Advertisement
Je ne commencerai pas mes chroniques portugaises en vous parlant de Porto car je n’ai pas encore complété mon programme. Et comme l’inspiration a besoin d’être nourrie, je vous invite aujourd’hui à plutôt me suivre doucement dans la magnifique vallée du Douro qui est maintenant classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses magnifiques et réputés vignobles.
À environ 100 km à l’est de Porto se trouve Regua, petite ville nichée au creux de la vallée du Douro. C’est de là que j’entamerai le voyage de retour à la fin de la journée. Je me rends donc très tôt ce matin, à la superbe gare de Saõ Bento, en plein cœur de Porto, qui, à elle seule, vaut le détour pour y admirer les quelque 20 000 azuléjos qui ornent les murs de son hall d’entrée et qui relatent l’histoire du Portugal. Ces jolies tuiles de faïence à dominante de bleu se retrouvent sur tous les murs extérieurs et parfois intérieurs de la majorité des édifices portugais.
C’est donc en train et en pleine brume que s’amorce le trajet. Mais au fil des kilomètres, en quittant Porto, l'éclaircie se fait voir, la brume se lève laissant toute la place
à un ciel plein bleu et à un luxuriant paysage. À travers les bouquets d’oliviers, les orangers penchés sous le poids de leurs fruits mûrs et les vignes en terrasses à perte de vue, les hortensias roses et mauves tentent de se laisser pousser. Les cactus en fleurs grimpent en orgueil et toute cette végétation confondue laisse une odeur mêlée et une douceur bienfaisante à la romantique que je suis.
Au creux de cette vallée, le Douro s’allonge paresseusement dans son lit et, sans effort, dessine ce paysage bucolique que je continuerai d’admirer pendant les 5 prochaines heures en remontant son cours par bateau sur le chemin du retour. Le trajet en bateau sur ces eaux tranquilles rehaussera d’un cran le plaisir des yeux. Les vignes poussent sur les deux versants et à perte de vue annonçant des récoltes fructueuses. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs je boudais les vins portugais, mais croyez-moi, courez vite à la SAQ vous chercher une bouteille de blanc de Douro et goûtez comme c’est beau!
Le dénivelé de la vallée du Douro nous obligera à traverser deux immenses écluses dont la première, la Carrapatelo présente une impressionnante dénivellation d’environ quarante mètres, en
en faisant la plus haute écluse d’Europe.
De retour à Porto, nous accostons finalement aux abords des quais de l’autre rive, à Vila Nova de Gaia, désormais célèbre pour ses entrepôts abritant les grandes cuvées de porto prêtes pour l’exportation. Le temps de flâner un peu, je traverse le pont Dom Luís et rentre tranquillement boire un verre de blanc!
Advertisement
Tot: 0.264s; Tpl: 0.011s; cc: 11; qc: 54; dbt: 0.0705s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.2mb