Escapade à Dijon

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À Dijon, j'y suis revenue quatre ou cinq fois en 35 ans grâce aux amis qui y vivent. J'ai donc repris à nouveau le TGV au départ de la gare de Lyon à Paris pour ces retrouvailles amicales tant attendues! En ce début du mois de mars, le paysage de cette verte France défile à 300km à l'heure. La vitesse du train fait contraste aux éoliennes qui fleurissent les champs et qui tournent calmement.

Je redécouvre à chaque fois que j'arrive dans la capitale bourguignonne, le calme de cette ville. Dijon, c'est la moutarde et le cassis bien sûr, les petites boutiques où le thème du vin est universel. C'est du haut de la tour Philippe-le-Bon, au bout des 230 marches, que l'on pourra apprécier la beauté des toits vernissés et les clochers de ses nombreuses cathédrales. Mais Dijon, c'est aussi la blancheur des pierres, les maisons à colombages, les musées somptueux de ce bastion de l'histoire de France et le charme de ses terrasses qui opère chaque fois que l'on s'y attarde volontiers. Et c'est en sirotant le Pernand-Vergelesses 1978, sublime douceur, que je me suis rappelée que Dieu devait être bourguignon!

Les lumières tamisées du crépuscule donnent à la ville une autre dimension et le parcours de la Chouette, circuit pédestre à travers les dédales de rues de la vieille ville, me permet d'apprécier les variantes de couleurs et d'ambiances de chaque petit quartier. À la tombée de la nuit, les pierres blanches du palais ducal prennent désormais l'aspect du marbre ou de l'albâtre et la Place de la Libération n'en est qu'embellie.

C'est à chaque fois un plaisir renouvelé de revenir à Dijon et par ce beau lundi après-midi ensoleillé du début mars, c'est presque à regret que je reprends le TGV pour rentrer à Paris. Ma seule consolation: je ne serai pas en reste là non plus!...

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