Volcan Arenal, terre d'aventures

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Le 16 août 2022,



Ce matin, le réveil est programmé pour 5:30... C'est dur, même pour les filles. C'est que nous avons rendez-vous pour l'activité la plus attendue du voyage: de la tyrolienne! Après un déjeuner et un passage en vitesse à la banque, nous parvenons à Ecoglide pour 7:45. C'est ici qu'aura lieu notre activité à la cime des arbres.On se fait harnacher par une équipe de professionnels. Avec nous, il y aura un jeune couple et une petite famille avec un bambin de 3 ans. On se doutait bien qu'avec un départ à 8:00 du matin, on serait assez tranquille pour faire cette activité familiale. Avant le départ, Carl-Philippe se résoud à laisser son téléphone cellulaire à la consigne... C'est que plus d'un millier de téléphones ont déjà été perdus par des touristes en mal de capturer le moment avec leur précieux jouet électronique. Nous nous rendons rapidement au câble-école, où l'on nous enseigne les bases: positionnement des mains et des jambes et surtout, comment freiner lorsque l'on arrive à proximité de la plate-forme. Rien de compliqué, on s'élance rapidement sur le câble minuscule à peine surélevé du sol. On devrait tous y arriver. Ensuite, nous embarquons dans un immense camion qui nous amènera tout en haut de la montagne. Le trajet me semble interminable, c'est bien haut tout cela. À la mi-parcours, l'un des guides nous fait voir un paresseux, qui ressemble plus à une grosse boule de branchailles... pas évident à repérer pour les ignares... Enfin, nous arrivons tout en haut, que la tyrolienne commence! Notre petit groupe est accompagné de pas moins de 6 guides et 2 photographes... Sept d'entre eux s'élancent sur le premier câble, le dernier guide nous fait un ultime briefing avant de partir. La petite famille commence. Le papa s'élance. Puis, c'est le tour du bambin de 3 ans. Le guide lui donne un très fort élan pour qu'il parvienne à l'autre bout du câble... on ouvre grand c'est yeux, c'est vraiment intense la force de cette poussée. Suivent ensuite la maman de la petite famille puis le jeune couple. C'est maintenant notre tour! Carl-Philippe se risque en premier. Ensuite, c'est au tour de nos trois filles, l'une à la suite de l'autre. Je suis étonnée de voir ma petite Mélie glisser seule, comme une grande. Il faut dire qu'Ecoglide est très family-friendly et que l'activité est adaptée pour tous. Au besoin, un guide est jumelé à un enfant pour une descente en duo. C'est enfin mon tour!!! Quelle sensation grisante: ce n'est pas un rush d'adrénaline, c'est juste du gros gros fun au-dessus de la jungle à observer des paysages incroyables. Cependant, ma plus grosse surprise je l'ai à la fin du câble. Le groupe n'y est pas?!?! Plutôt, un guide m'attend et me rattache immédiatement à un second câble pour une nouvelle glissage au-dessus des cimes! Et comme le dit l'expression jamais deux sans trois, on enchaîne immédiatement avec un troisième câble. Ceux-ci deviennent de plus en plus haut et de plus en plus long au fil des descentes. L'organisation est rodée au quart de tour. Ce n'est qu'après cette troisième tyrolienne que je retrouve enfin ma petite famille. Tout le monde est conquis, les filles en raffolent!



Nous entamons ensuite la deuxième section de câbles. À partir de ce moment, Mélie doit être jumelée à un guide car son poids ne lui permettrait pas d'atteindre seule l'autre extrémité de la tyrolienne. En chemin, nous avons la chance de nous arrêter sur une plate-forme vertigineuse qui nous offre une vue parfaite sur le volcan Arenal parfaitement dégagé, une rareté à ce temps de l'année parait-il. On arrive ensuite vers les descentes les plus longues et les plus rapides du parcours, dont une tyrolienne faisant pas moins d'un demi-kilomètre de longueur... Faut le faire! Puis, pour terminer en beauté, Maé se retrouve avec le duo de Mélie et de son guide privé pour une dernière descente en trio, la pente abrupte nécessitant de bonnes capacités de freinage. Après un peu plus d'une douzaine de tyroliennes, nous voici revenus au point de départ avec un immense sourire dans le visage. On ne peut résister à la tentation de nous offrir les photos prises par l'équipe de photographes, et wow, ça en vaut la peine. Quels beaux souvenirs!



