1- Is there someone speaking english?


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Asia
December 5th 2010
Published: December 8th 2010
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29 Novembre, 10h00 am, nous débutons les étapes qui nous mènerons lentement vers Bangkok, notre chère "home sweet home" de l'Asie. Tout s'enchaine parfaitement. Nous survollons pour la sixième année consécutive, Montréal et sa nature morte, annoncant les grands froids et les bordées de neige de l'hiver nord-américain! Nous sommes déjà en fil pour le deuxième vol, celui qui relie New-York(JFK) à Beijing, en un peu moins de quatorze heures de trajetl. Le vol CA982 se déroule comme un charme, à peine quelques turbulences dans la dernière heure. Un petit avant-goût des turbulences qui nous attendaient au sol!!!

Bon à l'attaque! Nous devons passer à l'immigration chinoise, récupérer nos bagages, ré-enregistrer ceux-ci au comptoir de Air China, passer la sécurité et finalement se rendre à la porte E29 du terminal C. Le tout en moins d'une heure! Nous réalisons l'ampleur du terminal C, après vingt minutes de course folle afin de trouver le carrousel numéro 35, pour récupérer nos sacs à dos. Un agent tente de nous expliquer dans un anglais quasi inexistant qu'il faut remplir le formulaire d'entrée pour avoir accès aux carrousels qui sont de l'autre côté de l'immigration. Nous sommes donc en ligne et tapons du pied au fil des minutes qui s'écoulent trop rapidement! Arrivés au comptoir, l'agent nous informe que nous devons remplir également le formulaire de sortie, puisque nous sommes en transit! Nous devons refaire la ligne!!! Nous retapons une fois de plus, du pied!!! Nous y sommes presque, quand un chinois passe devant nous, accompagnant une dame en chaise roulante et nous dit "thank you" avec un immense sourire!? SEB:- Euhmm thank you for what sir? We are on rush, so do the queue too! Le chinois reprit sa place, un peu moins souriant, oups. hihihi!

Nous sommes désormais dans le "Air train", avec nos sacs sur le dos, se dirigeant vers la section international du terminal C, il reste à peine 15 minutes avant le decollage du vol CA979, à destination de Bangkok. Nous courrons toujours. Nous dépassons tout le monde a l'immigration en pointant l'heure de notre vol sur notre carte d'embarquement. A bout de souffle, nous arrivons a la sécurité, une fois de plus, on nous cède le passage, mais il y a un hic!!! Nous avons toujours les bagages qui doivent se rendre en soute. Les agents insistent pour que nous mettions les sacs sur le tapis roulant, nous tentons d'expliquer que nous devons passer par Air China, mais pour eux, nous parlons definitivement "chinois"!!! Ils commencent a ouvrir les sacs et trouvent évidemment canif, shampoing, rasoir, crème, etc. MC:- Sir, scuse me sir, we need to check-in our bag with Air China. We go back sir, no let it here sir. Give me my stuff, no don't keep it. Rouge écarlate criant désespéremment: -Is there someone speaking english please!!! Aucune réponse ne survient, c'est incroyable! En catastrophe nous exigeons, pour ne pas dire, arrachons des mains de la sécurité le plus d'effets personels possible en rebroussant chemin. De toute façon, il est trop tard, nous avons définitivement manqué le dernier vol. Nous aurons au moins l'honneur d'avoir tout tenté!

Heureusement, la compagnie aérienne, loge tous ceux qui, comme nous, ont manqué l'avion, dans un hôtel a proximité de l'aéroport dont le nom nous est impossible de prononcer! Nous avons droit au buffet moins qu'inspirant, qui semble être un restant de banquet que personne n'a daigné manger! Dans notre chambre glaciale, nous écoutons la télévision en chinois, jusqu'a ce que nous sombrions dans le sommeil, blottis dans le même lit simple. Nous arrivons donc a Bangkok vingt-quatre heures plus tard que prévu... Enfin, nous y voila!

