AO NANG - PHATTALUNG


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February 4th 2018
Published: February 4th 2018
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De retour en Thaïlande, j’arrive de nuit à Khao Lak, étape sur mon chemin vers Ao Nang. Khao Lak est une longue plage « réputée » avec vie balnéaire (restaurants, bars et boutiques) en arrière sur la grande route, tout ce qu’on peut (ne pas) aimer de la Thaïlande. L’accueil à l’hôtel Seafan est très bien (750 THB). Je retrouve la « civilisation » vacancière, ça fait très peur après la sérénité birmane. En 10 jours dans ce coin lointain de Birmanie, j’ai dû voir une vingtaine d’occidentaux. J’en croise 100 fois plus ici en un rien de temps !

Bain de mer chaude avant de partir. Les resorts sont bourrés de russes, ce n’est pas bon signe. Femmes bourreletées au regard brillant et assassin, hommes trapus, moule-bites serrés et débardeurs collés à la peau, ils n’hésitent pas à exhiber muscles et bide, ainsi que tatouages. La grande classe. La réceptionniste me dit qu’ici, les russes, ça va, ce qui n’est pas le cas de ceux qui vont à Phuket. Alors Phuket est définitivement rayé de ma carte, en plus de nos rebeux qui s’y pressent pour mener la vie hors de tout égard envers les thaïs à leur service et se taper de la gonzesse à la chaîne… Pas de racisme évidemment, c’est la concentration irrespectueuse des genres qui me gêne, envahissante… Alors pour peu que les chinois rappliquent, arghhhh.



Je retrouve Viwan à Ao Nang. Ao Nang est une station balnéaire classique de la Thaïlande. Elle se trouve dans l’écrin majestueux de la province de Krabi et ses pitons rocheux karstiques incroyables qui semblent être surgis de terre (ou de mer) de façon très brutale et verticale. La plage de Railay est à 15 minutes en bateau.

J’ai quitté Ao Nang au mois de juin dernier, en basse saison et avec une météo aléatoire, beaucoup de pluie. Ce que je vois aujourd’hui, au mois de janvier, est tout autre, bourrée à craquer, bateaux à touristes à profusion directement sur la plage, immense diversité d’hôtels enregistrant check-in et check-outs à longueur de journée, échoppes de souvenirs n’interrompant leur activité sous aucun prétexte. Ça me donne le tournis, j’ai du mal à imaginer ce que ce doit être à Koh Pipi, Koh Lanta, Koh Samui ou Phuket ! Mais c’est qui tous ces chômeurs du monde entier qui viennent se retrouver là en plein mois de janvier !



Viwan m’emmène dans la province de Phattalung, 200 kms plus au sud, sur la côte est, l’objectif est un trip kayaking en eau vive, hors des guides à farangs. Sur la route, Viwan met sa playlist de chansons d’amour sirupeuses et tristes, « I love you so much I can’t say… », « I can’t live without you anymore…, « take me to your heart, take me to your soul… », parfois c’est un peu chiant de comprendre l’anglais.

Nous atterrissons dans une espèce de bout de monde, où l’activité semble réservée aux thaïlandais qui connaissent. Dans un parc national. Hôtel en bord de rivière, environnement excellent, rivière en contrebas, mais chambre basique pour son prix (1.000 THB, soit 25€). Au moins nous serons sur place pour le kayaking. On mange pour rien (370 THB – 9€ avec 3 grandes bières).

A la prison de Krabi où Viwan travaille à l’aide des drogués, c’est ce que je comprends en tout cas, une nouvelle boss mène la vie dure aux salariés, engendrant stress et démotivation des employés autrefois enthousiastes, des petits patrons cons, il y en a partout !

Le kayaking est sympa, nous sommes en semaine, il n’y a personne, rames et bateau un peu lourds mais c’est ok, quelques passages difficiles mais je ne chavire pas ?

Transfert pour Phattalung, très bel hôtel à 780 THB (20€). Plus les hôtels sont chics, moins le personnel semble concerné, ici c’est un peu glacial, mais on s’en fou, on ne va pas dormir avec le personnel ! Non loin de Phattalung, il y a le très grand lac de Songkla qui longe la mer. Le Thale Noi (petit lac) lui est accolé au nord. Nous allons y faire un tour, en repérage. C’est un endroit très protégé où des quantités d’espèces d’oiseaux viennent nicher. La lumière de fin de journée lui donne de beaux reflets.

Quelques maisons sur pilotis reliées par des passerelles sont des hébergements, pas mal !

Une maison abrite un institut de massage, fenêtres ouvertes, courants d’air bienfaiteurs. On s’y colle, c’est pas cher, 120 THB l’heure (3€) alors que c’est 300 THB pour les touristes de Khao Lak et 250 THB pour ceux d’Ao Nang. Parfois je me demande ce qu’on a bien pu mériter pour se faire triturer et torturer de la sorte, ça frise le sadisme, mais bon, on l’a voulu, ce massage est très dur mais excellent.

Steak house en ville, je m’offre un cordon bleu façon thaïlandaise, bien fait mais un peu lourd, à 21h15, le restaurant ferme !

La balade de 2 heures (600 THB en long tail boat) sur le Thale Noi est très chouette. Les brochures vantent le lac recouvert de fleurs de lotus roses, c’est vraiment très joli, mais les fleurs sont écloses en mars seulement, il faudra revenir ! Le bateau trace, les pélicans, ibis, hérons et cigognes (en tout cas les oiseaux qui y ressemblent) s’envolent à notre passage, les buffles montrent qu’ils sont un peu gênés, mais sans plus. Vraiment bien. En dehors des sentiers battus, le Lonely P n’en parle même pas, et très peu de cette région.


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