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Bonjour à tous,
Hier vous avez failli être privé de votre lecture quotidienne. Enfin pour certain. Plus d'internet dans toute la région de Huelva. En 392 blogs je n'ai jamais failli un soir. Parfois dans des conditions acrobatiques, entre autre en Alaska, 2014, mais c'est toujours passé. Hier le réseau à été rétablie vers 21h30, je pensais bien ça allait être le premier loupé.
Ce matin le temps est bien couvert, pour ma première cigarette sur le balcon, j'ai senti une petite fraîcheur, 18° avec l'air du large. Ma destination, du jour est dans le coin de Lagos, extreme pointe sud du Portugal. Et comme j'en ai pris l'habitude, depuis ma rentrée en Andalousie , avec cette autoroute, qui fait barrière, je suis plus précis dans ma programmation du jour, moins d'improvisation.
J'ai dormi quelques kilomètres avant Huelva, ce matin je traverse la ville, encore en sommeil, malgré qu'il soit 9h passé. Cette ville est un port, avec une grosse activité industrielle, même jusqu'à Ayamonte, à 50km qui est la ville frontière avec le Portugal.
Physiquement la frontière est marquée par le fleuve Guadiana, que l'on traverse par un immense pont, sur l'autoroute. A la sortie de
ce pont, des gars en gilet vert, que je prends, dans un premier temps pour des douaniers, m'arrêtent, et m'expliquent je ne sais quoi. Je n'ai presque rien compris, pas plus en espagnol qu'en anglais. Ce que je constate, c'est que c'est un péage. Plus tard j'ai compris le principe. A ce péage, ma plaque d'immatriculation, à été scannée, en même temps que je mettais ma carte visa dans la machine. Avec ce principe l'association est faite, et près de chaque entrées sur l'autoroute il y a des portiques, avec des scanners pour les plaques, et l'argent rentre tout seul. Il n'y a que les étrangers à qui on demande de s'arrêter pour l'identification à la frontière. Les portugais, eux le sont à l'immatriculation de la voiture.Je pense que la France est pas loin d'adoptée ce principe.
Sur l'autoroute je voyais ce terre plein central, avec tous ces lauriers roses, je me disais qu'en France il pourrait envisager, ce type de plantation, d'une part c'est très agréable pour les yeux, et de plus ça masquerait naturellement les radars. Comme en Espagne la limitation sur autoroute est à 120kmh. Je trouvais que les espagnols dépassaient allègrement, mais les portugais, eux
c'est bien pire. A 120 absolument tout monde me laisse sur place.
Mon premier arrêt, va être également mon premier village portugais. Torre de Ares. Tout petit mais avec une plage immense. C'est marée basse, je ne vois que ramasseurs de coquillages. Je sais que certains adorent le paysage de marée basse, moi j'en ai horreur, je trouve que ça ne fait pas net. C'est ici que je vois un terrain de foot sur la plage. je pense qu'à marrée haute ce doit être pour le water-polo.
Je vais reprendre l'autoroute, car mon prochain stop est 80km et entre ce ne sont que des villes sans grand intérêt, et des zones industrielles. C'est Carvoeiro, considéré comme l'un des plus beaux panoramas de l'Algarve, chose certaine c'est magnifique. C'est une toute petite paroisse de 2700 âmes, rattachée à Lagoa. La beauté c'est ça toute petite plage, entourée de parois rocheuses ocre, très travaillées par l'érosion. Au Cap Carvoeiro, tout proche, l'Algar Seco, il y a un site marin que l'on peut atteindre grace à 137 marches en parties taillées par la mer. Là je pense que ce doit être beaucoup plus spectaculaire à voir d'un bateau. Le centre de
Carvoeiro est particulièrement animé, c'est la station balnéaire par excellence, avec une ambiance bon enfant. Rien à voir avec Marbella par exemple.
Tout proche de ces falaises, il y a des villas magnifiques. On voit que le maçon portugais, avec sa femme "dé ménache" ont bien investit l'argent gagné en France.
J'avais prévu d'autres balades, plus côté montagne, mais comme le temps se couvre à nouveau, que les nuages sont noirs dans la direction où je veux aller, je reporte à demain, de même Sagres, à l'extrême pointe du Portugal.
Je pensais avoir choisi un hôtel légèrement retiré de la ville de Lagos, j'avoue ne pas avoir été très attentif, au descriptif, mais plus au prix, où ici ils se sont envolés, et la photo semble le montré un peu isolé. Bravo au photographe, car il en plein dans la vieille ville. J'ai bien cru que j'étais reparti dans la même galère qu'à Seville. Heureusement, non, le quartier est bien plus petit, et surtout moins de circulation, j'ai pu faire le point à chaque angles de rue sans me faire klaxonner. Et de plus il ya 6 places de parking juste devant. Comme il est très bien
cet hôtel je conserve la chambre pour demain et ainsi pouvoir faire ma virée tranquillement.
L'Algarve est devenu depuis les année 60 un peu la côte d'azur française, où les villages de pêcheurs, blanchis et surplombant les criques, se sont transformés en centre d'accueil pour vacanciers. La quasi totalité des revenus de la région, 500 000 habitants, sont rattachés au tourisme.
Demain toujours en Algarve, avec d'aussi jolis paysages qu'aujourd'hui, enfin j'espère.
A demain si vous le voulez bien.
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