Il est 10:00 lorsque nous arrivons aux Baldi Hot Springs, situé à deux pas de notre activité de tyroliennes. Le programme pour le reste de la journée est composé de baignade et de détente dans un cadre paradisiaque. Les Hot Springs de Baldi comptent pas moins de 25 bassins thermaux aux températures et aux ambiances différentes, le tout dans un sublime décor de jungle. On est aux anges et nous avons le site presque pour nous seuls vu notre heure d'arrivée. On enfile nos maillot en vitesse et on part à la découverte du site, un bassin à la fois. On se rend vite compte que plus on grimpe sur la pente du volcan Arenal, sous nos pieds, plus les bassins sont chauds. Nous parvenons à la section plus ludique du site, avec trois belles glissades d'eau et un petit parc de jeux pour enfants. Or, nous nous sommes fait dire par plusieurs personnes que ces glissades d'eau si attirantes sont en fait assez dangereuses. Un panneau annonce même une vitesse de 27 miles à l'heure pour la glissade en forme de bol de toilette... Ouf... Carl décide cependant de la tester, au cas où la mauvaise réputation aurait été exagérée. Cependant, à sa sortie de l'eau, il est catégorique: les filles n'iront sous aucun prétexte dans ces glissades, il est même un peu sonné de sa descente. Et c'est alors que nous avons droit à une belle crise de bacon en règle de la part de notre plus jeune qui veut vraiment y aller... Hourra! Nous changeons le mal de place en décidant d'aller dîner au buffet inclus avec notre billet d'entrée. Mais malgré que nous soyons dans un établissement de spa thermal, ici il n'est pas admis de manger en maillot, même recouvert. Il faut être habillé de pied en cap. Nous retraitons alors vers le vestiaire, en bas de la pente, avant de remonter cette même pente pour revenir vers le restaurrant... Génial! Cependant, notre expédition 'changement de maillot' est vite oubliée quand on arrive devant le buffet. Quelle belle invention lorsque l'on voyage avec des enfants! Mélie enchaîne les verres de jus de kiwi tandis que Maé se fait un devoir de tester tous les desserts disponibles. C'est bien rassasiés que nous retournons au vestiaire pour remettre nos maillots détrempés. Si le beau temps avait été de la partie jusqu'ici, et bien la chance nous a quitté et c'est sous un désagréable petit crachin que l'on retourne dans les bains. C'est un tantinnet moins charmant disons. Nous restons dans les bains jusqu'à en être écoeurés puis après un ultime changement de maillot, nous retournons à notre jolie villa. Ce soir, ce sera soirée-cinéma, même les filles en ont eu pour leur quota de baignade pour la journée.



