Bem Vindo a Portucale!

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Portucale, c’est comme ça qu’on nommait Porto il y a quelques siècles. C’est aussi probablement cette ville qui a donné son nom au Portugal. Il paraît donc évident qu’une partie du pays trouve sa source ici.

Porto s’étend sur quelques collines surplombant fièrement le fleuve. Vous aurez donc besoin d’aiguiser vos semelles et d’une bonne paire de mollets pour arpenter les centaines de rues et ruelles aux pentes prononcées, aux petits pavés inégaux et aux trottoirs de mosaïques à damiers noirs et blancs, au détour desquelles trônent fièrement monuments historiques et églises baroques. Il faudra obligatoirement ensuite prendre le temps de souffler et de ménager nos énergies en s’attablant à une des mille terrasses qui s’offrent à nous pour notre plus grand plaisir!

Les couleurs vives des azuléjos et les toitures orangées des maisons donnent son chaud caractère au vieux quartier de la Ribeira qui s'étend jusqu’au bord du Douro. L’animation bat son plein sur le quai. Entre terrasses et échoppes de toutes sortes, s’activent les amuseurs de rues et les musiciens de tout acabit au travers des odeurs de porto et de sardines grillées qui donnent envie.

Porto, c’est aussi ses ponts qui relient l’autre rive du Douro, Vila Nova de Gaia. Le plus connu d’entre eux est sans doute le pont métallique finement ciselé, d’inspiration Eiffel, le pont Dom Luiz. En traversant par son deuxième étage, haut de 45 mètres, je me suis attardée longuement au-dessus du fleuve pour choisir le meilleur angle pour la photo carte postale. Pas difficile! C’est parfait de partout!

Porto, c’est aussi la Costa Verde. Cette portion du littoral est constituée de magnifiques plages de sable fin et de caps rocailleux où les surfeurs téméraires ne redoutent en rien les eaux tumultueuses de l’Atlantique. Le quartier Matosinhos est situé au nord-est de la ville à environ 30 minutes de métro, et offre aux amateurs de bord de mer tout le loisir de profiter pleinement de la splendide température qu’il fait aujourd’hui.

Mais pour moi, par cette grande chaleur, mon ambition se résume plutôt au flanâge...Le soleil de plomb aura vite raison de ma résistance. Qu’à celà ne tienne, le bus no.500 est plus qu’invitant et, pour 2 euros, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un siège confortable et 30 minutes de clim pour rentrer en ville!

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