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Published: January 7th 2007
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FRANÇAIS
Etape #1 Atteindre la capitale du Honduras Tegucigalpa ("Tegus" pour les habitués). Il est tard lorsque notre bus arrive et comme nous le recommande notre bible, nous prenons un taxi direct pour l'hotel de notre choix: Gran Hotel Crystal, avec eau chaude, cable, restaurant, bar sur le toit de l'immeuble, situé en plein centre ville... L'hotel était effectivement au centre, mais c'est à peu près tout. Pas de bar, ni de resto, ni d'eau chaude ou de television qui marche. Le gars de la réception nous accompagne jusqu'à la chambre, puis il se met tout à coup à vaporiser la moquette d'il y a 30 ans, le lit et la salle de bain avec un atomiseur un peu douteux en s'exclamant "Ambiance, ambiance!". (Plutot pour tuer les puces et les cafards, j'imagine... Oh mon dieu...) Nous sommes épuisés et cette nuit-là, nous dormons tout habillés dans notre "drap de secours" (drap de soie que nous transportons en cas de conditions extrêmes).
Etape #2 Se remettre de la nuit d'horreur à Tegus et du trajet de fou au milieu des montagnes... Vous savez, quand on est assis dans un bus coté ravin et que si on regarde à travers la
vitre, on ne voit pas de bas coté, mais seulement 150 mètres plus bas?... Et aussi, quand le chauffeur conduit tellement vite qu'on croirait qu'il a peur d'être en retard à son propre enterrement?...
Après notre périple, Santa Rosa de Copan est un havre de paix... sauf quand il y a match de foot: la rue principale se transforme en mini Champs-Elysées.
Etape #3 Quitter le Honduras pour le Guatemala. Si vous pouvez éviter de faire la rencontre d'une certaine Desy Maribel Aragon Cartagena, douanière à la frontière d'Agua Caliente, vous ferez l'économie de quelques dollars. Après nous avoir enfermés, Jason et moi, dans sa petite cahute en bois
(Petite parenthèse pour Véro et Mounira: ce mot vous rapellera peut-etre une autre vieille histoire...), elle s'est mise à nous cuisiner une salade de mensonges pas possibles: problème de tampon sur nos 2 passports lors notre entrée sur le territoire et bla, et bla, et bla... Nous lui avons finalement remis un peu moins de la moitié du cash qu'elle nous demandait, simulant un état relatif de pauvreté (avec des officiers armés jusqu'aux dents un peu partout dehors, c'est pas super facile de marchander. Pas comme dans un champ de
foire). Comme tout bon employé au service du Honduras, elle a enfoui en toute hâte la poignée de Lempiras dans la poche de son uniforme. (Ça fera surement des heureux pour Noël...) La suite: vu qu'elle venait de "tout" nous siphoner, il ne nous restait plus une seule tune pour continuer notre route jusqu'au Guatemala (logique). Grace à nos talents d'acteurs et nos yeux pitoyables de merlants frits, notre ravisseuse nous a finalement (gracieusement) rendu une partie de notre argent pour financer notre transport jusqu'à Esquipulas, la ville la plus proche coté Guatemala. Vraiment trop sympa...
ENGLISH
Step 1 Arrive at the Honduran capital Tegucigalpa (Tegus to the locals) after dark. As recommend in the 'bible' we caught a taxi direct to our hotel of choice: Gran Hotel Crystal, boasting hot water, cable TV, restaurant, roof top bar and a central location. In reality, it was centrally located but had no bar, restaurant, hot water or working cable. The night watchman was kind enough to spray our room (i.e. the filthy carpet, smelly bathroom and grimy bed) with a mystery atomiser to add "ambiance, ambiance" he explained. Not to kill bugs or mask unpleasant smells. We slept in
our clothes, inside our (emergency) sleeping bag liners that night.
Step 2 Recuperate from the horror of Tegus and the long bus journeys in the quiet, colonial town of Santa Rosa de Copan near the Honduras/Guatemala border. The luxurious hotel Elvir did have the advertised hot water, restaurant and roof top bar. A miracle. Our first hot shower after almost a month. The sleepy town succumbed to football fever as the two teams of Tegus competed in the cup final. There was much tearing up of shirts and burning of flags. A bit like the Champs Elysees during the last World Cup (except for the final of course).
Step 3 Leave Honduras for Guatemala. If you can avoid Desy, the immigration women at Agua Caliente, you can save yourself un-due 60$ . After locking us in her tiny wooden booth, she made up some blag about missing entry stamps and receipts and wouldn't let us go without paying a fine. We got away with paying her a bit less than half of the money she wanted by pleading poverty (with armed military men everywhere, haggling was more delicate than it would be at the market). As any efficient
government official would, she swiftly stuffed the wad of Lempiras in her pocket. Since she had taken "all" our money, we had nothing left for the taxi to the Guatemalan border, nor to Esquipulas, the nearest town on the Guatemala side. Ironically, the thieving bitch "helped" us by giving us a few dollars of our own money back to whisk us away from her web of lies/daylight robbery.
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