Mars 2011 en Martinique


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Published: April 19th 2011
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Ce mois de mars a été l’un des plus occupés de notre voyage, ce qui explique notre silence sur ce blog.
Nous avons retrouvé nos amis à Fort-de-France : Journey, Persephone, Sylverheels et Impressionist. Nous visitons ensemble le quartier qui borde le port. Puis, le carnaval a occupé un bon trois jours de notre temps et nous a permis de retrouver nos amis André et Ghislaine de Méridien V, qui nous ont présentés les gens d’Océane et de Tenace (tous deux bateaux québécois)
Nous profitons de notre séjour ici pour aller au Carrefour Dillon et faire le plein de cassoulet, de canard confit, de pâté…. de tout ce qui est nécessaire à une bonne alimentation sur un bateau quoi! Surtout quand on sait que plus au Sud on ne trouve rien de tout ça (à ce prix!).
Nous étions sur le point de partir vers Grande Anse d’Arlet pour quitter un peu la ville (la météo ne permettait pas encore de songer à remonter vers le nord) mais le matin même, Jim, d’Impressionist, nous appelle, Anne est en douleur et il a besoin d’un interprète pour obtenir du secours. Je (Denise) me rends à bord et, de là, organise le transport d’Anne en ambulance avec les gens du CROSSAG, la garde-côtière française. Je dois dire « Chapeau » à l’efficacité des gens du Crossag, vingt minutes plus tard les pompiers nous attendent au quai! (en territoire français, les pompiers sont les premiers intervenants). Quatre heures plus tard, nous rentrons avec Anne sous médication, elle a un calcul rénal qui est descendu dans l’urètre….ouille! Tenez-vous bien, le coût de cette balade en ambulance et des frais hospitaliers : 56euros!!! Anne a très bien récupéré et tout est réglé maintenant pour elle.
Nous avons donc été faire une tour dans la grande Anse d’Arlet, on y voit toujours ces belles tortues. Une balade à pied (une demi-heure de marche maximum) jusqu’à petite Anse d’Arlet nous délie les jambes un peu. Le dieu du vent commence à perdre haleine, nous pourrons donc remonter sur St-Pierre avant de traverser sur la Dominique.
Une belle petite journée de voile nous amène donc au nord de l’île. Cependant, à notre arrivée, l’alternateur arrête encore de charger. C’en est trop pour le capitaine. On ne quittera pas la Martinique tant que nous n’aurons pas réglé ce m…. problème. Après une nuit très rouleuse, il y avait une houle du NNE qui venait mourir dans notre mouillage, le samedi 12 mars, nous redescendons au Marin sous un ciel nuageux et humide, et sans vent…! Ce qui permet de constater un bruit suspect : un son qui ressemble à un roulement à bille qui se meurt…
Finalement, nous ancrons dans la baie de Ste-Anne. Nous voici donc sans moyen de charger les batteries avec le moteur, sans génératrice extérieure, sans éolienne avec seulement deux panneaux solaires qui font de leur mieux mais ne peuvent pas grand-chose pour remonter la charge des batteries. Devant l’urgence de refaire le plein d’énergie, nous empruntons la génératrice de Journey (les Honda 2000 sont choses très courantes sur les bateaux). Quelle ne fut pas notre surprise de voir que cette génératrice réagit exactement comme la nôtre; à tous les 15 minutes, elle passe en mode « overload » quelques secondes puis repart d’elle-même. Ho,ho! Le problème serait-il le nouveau chargeur? Le capitaine décide de le faire vérifier dès le lendemain, au Marin. En attendant, il faut changer d’alternateur. Bonne décision, nous découvrons que lorsque nous avions changé l’alternateur à Roseau, en juin dernier, une pièce servant à maintenir l’alternateur en place avait été mal fixée.
En Martinique, il n'y a pas que du rhum        En Martinique, il n'y a pas que du rhum        En Martinique, il n'y a pas que du rhum

