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Published: January 30th 2011
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Pour leur première épreuve, nos deux héros devaient être en mesure de survivre pendant 6 jours sans chauffage ni eau chaude, commodités prises beaucoup trop pour acquises de nos jours.
Ayant surmontés cette première étape sans trop de difficulté, nos deux protagonistes passaient à la deuxième épreuve : l’administration scolaire communément appelée la maison des fous dont personne n’est jamais ressorti saint d’esprit. Trouver les horaires des cours, faire un choix parmi ceux-ci, s’assurer qu’ils n’entrent pas en conflit, s’inscrire officiellement, remplacer les cours qui ont été entre temps annulés, faire approuver leur choix de cours par l’UQAM, faire faire sa carte étudiante, s’inscrire aux activités sportives… toutes ces choses qui auraient, dans la réalité québécoise, prises au maximum un avant-midi, les aurons occupés pendant au moins deux bonnes semaines.
Entre-temps, une troisième épreuve vint à poindre. Nos deux irrésistibles Québécois, Genevix et Omathix, ont entamé leur dur combat contre l’empire bureaucratique de l’envahisseur français en mettant sur pied leur quartier général. D’une importance capitale, ils ont veillé à connecter leur système de communication avec l’extérieur. Pour ce faire, il faut d’abord avoir un compte de banque qui nécessite un rendez-vous avec la dite banque. Encore une fois, ce
qui prend généralement 30 à 40 minutes au Québec, aura pris deux semaines d’attente et une quantité phénoménale de papiers à signer. Par la suite, l’abonnement aux télécommunications aura aussi pris beaucoup de patiente, d’aller-retour ainsi que de pièces justificatives.
Ce qui aura mené à l’épreuve 4 : l’accueil et le service à la clientèle français. Sans généraliser, puisqu’ils ont tout de même pu bénéficier de quelques bonnes expériences sans doute dues à leur accent qui leur donne droit à des drôles d’utilisations et imitations des jurons québécois, la qualité du service en France reste à désirer. En fait, ils ont rapidement constaté que le client n’a pas toujours raison ici et que même s’il a raison, l’humeur de lendemain de veille du commis fait souvent en sorte que ce dernier refuse de perde la face devant un cousin germain (comme la vendeuse de la boutique Orange qui n’a jamais voulu donner raison à Genevix même alors que son gérant admettait l’erreur!).
La cinquième étape consistait à s’adapter au rythme de vie d’un étudiant international en France. Le soleil pointant son nez autour de 8h30 le matin, nos deux héros font la grasse matinée jusqu’à 10h00 presque tous
La mairie de Lille
par une des rares journées ensoleillées les jours de congé (ce qui signifie, pour Genevix, tout le temps, et pour Omathix, pas mal moins souvent puisque les businessmans français débutent leurs cours souvent à 7h45!). Pour compenser, ils assistent aux nombreux partys organisés et qui commencent généralement après le dîner, c’est-à-dire tard!
Leur vie sociale active leur a imposé un sixième défi : apprendre à être assez en retard. En effet, ici, tard signifie très tard! Il faut donc, pour être dans le coup, se pointer avec environ 1h à 1h30 de retard sur l’heure initiale prévue.
Épreuve 7 : ne pas piler dans de la crotte de chien… un obstacle omniprésent sur les sentiers piétonniers lillois. Sitôt sortis, Genevix et Omathix doivent être aux aguets. Comme aucune loi n’oblige les propriétaires des chiens à ramasser les déchets produits par leur compagnon, ceux-ci préfèrent de loin profiter du service de nettoyage des rues payé par leurs taxes. Résultat : notre quartier est une grande toilette où il fait bon vivre quand on est un chien!
Épreuve 8 : Ne pas succomber à la tentation fromagère (faisable seulement si on évite cette rangée au supermarché)!
Épreuve 9 : Résister au vin français (un
Le marché de Wazemme
Ayant lieu tous les dimanches et où les gens profitent des terrasses, même en hiver! Pas prêt de voir ça au Québec! défi plutôt difficile considérant les prix absolument ridicules)!
Épreuve 10 : Ne pas abuser de la bière, pas trop souvent du moins (quasi insurmontable quand on considère la situation géographique de Lille, soit collée sur la frontière avec la Belgique, pays où les choix de différents houblons sont innombrables)!
Épreuve 11 : Combattre les viennoiseries (totalement impossible quand la boulangerie, qui se situe à moins de 15 mètres, en offre toujours des fraîches et franchement délicieuses)!
Finalement, pour leur défi ultime, nos valeureux Québécois devront, pour les mois qui suivent, profitez du grand cirque français et vivre à fond cette expérience! Gageons qu’ils sauront le faire!
Genevix et Omathix, citoyenne du monde et voyageur sans frontière
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Anaïs
non-member comment
des souvenirs!
Salut vous deux, gaulois courageux que vous êtes! C'est très drôle, car en lisant votre blogue, je me suis immédiatement transportée il y a 3 ans alors que j'étais à Bruxelles pour une session à l'université... c'était très semblable à vos aventures! signe que ça change pas trop trop!!! Bon voyage et profitez-en à fond! http://olietanais.blogs-de-voyage.fr/archive/2008/02/index.html