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Published: July 12th 2018
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Les Açores, c’est un archipel de neuf îles toutes accessibles entre elles par avion. Il est difficile de naviguer d’une île à l’autre, vu les caprices de l’Atlantique et surtout les grandes distances qui les séparent. De ce fait, les touristes privilégient l’île principale de São Miguel et ne sont d’ailleurs pas en reste tant les beautés naturelles de cette île ne nous laissent pas sur notre faim. D’ailleurs, mêmes les habitants de l’île pour la grande majorité, n’ont jamais vu leurs voisins insulaires. Les Açores sont une région autonome du Portugal, un peu comme une province. Elles sont autosuffisantes quant à leurs ressources naturelles soit par l’élevage de bovins pour les produits laitiers qu’on en tire, soit par la pêche au thon et à la sardine. On y cultive partout l’ananas, les oranges, les bananes et aussi le thé et le tabac. Finalement, le tourisme estival rapporte aussi sa bonne part mais croyez-moi, ce ne doit pas être grâce aux québécois dont je dois bien être la seule fière représentante ici ces jours-ci!
Je me trouve donc actuellement sur la plus grande des îles de l’archipel à l’est, en plein milieu de l’Atlantique, exactement entre New York et Lisbonne.
Vivent ici environ 140 000 habitants dans de petites villes divisées en paroisses, le long de tout le littoral. Cette île volcanique de 65 km de long sur une dizaine kilomètres de largeur regroupe plusieurs volcans qui sont en constante activité sous-marine, causant ainsi des tremblements de terre quasi quotidiens mais qui passent tout à fait inaperçus, sauf à l’occasion.
Mon premier périple autour de cette magnifique île verte m’emmène vers l’ouest. La route principale qui longe le littoral offre un panorama de toute beauté. L’Atlantique est d’un bleu saisissant et il offre à la vue un dégradé d’indigo qui crée une fine ligne d’horizon entre la mer et le ciel. Plus saisissant encore, le contraste des innombrables rochers de lave qui recouvrent complètement les rivages ou viennent se casser les vagues. Ces roches noires nous rappellent pourquoi la terre ici est si fertile, si verte. La route monte en lacets, emmurée par deux allées de sublimes hortensias bleus à perte de vue, créant ainsi une unité parfaite dans ce magnifique tableau. Mais cette route nous réserve encore des surprises insoupçonnées... À près de 700 mètres d’altitude, nous arrivons enfin au-dessus des cratères où se sont formés jadis 3
grands lacs d’eau douce d’un vert encore plus vert et où les nuages viennent se mirer, créant un camaïeu ravissant. Au pied de cette nature grandiose, on découvre la petite ville de Sete Cidades qui tient son nom du volcan principal, et qui signifie sept villes. (L’histoire raconte que 7 villages furent jadis engloutis par ce volcan.)
Nous redescendons à regret de notre nuage et reprenons la route toujours aussi fleurie, toujours aussi magnifique. Nous traversons quelques villages avant d’arriver à Ribeira Grande, deuxième ville en importance de São Miguel. Ici, nous prendrons le temps d’explorer le littoral à pied, en escaladant les gigantesques roches volcaniques pour prendre le pouls de cette nature encore vierge. Plus tard, c’est au Lagoa do Fogo (lac de feu), à près de 1000 mètres d’altitude, que nous irons observer le ballet des oiseaux marins, et respirer à fond en emmagasinant dans notre mémoire tous ces paysages d’une beauté sauvage inégalée.
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