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Published: September 9th 2019
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Nous y voici... aujourd'hui sera une promenade découverte suggérée par Régine G. Une pure merveille... Comment ne sommes-nous jamais passés par ici... Ce sera chose faite... Découvrez avec nous ces merveilleux endroits. Nous n'en ferons que 3 car ils forment tout un circuit par lequel nous ne passerons pas forcément...
Une des originalités du Finistère :
Les enclos paroissiaux constituent un
ensemble architectural unique en France, composé d’une église, d’un mur d’enceinte (d’où son nom), d’un portail monumental ou arc de triomphe, d’un calvaire et d’un ossuaire.La majeure partie des enclos paroissiaux de Bretagne est située dans le nord et le centre-Finistère.Ils sont apparus au
16e siècle à « l’âge d’or » de la Bretagne. La région bénéficiait alors d’une économie florissante liée au commerce maritime et grâce à la production de chanvre et de lin, dont les toiles étaient exportées dans toute l’Europe. C’est à partir de cette époque que s’édifient les plus beaux enclos paroissiaux, jusqu'au 17e siècle.
Nous commencerons par St-Thégonnec Loc-Eguiner :
Arc de triomphe ou porte triomphale (1587-1589)
En granit de Plounéour-Ménez, il est dû à l'atelier du Château de Kerjean. Il est de style Renaissance. Quatre piliers massifs, surmontés de lanternes cubiques et de lanternons délimitent trois ouvertures. Seule la partie centrale, formée d'un arc en plein cintre, sert de porte et présente une prière en breton adressée à Notre-Dame de Vrai-Secours. Saint Thégonnec est figuré par son âne et sa charrette de chaque côté de la date de construction. Aux angles de l'attique, l'archange Gabriel et la Vierge, en Kersanton, encadrent quatre niches à coquilles, séparées par des pilastres et des trophées Renaissance, dominées par deux canons. Dans la niche du fronton triangulaire : Dieu le Père. Les passages latéraux sont bouchés par des échaliers empêchant les animaux de rentrer dans l'enclos. La porte centrale était fermée par une grille, uniquement ouverte pour les grandes occasions.
L’ossuaire (1676-1682) Oeuvre de l' architecte Jean Le Bescont et de style Renaissance.
Architecture extérieure : Le triple chevet ajouré de fenêtres aux tympans flamboyants, de type Beaumanoir, est surmonté de clochetons. Des colonnettes aux chapiteaux corinthiens en Kersanton encadrent six fenêtres et une porte cintrée. Un fronton triangulaire abrite une statue de saint
Paul Aurélien qui tient en laisse le dragon qu'il aurait capturé, à l'île de Batz, entouré d'une cariatide et d'un terme gainés. Vierge en argent au sommet du toit face au petit clocher. Autour de l'ossuaire, sur l'entablement, prière des Trépassés à l'attention des fidèles. Ce monument, considéré comme le plus beau et le plus achevé de Bretagne, ne servit jamais à entreposer des ossements mais servait de reliquaire et de chapelle funéraire d'intercession pour les défunts, un lieu réservé aux fidèles.
Intérieur : Voûte en bois, aux clochettes, anges portant les instruments de la Passion du Christ. Retable (1685), dédié au patron de la bonne-mort, saint Joseph. Dans la crypte, mise au tombeau, chêne polychrome (1699-1702). Cette oeuvre grandiose et théâtrale, sculptée par Jacques Lespagnol, met remarquablement en scène les sentiments humains autour de la mort. Une bannière du saint patron du XVIIème siècle, les deux autres du XIXème siècle.
Trésor : - Bas reliquaire (XVème siècle). - Croix de procession (1610). - Lampe de sanctuaire (1654). - Statuette de Vierge à l'Enfant (1647). - Boîtes à huile (1697). - Chandeliers (1702-1704). - Ciboire (1706). - Custode (XVIIème siècle). - Calice (1725, 1742, 1759). - Cuvettes (1755).
- Coquille de baptême (XVIIème siècle). - Bassin (XVIIIème siècle). - Croix d'autel (1752).
Calvaire (1610) Mace en granit de Plounéour-Ménez. Ronde-bosse en Kersanton.
Le calvaire illustre la Passion et la Résurrection du Christ. Toutes les scènes sont signées Le Maître, de Saint-Thégonnec, sauf le Christ aux outrages, façade sud, signé Roland Oré et représentant un bourreau sous les traits d'Henri IV.
Façade ouest : une table d'offrandes devant la statue de saint Thégonnec où les dons qui y étaient déposés étaient vendus aux enchères. Les recettes servaient à édifier et entretenir l'enclos.
Eglise Victime d'un terrible incendie accidentel, le 8 juin 1998, l'église de Saint-Thégonnec renaît de ses cendres grâce à la forte mobilisation des habitants de la commune, et surtout au minutieux travail de restauration réalisé par les architectes et les ouvriers de Monuments Historiques (6 ans de restauration)..
Je ne ferai pas une description aussi détaillée pour les deux autres enclos de Guimiliau et de Lampau-Guimiliau.... Vous ne liriez pas jusqu'au bout le texte et si vous vous y intéressez, allez-donc sur Google....
Par contre les photos vous parlerons de merveilles :
Guimiliau, au coeur
du pays toilier, découvrez un enclos paroissial unique : La tour du clocher flanqué d'une tourelle d'accès contraste avec l'extérieur de style renaissance de l'église. Mais le génie ici se trouve surtout dans le calvaire où quelques deux cent personnages en pierre de kersantite sculptées font une extraordinaire narration de la vie du Christ...
Lampaul-Guimiliau est une ancienne trève de Guimiliau et nous séduit beaucoup moins à notre arrivée... Et pourtant !!!!
L'Eglise notre Dame est couronnée par un fier clocher se dressant à 70 m de hauteur (foudroyé en 1809). Ici c'est l'intérieur de l'église qu'il faut visiter...Car elle déploie avec faste l'exaltasion baroque, où l'on peut admir'er six merveilleux retables au luxe exhubérant... mais aussi des fonds baptismaux à baldaquin...
En voilà une journée bien remplie d'instruction religieuse ou artistique... Chacun appréciera d'après ses valeurs...
Notre prochaine destination est Perros-Guirec... où nous espérons pouvoir faire une excursion en mer vers les sept-îles... la météo en décidera !
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Claire
non-member comment
Tout est beau en Bretagne!
Tout à fait d'accord avec Régine G.! La Bretagne est une merveille à visiter souvent, car on y découvre toujours quelque chose de nouveau, et pourtant là depuis des lustres!