la banane est cultivée à grande échelle.
On se rappellera que ce changement d’alternateur avait été fait lors de notre descente accélérée vers Grenade, avec un ouragan en formation qui menaçait tout le centre de l’arc Antillais; y avait-il un peu de pression?? Après inspection des fils, nous décidons de refaire quelques sections du filage et donc, après une journée complète de mécanique, de nettoyage et de fourbis, l’alternateur réparé à Grenade fonctionne à merveille. Une chose de réglée? Peut-être, car maintenant on ne dit plus oui, on dit peut-être.
Après un conciliabule durant le souper, la décision est prise de ne pas repartir d’ici sans la certitude que tout fonctionne bien au moins durant un mois… Nous commanderons donc l’éolienne par Internet, et la ferons livrer à Ste-Lucie, comme le radar. Cela nous donnera l’occasion de faire de petites traversées (4h environ) pour vérifier notre matériel. Nous n’irons plus à St-Martin; de toute façon, les vents du NE semblent se maintenir pour encore plusieurs semaines.
Notre chargeur a reçu son diagnostique : PAS de problème… selon le technicien, branché sur le secteur en 220V, il a travaillé rondement. Bon, on le remet en place. Cependant, qu’en est-il de notre petite Honda? Nous l’avions fait diagnostiquer à
Nous louons une voiture avec Impressionist, Nous louons une voiture avec Impressionist, Nous louons une voiture avec Impressionist,

voici le nouveau visage du Château Dubuc, sur la pointe de la Caravelle En 2009, nous avions pris une photo du même endroit, allez sur l’entrée du mois de décembre 2009, « de Bequia à la Martinique ».
Fort-de-France dans un centre de jardin qui en vend. Selon eux, le module d’allumage doit être remplacé, mais à 200euro minimum, nous voulions attendre d’être à St-Martin. Finalement, on ne perd rien à essayer encore… Bien nous en pris, elle part bien et roule pendant 15 minutes, passe en mode « overload » quelques secondes, puis repart. Une vrai petite horloge… Ah bon, il y a des mystères dans la vie des fois. Le capitaine donne son avis : le chargeur envoie un signal à la gen mais pour le mesurer il faudrait un oscilloscope, ce que nous n’avons pas à bord (tout au moins pas encore…). Autre problème de réglé? Peut-être…
Devant ces résultats encourageants, nous prenons quelques jours pour profiter des amis francophones que nous avons retrouvés à Ste-Anne; leur saison est terminée et ils redescendent tous vers Ste-Lucie et la Grenade. Le dimanche 20 mars, nous marchons jusqu’à la plage des Salines, sur la pointe extrême sud de l’île, une randonnée d’une heure environ à partir de Ste-Anne. Magnifique! On marche dans la nature, on se baigne, on joue au ballon, on mange dans un petit resto de plage, on se rebaigne…vive la mer! Un autre jour, mercredi 23 mars, nous sortons nos VÉLOS. Je n’en crois pas mes oreilles, nos amis de Méridien V ont des vélos et on se planifie une sortie vers l’anse Trabaut. Remagnifique! À partir de Ste-Anne toujours, une route à faire en vélocross, pierres, terre, boue, côtes abruptes, mais une plage à couper le souffle. Coin tranquille (compréhensible quand on voit la qualité de la route qui y mène), nous faisons une saucette puis nous reprenons la route; comme il est écrit dans le blog de Méridien V, deux crevaisons et un arrêt respiratoire (pour Ghislaine) plus loin, nous regagnons Ste-Anne après être passés par le morne Crève-Cœur (lire montées intenses et descentes à toute vitesse). Et c’est Jean-Pierre qui a fait les deux crevaisons!!! (pour ceux qui ne le savent pas, JP rappelle tout le temps que durant nos voyages à vélo, je faisais deux crevaisons par jour… menteur*)
Notre éolienne est arrivée. Et aussi notre appareil photo immersible qui avait rendu l’âme à Union en janvier. Donc, nous quittons la Martinique le samedi 26 mars, après une magnifique traversée à la voile de 4 heures, 6-7 pi de vagues et un vent de 17noeud sur le travers avant, nous ancrons dans Rodney Bay. Nous retrouvons les amis québécois et ce sont les 5 à 7 au bar de la marina. Nous recevons nos paquets le mercredi matin; pour faciliter les choses, nous avons pris un quai à la marina : 0,65$US le pied par jour. Cela nous permet de nous renseigner sur les nouveaux « moorings » que la marina vient tout juste d’installer, 0,25$US le pi par jour pour des séjours de trois mois et plus… intéressant! J’y reviendrai.
Donc, dès la réception du nouveau joujou du capitaine, nous prenons les mesures pour faire les ajustements au support d’éolienne sur le mât d’artimon. Juste de l’autre côté de la rue, en face de la marina, un atelier réalise notre commande pour 1080$EC. Nous sommes quand même contents du résultat, l’éolienne pourra tourner librement sur 360degré.
Tous les travaux se font facilement grâce à l’aide de nos amis de Méridien V, Tenace et Dame Licorne. Chacun, à tour de rôle a fourni un effort pour une des nombreuses tâches à accomplir : monter et descendre le capitaine, descendre et monter le support, monter l’éolienne, installer le support et l’éolienne. MERCI à Ghislaine, André , Monique, Pierre et surtout Marc-Antoine
On ne peut pas manquer cette photo :     On ne peut pas manquer cette photo :     On ne peut pas manquer cette photo :