Le 17 août 2022,

Aujourd'hui, le départ est plutôt tranquille, ça fait du bien! On en profite pour aller voir la rivière bordant la propriété et nous avons la chance de voir l'un des paresseux qui habite ici, une espèce de boule grisâtre à la cime d'un arbre. Puis, c'est le départ en direction du Arenal Observatory Lodge. L'endroit est d'abord un lodge-hôtel, mais on peut aussi y acheter un day-pass pour profiter des attractions et des sentiers de l'endroit, le tout pour 15$ par adulte. Et franchement, ça en vaut la peine car le site regorge d'attraits divers: sentiers, chute d'eau, observatoire sur le volcan, musée, tour d'observation, mangeoires stratégiquement placées pour observer les oiseaux, etc. Pour notre part, après un petit tour pour voir les oiseaux colorés, nous nous dirigeons vers la tour d'observation. Sur le sentier, Maé s'exclame qu'elle aperçoit un serpent.... Non mais, quelles sont les chances? On regarde et on ne voit rien, puis après quelques instants, Carl-Philippe aperçoit une bestiole onduler au sol: un serpent. Et pas n'importe lequel: on suspecte qu'il s'agit du fer-de-lance, l'un des serpents les plus commun au Costa Rica, mais surtout, le plus mortel... La matinée commence bien! On arrive ensuite à la tour d'observation, construite pour un maximum de 8 personnes. On doute un peu de la solidité de la chose, mais en voyant un couple tout en haut, on décide de s'y aventurer. La montée est impressionnante car la tour bouge un peu sous nos pas, mais la vue des airs en vaut franchement la peine! On aperçoit rapidement deux sortes différentes de toucans ainsi que des espèces de dindes sauvages (pénéloppes panachées de leur vrai nom). Lors de notre descente, une troupe de singe araignées semble nous attendre en bas, on en profite pour les observer longuement. À côté, un groupe de touristes américains fait plus de tapage que les singes, on se hâte de les laisser derrière nous afin d'avoir plus de chance d'observer d'autres animaux. Et bien nous en pris car on aperçoit un peu plus loin un agouti solitaire, suivi de quelques autres dindes sauvages, et le clou du spectacle, une bonne vingtaine de coatis, d'adorables bébêtes vraiment mignonnnes. Nous nous dirigeons ensuite vers la chute d'eau, digne d'une scène de film de jungle. Les américains nous y ont devancés, alors on ne s'attarde pas trop longtemps. Nous revenons au lodge principal et décidons de nous attabler au restaurant panoramique pour un bon dîner en famille. En plus, nous sommes aux premières loges pour observer le volcan et celui-ci se découvre entièrement pendant le repas. Quelle vue incroyable, on hallucine de si bien le voir, et de si près!



Nous quittons le Arenal Observatory Lodge pour une séance de shopping de souvenirs pour les filles, mon calvaire immanquable à chaque voyage en famille. Carl-Philippe, au moins, aime bien se prêter à ce jeu. Nous filons ensuite vers la ferme de Don Olivo, une petite entreprise familiale qui propose des tours guidés gourmands pour goûter à leur prodution de fruits et de chocolat. À peine débarquons nous de la voiture que notre belle Maé se rend compte qu'elle a oublié son sac-à-dos et une gourde isotherme au Arenal Observatory Lodge. Nous avons droit à une immense crise de colère et de larmes, elle est inconsolable. Le tour guidé commence, le guide fait beaucoup d'efforts pour interagir avec les filles avec ses quelques mots de français. Cet effort est vraiment très apprécié et nous avons la chance de goûter à des litchis rouges et jaunes, des bananes, des ananas, des papayes et un délicieux jus d'orange que l'on boit à même une orange fraîchement cueillie. Le guide nous emmène aussi voir un bébé paresseux qui dort (encore une petite boule de poils). Puis, c'est démonstration de l'extraction du jus de canne (et dégustation), et on poursuit avec un petit verre de rhum. Nous allons ensuite vers la production principale de la ferme, la culture de cacao, et le guide nous montre tout le processus, du fruit dans l'arbre (que l'on goûte, pour faire changement), au processus de séchage. La visite se termine par de bonnes tasses de café et de chocolat chaud, ainsi que par de petits brownies gourmands. C'est l'estomac bien plein que l'on repart vers notre jolie villa. Mais malheur, à notre arrivée, on se rend compte que le crochet manuel très vintage de la porte d'entrée s'est enclenché, impossible de rentrer. Nous sommes embarrés dehors... En prime, il pleut des cordes. J'appelle notre hôte AirbnB à la rescousse, il sera là dans une vingtaine de minutes pour nous ouvrir la porte. Les filles paniquent un peu. Tandis qu'on attend notre hôte, on met la musique à fond et on danse sous la pluie, ce moment de folie aura permis aux filles de se calmer un peu. Notre sauveur d'AirbnB nous fait ensuite une belle démonstration de l'usage d'un ceintre pour débarrer une porte à la barrure un peu archaïque, on le remercie chaleureusement. Puis, c'est séance de baignande, suivi d'un souper de Kraft-Dinner-local-pas-au-goût-des-filles. Il faut dire que le choix dans les épiceries est aussi limité que dans les restaurants, mais tant pis, Pura Vida!

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Photos

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