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Published: July 14th 2006
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5 Juillet 2006
Encore un autre petit morceau d’aventures qui n’est pas le dernier mais qui n’est pas loin de l’être !!! Snif, snif…
Comme d’hab, il y a eu dix mil trucs qui se sont passés depuis la dernière fois. Pour enchaîner un peu avec le dernier « francophones » il faut dire que le w.e. après avoir marche sur les arbres à Providencia de Dota, j’ai…finalement réussi à aller chez les Bribris !!! He,he.
Je suis partie avec une consultant de la Rainforest Alliance pour faire le diagnostique de deux structures d’hébergement d’ACTUAR. El Yüé, un ferme agroecotouristique, et…Casa de las Mujeres, dans la réserve Bribri de Yorkín, à côte de la frontière avec le Panamá. Le boulot était très intéressant, et les rencontres…terribles. En fait, je suis très contente d’avoir réussi à connaître la région de Talamanca, qui est très diverse. Mais surtout je suis heureuse d’avoir eu la possibilité de parler avec Bernarda Morales, la présidente de l’association de femmes artisanes de Yorkín (Stibrawpa en bribri). En parlant avec elle j’ai confirmé beaucoup des infos qu’Arnaud et moi avions trouvé pendant notre recherche exhaustive pour le cours d’environnement, et évidement, j’ai appris trop
de choses nouvelles. Ça fait plaisir de voir qu’une petite initiative comme la leur produit beaucoup des bénéfices pour la communauté et pour l’instant pas de dégâts. J’espère qu’ils vont continuer comme ça. C’était impressionnant de voir comment ils continuaient avec leur vie quotidienne et comment avec la même naturalité ils nous accueillaient d’une façon silencieuse et chaleureuse au même temps. Trop difficile à décrire en français quoi…
Bon bref, après une heure et demi de voyage en canoe indigène, nous y sommes arrivés, et on nous a traité comme si on avait toujours habité là bas. On a suivi un cours de bribri, avec des adolescents fières de parler bribri comme profs (il faut préciser que très peu de bribris de la génération de nos parents parlent bribri, c’est les jeunes que ont récupéré la langue grâce à la loi qui a autorisé les indigènes à avoir des écoles bilingues). On a appris à construire des toits avec des palmes, on a essayé la chasse du poisson avec un arc et des flèches (loin de réussir c’est claire) et on a bouffé beaucoup de cacao organique, mmm -dès la fruit jusqu’à la bar au chocolat-, etc, etc.
La semaine d’après on à fait une randonnée jusqu’au sommet Chirripó, à 3820m (le plus haut). C’était facile de faire la différence entre une zone de vie et une autre car les changements dans la végétation étaient très remarquables (forêt tropicale humide, forêt tropicale nuageuse et paramo). Et le chemin…était dur, mais l’arrivée très satisfaisante. Le lendemain on a vue le coucher de la lune et le lever du soleil au même temps. D’un côté le Pacifique, d’un autre l’Atlantique, et aussi tous les autres sommets du Costa. Une vue superbe. L’après midi on a fait de l’escalade dans une aiguille (Crestones) à 3771. Et en descendant, trop le bordel, c’était le déluge et on tombait par terre plus qu’on marchait. Rigolo, la fête de la boue.
Du 16 au 19 mai, on a organisé un atelier de capacitation environnementale dans un des structures de la vallée centrale. Il y a eu 11 représentants des structures dont les diagnostiques avaient était faits qui sont venus. Vraiment géniale, car j’ai eu la possibilité de travailler ensemble avec eux sur les plans d’action pour implémentation des bonnes pratiques environnementales que je suis en train de faire selon les résultats des diagnostiques.
On a tout critiqué, tout remise en ordre, et finalement on a décide ensemble quel était la meilleur forme de se planifier à l’effet des « bonnes pratiques ». Très important pour faire de mon travail un vrai outil. Toute une réussite, et pour moi, mon premier atelier de capacitation. =)
Le w.e. il y a eu un concert de Peter Tosh Band and the Wailers. Trop cool. Et après mon pote canadien de l’Holande Patrick (P.Sunny) est arrivé. Apparemment il avait lu mes histoires et ça lui avait trop tenté. Ha ! Non, je deconne. Ça faisait trois ans qu’on ne s’avait pas vu, néanmoins en 5 minutes on parlait déjà avec la même confiance qu’avant où même plus. On a fait un petit voyage à la Péninsule de Nicoya pour surfer et escalader un peu. On a connu pas mal de circus people qui faisaient des performances la nuit, et on a mangé le poisson le plus frais que je n’ai jamais bouffé. Bon, déjà qu’on a achète 8 kilos de poisson pour faire une bbq pour $8, mais en plus ils étaient encore vivants !!!! Le pêcheur venait d’arriver au port. Délicieux. Merci Patrick d’être venu
!
Et les semaines qui restent jusqu’au présent beaucoup de boulot, car j’ai commencé l’actualisation de la guide de Tourisme Rural Communautaire le matin. Petit boulot avec salaire demi journée pendant 2 mois et demi =). Et je fais mon stage l’aprèm. Ça va être aussi la premier fois que je vais avoir mon nom paraître dans une publication. Franchement je ne pouvais pas avoir eu un meilleur stage.
Un peu de plage les w.e.’s (et un peu d'escalade comme d'hab): Playa Hermosa pour prendre un peu de soleil qui manque beaucoup à San José en ce moment, il pleut tous les jours plusieurs fois. Tortuguero pour faire du canoe dans les canals. Quel village si peculier, j’ai trop kiffé, en fin une « ville » sans voitures, où les rues sont de sable et où en 5 minutes à pied on peut être dans le canal (où il faut pas se baigner car il i a des crocs) ou dans la mer des Caraïbes. Elle s’appelle la ville de Tortue-guero, donc il fallait voir des tortues marines, c’est claire !. On a vu la tortue verte en train de pondre les œufs. Im-pre-ssio-nant.
Bon, là je
dois partir. Quels sont vos plans pour l’été ?
Gros biz à tousss,
Virginia
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Rosa
non-member comment
En español pleae!!