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Published: July 25th 2012
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23 juillet 2012
Six heures de bus pour rejoindre Dublin a partir de Glengariff... en plus d'une heure et demie d'attente a Cork a mi-chemin.
Ce sera ma derniere longue ride de bus.
Finalement je vais pouvoir avoir une meilleure idee de Dublin qu'a mon arrivee.
Une tonne de touristes zigzaguent au centre-ville, s'entremelant aux irlandais chaudasses qui rient bruyamment en sortant des pubs. Et il y a aussi son lot d'eclopes et de weirdos qui longent les sombres ruelles aux effluves urinaires.
Il y a un vieux druide qui se berce devant un depanneur en tetant son pouce juste la. Et puis il y a aussi, de ce cote, un holligan en boisson qui hurle sa victoire en pleine rue avec un t-shirt imprime de je-ne-sais-quelle-souillure. Bref, c'est le decor normal des centre-villes des capitales occidentales passees l'heure du souper... a part Ottawa peut-etre.
L'auberge de jeunesse ou j'atterrit est probablement celui que tous les voyageurs choisissent d'abord, s'ils veulent dormir sur la Rive-Nord: "Abraham House". Ce lieu est labyrinthique. Ses corridors tentaculaires semblent parfois mener totalement nulle part. Mais soudainement, il y a une chambre tout au bout. Et hop! C'est la votre!
"Dormitory, 6 beds, room number 57" que m'a dit le jeune bleache a l'accueil de l'auberge.
" Room number 57?" que je lui ai demande de repeter.
Ouch.
Il y a donc un minimum de 57 dortoirs a l' "Abraham House"!
Ca en fait des lits superposes ca!
24 juillet 2012
C'est au dejeuner inclus de l'auberge que je comprend finalement que l' "Abraham House" est en fait l'hostel de predilection des nombreuses ecoles secondaires qui font decouvrir Dublin a leurs etudiants.
C'est l'heure de pointe aux grille-pains!
J'ai l'impression d'etre dans un camps d'ete, en ligne avec des enfants en mutation pour avoir droit a mon jus d'orange (fait de concentre) et mon bol de peches en canne.
J'engloutis mes toasts "pain blanc" et mon cafe instantane rapidos, question de sortir de la cohue et de me lancer dans une journee photographique dans les quartiers de Dublin.
J'ouvre la grande porte en bois de l'auberge... surprise! (ou non), il pleut sur Dublin. Pas une grosse pluie lourde bien sur, mais une pluie fine comme un voile, une rosee qui colle aux vetements. Ma Nikon n'aime pas
beaucoup cette temperature a faire rouiller les os. Je n'aurai donc pas d'autres choix que de la garder en securite dans son fourreau jusqu'a ce que tout se calme.
Je sort quelques euros de mes poches pour me procurer un tit parapluie made in China pour pouvoir tout de meme explorer la capitale irlandaise. Je me lance donc, sans carte, dans Dublin.
La pluie ne me laisse aucun repit. Ca empire au fur et a mesure que la journee avance.
Temple Bar, The Liberties, Grafton Street... je passe de quartier en quartier sans trop m'en rendre compte.
Les heures avances.
Ca aussi je m'en rend plus ou moins compte.
21h00. Je sort finalement du pub ou je m'etais refugie lors d'une ondee particulierement intense. Malheureusement, rien ne s'est calme a l'exterieur.
Le ciel continue de s'effondrer... et il le fera jusqu'a tres tard dans la nuit noire dublinoise (!)
Notes a Moi-Meme:
1- Il y a plus de moutons que d'irlandais en Irlande.
2- Il y a 1 million d'irlandais a Dublin... et 1.5 millions de pierres tombales au cimetiere principal de la ville. Il y a donc
plus de morts que de vivants a Dublin.
25 juillet 2012
Il fait gris sur Dublin ce matin mais il ne pleut plus.
Heureusement car je me lance dans un dernier tour organise pour decouvrir les alentours de la capitale: les Wicklows, Glendalough, le lac Guiness (!), le logement ou est nee Oscar Wilde, la "gate" (!) de la maison de Bono... bref, tout plein de trucs pour saturer d'info ma derniere journee en Irlande.
Je vous avoue que je suis plutot fatigue de tous ces trajets de bus fait durant ces deux dernieres semaines.
Mais je suis repu, satisfait de mes decouvertes en Irlande.
Malgre l'imprevisible mauvaise temperature, l'ile verte offre des paysages incroyables qui vous sont livres par des gens extremement aimables et aidants, et qui ont un besoin de faire la fete... plutot developpe.
Ma pinte de Guiness n'aura plus jamais le meme gout. Non, ce ne sera pas ce que ma biere goutera en bouche qui aura changer...
mais ce que j'aurai en tete a chacune de ses gorgees.
Cheers!
Etienne X
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Raymond Paquin
non-member comment
La fin d'un autre récit palpitant!
Et voilà! C'est la fin d'un autre récit palpitant. Le rythme du voyage et des personnes rencontrées est différent des autres journeaux de tes voyages que j'ai eu le plaisir de lire. Le climat irlandais, en tout cas celui qui a perduré pendant ton voyage, a "coloré" l'aventure. On sent l'introspection mais aussi le plaisir de découvrir un peuple différent et une île unique. Merci de nous avoir partagé ces moments! Raymond...