1er billet: Le départ raté et le départ stressé.


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Europe » Iceland
June 28th 2014
Published: June 28th 2014
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Jeudi midi tout va bien. Je pars de la maison et je sais que Paul est prêt. Je passe le prendre. Rolande, Victor et Elise nous accompagnent à l'aéroport. On est en avance, la vie est belle et je m'amuse à flirter avec la bagnole de Google Street View sur l'A-13. Oui, c'est moi le moron en Outback charcoal qui s'amuse à suivre la caméra sur l'autoroute.

Formalité de passe d'embarquement et de sécurité sans encombre. Le plus dur aura été de dire au revoir à Victor. On devait partir sur le vol Air Canada de 18h40 pour Halifax mais Paul a mis la main dans ses poches pour prendre le vol de 16h20 pour se donner plus de lousse pour la correspondance avec IcelandAir à Halifax. Le vol de 16h20 accumule les retards et fini par être annoncé pour 16h45. Vers 17h00 l'embarquement débute. On fait le taxi et se retrouve en bout de piste pour le décollage. On ne part pas, le commandant doit réinitialiser un de ses systèmes. Je dis à la blague: Gages-tu que notre vol original se rendra à temps mais pas celui-ci? J'aurais dû fermer ma gueule... Vers 17h30 le commandant annonce qu'il ne peut pas régler le problème mais que l'équipe technique s'en vient. On avise immédiatement les agents de bord qu'on a une correspondance avec IcelandAir à Halifax et que si on la manque, le prochain vol est une semaine plus tard et est probablement déjà plein... Ils disent s'occuper de notre cas et qu'ils nous tiendront informé. On leur rappel qu'il y a un autre vol pour Halifax à 18h40 qui permettrait la correspondance de façon serrée, qu'on y était bouqué et qu'on a payé un énorme supplément pour se faire devancer...

À 18h00, on se fait dire de ne pas s'inquiéter, que notre avion décollera sous peu. À 18h30, l'annonce est faite que l'avion ne pourra pas être réparé et que nous devons en sortir et retourner à la porte d'embarquement pour attendre les nouvelles instructions. On accroche immédiatement le responsable d'Air Canada pour être sur le vol de 18h40. Il nous répond par la négative car l'embarquement est commencé, que le vol est complet et qu'il a déjà quitté. FUCK YOU! On n'aura pas d'autre possibilité pour se rendre à notre destination finale. Logiquement, les passagers du vol de 16h20 pour Halifax auraient dû «bumper» ceux du vol de 18h40 non? Au moins ceux qui ont des correspondances ce me semble. L'agent d'Air Canada ne veut pas faire ça et dit qu'il va nous trouver un vol pour Keflavik à partir de Toronto ou Boston... Il pitonne dans son système avec un horizon de 3 semaines. Euh, c'est que les réservations là-bas et nos vacances ça ne se déplace pas de trois semaines... Anyway Toronto, Boston, New York, Londre, Paris, Zurich sont tous Sold Out. L'agent nous annonce que notre voyage ne se fera pas. Je lui demande Edmonton, c'est aussi supposément plein. Il annule donc notre vol vers Halifax. Il nous dirige vers la récupération de nos bagages et vers la billetterie d'Air Canada pour les modalité de remboursement des billets d'avions. Évidemment, location de voiture et hôtels payés en avances pour 15 jours demeureront notre problème. J'appelle Elise pour qu'elle viennent nous chercher à l'aéroport. Paul et moi on se sépare, je vais au bagage, il va à la billetterie. Une heure trente plus tard, pas de nouvelle de Paul ni des bagages. Un responsable d'Air Canada vient me demander de quoi on l'air mes valises car ils ne les trouvent pas. Il me montre sa charte de type de bagages et je les identifie facilement car on a des valises de la collection Air Canada. Une autre 15 minutes et je reçois enfin nos bagages. Entre temps, je me faisais des plans alternatifs pour nos vacances. Caniapiscau? Intéressant mais resterait décevant dans les circonstances. J'ai le goût de tout démolir ou de me mettre en boule dans un coin...

Le gars à la billetterie d'Air Canada nous aurait trouvé deux places pour Keflavik depuis Edmonton le lendemain soir. Montréal Edmonton à 8h00 AM, presque 8 heures d'attente à Edmonton et ensuite vol vers Keflavik arrivant le lendemain à 6h40 heure locale. GO! On les prend! On perd une journée, on n'a plus de tampon pour se reposer car on devra se taper près de 10hrs de route après plus de 24 en ligne de vol et d'aéroports. Mais bon, faut y aller.

Retour à la maison vers 21h30. Souper rapide, dodo.

Vendredi matin 4h11. Le cadran me sort du lit. Idem pour Elise et Victor. On est chez Paul à 5h15. Il vient de recevoir un texto de IcelandAir disant qu'il y a des changement important concernant son vol de retour. Paul pense que l'heure à simplement changée. Je lance encore à la blague: Ils ont annulés et revendus nos billets car on était pas à Halifax hier soir! J'aurais dû ben dû donc dû fermer ma grand gueule (3-4). 'Fectivement, Paul rejoint IcelandAir en route pour l'aéroport. Nos billets de retour ont été annulés et on existe pas dans le vol Edmonton-Keflavik du soir même. On leur demande de réserver nos places sur le champs. Ils ne peuvent pas, c'est à AirCanada de le faire. On se pointe au comptoir d'AirCanada. Ils nous émettent des coupons pour le vols de départ mais comme il n'est pas IcelandAir, ce n'est pas une vrai confirmation. Donc il y a un risque qu'on se rende à Edmonton pour rien. L'agent de la veille nous avait fait miroiter un surclassement pour le vol vers Edmonton... On est en classe économique et même pas assis ensemble. Méchant upgrade!

Malgré le risque, on décide de se rendre à Edmonton. Dès notre sortie de l'avion, nous courons vers le comptoir d'IcelandAir: il est fermé! Un écriteau dit de retour à 17h30. Seulement 1h10 avant le vol. Paul les rappelle. Une heure pour se faire dire que pour le retour même si c'est bizarre à son écran on devrait être correct mais que pour l'aller seul les gens au comptoir d'IcelandAir pourront confirmer que notre coupon d'AirCanada est valide.

On se pointe au comptoir à 14h45. Surprise il y a des agents d'IcelandAir et ils nous serviront dès 15h00. Ils se mettent à trois pour valider notre coupon mais finissent par le faire. On a nos places sur Edmonton-Keflavik. Pour le retour, malgré des notes bizarres au dossiers, ils ne pensent pas qu'il y aura de problème mais ne peuvent rien nous mettre par écrit. Verbalement tout à l'air beau et on a pas fait tout ça pour revenir à Montréal. Bref on part!

Sécurité sans pépins. Petite bouchée et bière dans un pub belge recommandé par l'agente d'IcelandAir. Embarquement rapide et vol parfait. Ce n'est pas un vol transpolaire mais il vole loin au nord. Au nord de la baie d'Hudson... Le soleil ne s'est pas couché de la nuit.

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29th June 2014

Un scénario de film!
Juste avec les mille et une péripéties de départ, Hollywood en tirerait un film de deux heures avec une scène finale époustouflante et une vue sur la mer du Groenland. Une fin heureuse, comme on aime!

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