et temps de route par rapport à l'Amérique du nord. Aujourd'hui pour 280km, il m'a fallu une bonne journée de volant. 50kmh, est bonne moyenne. En 2014, j'ai eu fait plus de 3 fois cette distance sans problème et sans fatigue. De Budapest à Chinisau, j'avais prévu 2 jours, je vais en mettre 4. Et je pense que pour la suite du voyage, je serais dans les mêmes écarts de temps. Pas grave personne ne m'attends à la maison.
Hier au soir, j'étais content, en arrivant de bonne heure à l'hôtel, j'avais fini ma page d'écriture plus tôt que d'habitude, que le ciel paraissait se dégagé, j'en ai profité pour aller faire un tour de ville à pied. J'avais fait 500m, la pluie s'est mise à tomber, je suis resté bloqué 1h10, sous le barnum d'un restaurant. Un déluge, je suis rentré le pantalon trempé jusqu'aux genoux, les chaussures détrempées. Même les gens équipés de parapluie, se mettaient à l'abri où ils pouvaient. Si le restaurant, avait eu une table de disponible, j'aurais
pu y manger, mais bien évidemment personne ne bougeait. Je crois que la photo que j'ai prise est assez parlante.
Ce matin toujours la même punition. À 7h15, j'étais dans la rue, 10 minutes plus tard, de retour dans la chambre, pour éviter la deuxième couche de pluie, la première n'étant pas complètement sèche. J'y ai eu droit toute la journée. Je descendais de voiture sous une éclaircie, un quart d'heure après il pleuvait. Dommage car ça aurait pu être une journée encore plus agréable.
Le premier arrêt, je l'ai fait à Sighisoara, jolie petite ville, avec sa très belle église, que je pense orthodoxe. Comme c'était la fin de la messe j'ai eu droit à la bénédiction. Parenthèse, je n'ai rien compris à leur signe de croix. Non seulement à l'envers des cathos, mais avec encore plein se signes, dont celui de toucher le sol pour terminer. Là encore, j'ai fait un tour de ville, et retour à la voiture en vitesse, sous les goutes.
Déjà hier j'avais fait le constat, mais aujourd'hui c'est encore plus flagrant, du changement de morphologie des gens. Beaucoup plus petits, le teint plus basané, le regard sombre. Pour vous les
situer, du genre de ceux qui aiment le cuivre, la ferraille, chez nous, des roms, ou tsiganes, arrivés d'inde au moyen âge. De plus en plus de mendiants, de quêteux, dans les villes, les roumains ''blancs'', les jettent avec virulence.
Sur la route je vais apercevoir le château de Rupéa, d'en bas cette ruine parait valoir le petit détour, que je vais faire, mais c'est sans compté la pluie qui m'attend sur le parking. Une photo et je me sauve.
J'en avais vu hier sur la route, des charrettes à cheval avec toute la famille. Pour moi c'est l'image typique que j'avais en campagne roumaine. C'est comme en Pennsylvanie, Ohio, avec les Amish, qui eux sont beaucoup plus classe.
Il me reste 130km pour me rendre au château de Dracula à Bran. Ça me fait un détour de 60km, mais ce serait dommage de ne pas m'y rendre, même si je ne suis pas un adepte des vampires. Je commence à m'adapter, à la conduite locale, et régulièrement dans ces petites montagnes je fais parlé les 200cv de la voiture, pour doubler ces files de camions un peu de plaisir ça ne fait pas de mal. On
n'oublie pas les zones de chantier, commencées il y à un temps certain, et probablement en attente de budget de la communauté européenne. Nos impôts, soit dit en passant.
Arrivé à Brasov (prononcer à la russe Brassoff) où je dors ce soir j'avais le choix, soit de m'arrêter tout de suite, ou d'aller à Bran, et de revenir. IL pleut à Brasov, la décision est vite prise.
Dracula est un roman de Bram Stoker, un écrivain anglais, publié en 1897, qui raconte l'histoire du comte de Dracula, un vampire immortel qui se repait de sang des vivants, et peu les transformer à leur tour en créature démoniaque. Bram Stoker, n'a jamais parlé du château de Bran dans son livre. L'histoire se situe à Borgo, en Valachie, pas très loin de Bran, et comme il n'y a pas de château à Borgo, de ce fait, celui de Bran est devenu le château de Dracula. Il est aujourd'hui et depuis 1918 la propriété des Habsbourg. C'est une construction gothique du XIII siècle. En un mot c'était bien de la voir, j'en ai fait la visite.
Brasov, ville de Transylvanie, de 550 000 habitants. Jusqu'à la révolution de 1989, la
ville était fortement industrialisée. Mais avec l'ouverture de l'économie de marché, la vétusté des usines, la ville à périclitée, mais se remet peu à peu avec l'apport de capitaux internationaux. Kraft Foods vient d'y ouvrir une usine. A Brasov le plus laid y côtoie le plus beau.
Ce soir je ne fais pas de réservation d'hôtel pour demain. Je verrais comment j'ai progressé demain à midi en direction de Chisinau en Moldavie.
A demain si vous le voulez bien
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