la Montagne Pelée sans nuage…. Nous reviendrons ici, c’est ce que dit l’adage.
qui a remplacé notre pauvre capitaine dans les haubans d’Absaroque. Merci à vous tous les amis.
Nous avons pris notre décision : nous rentrons au Québec en juin et le bateau restera ici, attaché à une « boule » dans le lagon intérieur de la marina.
Il nous reste donc à vérifier si toutes les modifications se portent bien. Pour cela, retour en Martinique.
Nous constatons que l’éolienne ne charge presque pas; question de circuit. Le capitaine a modifié l’ancien contrôleur pour pouvoir visualiser la charge obtenue avec la nouvelle éolienne. Il a laissé une diode d’isolation qui, normalement, devrait isoler l’éolienne des autres charges. Il faudra enlever cette diode car elle empêche le régulateur intégré de bien fonctionner. Il faut aussi ajuster la vis du régulateur de l’éolienne. L’alternateur va bien, la gen continue de ronfler gentiment et les batteries sont pleines.
Puisque le vent ne se décide toujours pas à ralentir, le vent de NE et les vagues de 8pi ne nous incitent pas tellement à continuer sur la Guadeloupe. Ce sera pour l’an prochain. De plus nous avons acheté nos billets d’avion pour le retour au Québec à partir de Ste-Lucie, le temps commence à manquer. Nous décidons de profiter des vents du ENE pour redescendre vers des îles que nous n’avons pas encore visitées. Avec le retour de l’été dans quelques semaines, le vent devrait descendre au ESE et alors nous reviendrons à Ste-Lucie.
Nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur, et allons encore magasiner pour remplir les coffres de cassoulet et canard confit, de vin et de vieux rhum agricole… Pour cela, nous restons à Ste-Anne et louons plutôt une voiture avec Journey. Nous profitons de ce transport pour montrer l’anse Trabaut à nos amis, puis la plage des Salines, découvrir la plage du Diamant et celle de l’anse Noire. Deux belles journées de repos!
Mars est déjà fini et avril est entamé. Que le temps passe vite en bonne compagnie!

* Faux! pas menteur, les deux crevaisons par jour sont tout à fait réelles au début de notre voyage en France en 1992.






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Petit matin à St-Pierre       Petit matin à St-Pierre
Petit matin à St-Pierre

le capitaine a froid!!!
La route de St-Pierre au Marin se fait sous les nuages.       La route de St-Pierre au Marin se fait sous les nuages.
La route de St-Pierre au Marin se fait sous les nuages.

Ici, à l’entrée nord de la baie de FdeF il n’y a pas de vent Je ne l’ai jamais vu si calme!
Au sud de la même baie      Au sud de la même baie
Au sud de la même baie

le vent a repris.
La « gang » des promeneurs      La « gang » des promeneurs
La « gang » des promeneurs

tous des québécois, sauf Pascal (le premier à gauche devant JP) un suisse qui fait du bateau stop!
Que cherchez-vous capitaine?         Que cherchez-vous capitaine?
Que cherchez-vous capitaine?

On change d’alternateur.
Départ pour la journée de vélo au quai de Ste-Anne       Départ pour la journée de vélo au quai de Ste-Anne
Départ pour la journée de vélo au quai de Ste-Anne

JP veut faire croire que je fais toujours des crevaisons, alors il a « oublié » de gonfler mon pneu arrière avant de quitter le bateau…
L’anse TrabautL’anse Trabaut
L’anse Trabaut

un havre de paix avec une plage magnifique
Nous quittons l’Anse Trabaut pour rejoindre Cap Chevalier   Nous quittons l’Anse Trabaut pour rejoindre Cap Chevalier
Nous quittons l’Anse Trabaut pour rejoindre Cap Chevalier

il faut suivre le "sentier des melons", la route des tracteurs à travers les champs où on cultive le melon ( nous en avons cueilli quatre, plus frais que ça tu meurs!)


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