Nous voici, encore une fois, assis sur ces fragiles bancs de plastique dans une des rares ruelles tranquilles de Bangkok. Nous attendons notre soupe parfumée préférée. La jeune thailandaise est toujours au poste, souriante comme a l'accoutumée. Tous les jours, elle fait sauter des ingrédients savoureux pour quelques Bahts*. Les thais, comme elle, qui ont la chance d'établir leurs petits comptoirs a nourriture, dans ce quartier touristique lucratif de Bangkok, semblent apprécier leur chance... ils y sont année après année. Même les touristes qui déambulent dans ces rues délabrées, nous sont familiés. Le regard errant, les yeux fatigués, nous dégustons notre Tom Yam* et tentons de contrer les effets indésirables du décalage horaire: traverser 12 fuseaux horaires, en quelques heures seulement, n'a définitivement rien de naturel et ça se sent!

Il n'y a pas encore 12 heures que nous sommes débarqués de l'avion et déja le plan de match est remis a l'étude! Autrefois ces remises en questions nous auraient quelque peu déstabilisées, pour ne pas dire, irritées. Cette année, un vent d'acceptation et de résignation plane dans l'air. Serait-ce la trentaine, le yoga ou peut-être nos quelques années consécutives de voyage à long terme. Une chose est claire, notre avidité de découverte semble s'être modérée. Loin d'être désintéressés de la découverte, mais plutôt un peu plus sages vis-à-vis notre façon de découvrir! Enfin, d'un commun accord, nous focusserons cette année sur l'appréciation de chaque moment et de chaque endroit, plutôt que sur la quantité de destinations.

Finalement, pour ceux qui n'ont pas encore été mis au parfum, voici l'esquisse de notre projet 2011. Le premier mois devait avoir lieu au Bengladesh: nous écrivons "devait" parce qu'il est sérieusement remis au ballottage. Pour le moment, la seule chose qui est sur c'est qu'un vol nous mènera de Bangkok à Calcutta le 6 décembre et que nous sommes attendus le 9 janvier 2011 a Neyyar Dam dans le sud de l'Inde. Nous sommes inscrit dans une retraite de yoga d'une durée de 30 jours, visant à se recentrer sur nous-même, à accroître notre souplesse physique et mentale et, ultimement, obtenir un certificat nous permettant d'enseigner cette discipline enrichissante. À la fin de ce voyage spirituel d'un mois, nous reprendrons la route vers l'Hymalaya pour aller explorer la culture et la géographie accidentée du Népal. En somme, voila l'itinéraire et comme nous l'avons déjà dit plusieurs fois dans les années antérieures: voyons maintenant ce que la Vie nous réserve comme surprises!

Les 2 Trotteurs

P.S. Nous sommes désolés pour les quelques accents manquants!!!

Bath: la devise du pays. 29.20 baths=1.00 cad
Tom Yam: soupe épicée, parfumée au gingembre, a la citronelle et aux chilli

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10th December 2010

un petit coucou
Salut a vous deux.je suis tres content de vous envoyer un petit bonjour .juste pour vous dire que je travaille presentement avec sharon au pere gedeon .j'ai le plaisir de rencontrer le petit monde que tu m'aivais parle.et je voulais te souhaiter une bonne fete en retard et pour marie on s'en reparlera un peu plus tard.en attendant
10th December 2010

Wow quel périple !!!
Ouf !!! je suis essoufflée juste à vous lire... quelle aventure rocambolesque !!! en même temps, ça devait être énervant et en même temps ça devait être drôle de voir votre visage changer de couleur à mesure que les minutes s'écoulaient et que le chinois ne finissait plus de fouiller dans vos bagages.... quelle horreur.... je suis contente que vous vous en soyez finalement tirés indemnes. Une bonne nuit de sommeil après ça devait être grandement appréciée. xx

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