Katmandu to Pokhara, Népal ( Fat Rat, Flat Blatte )


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Asia » Nepal » Kathmandu » Thamel
April 5th 2007
Published: February 13th 2013
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De retour du trek. Maintenant à Katmandu.



5 avril:

J’ouvre les yeux.

C’est un klaxon qui m’a sorti de mon sommeil.

Nous sommes dans un penthouse d’un Guest house minable du quartier Thamel à Katmandu.

Ça fait de l’écho ce matin quand on baille.

Ici, on peut finalement éparpiller notre linge dans la grande chambre et s’étirer sans frapper l’autre.

Le prix en est dérisoire : 3.25$ la nuit, divisé en deux. Wow!

Mais comme tout n’est pas parfait, il y a donc un petit (!) hic qu’on ne nous avait pas mentionné à notre arrivé au Guest House. C’est que l’endroit à un solide problème… d’infestation. En effet, quand la nuit tombe, on se fait visiter par des dizaines de coquerelles bien nourries qui explore notre chambre en famille. Elles sont immenses, à la limite d’être des mammifères.



On a manqué d’électricité pendant trois heures hier soir. On a dû chasser les gros insectes avec nos lampes-de-poche. Non mais il fallait nous voir faire le carnage, dégoûté devant la grouillante vermine.

Splat! faisait ma gougoune au moment de l’impact.

Je vous l’assure, on a vraiment dormi sur le qui-vive la nuit passée…



Après une journée de fouinage dans la très touristique capitale, on tente de se procurer des billets de "tourist-bus" pour Pokhara, toujours au Népal. Mais tout est complet. Ce sera Impossible de partir demain. On doit donc changer notre plan et passer une autre journée à Katmandu. Je suis bien d’accord mais c’est le budget qui va en prendre un coup.



Le soleil se couche.

On retourne à notre nid à bestioles.

On se fait une courte chasse à la coquerelle avant le dodo.

Malheureusement, les cries aiguës à Marilou sont inefficaces pour les faire fuir.



Note à Moi-Même :

Toujours regarder au fond de ses gougounes avant d’y mettre le pied.



6 avril:

On se lève à 7H00 Am. Le trek des derniers jours nous a habitués à ouvrir les yeux de bonne heure.



Alors qu’on sort du Guest House, on enjambe un rat obèse et aplati sur le sol poussiéreux. Ce n’est pas le premier rat mort qu’on voit. Mais je sais que celui-ci aura disparu dans quelques heures. Les népalais nettoient leurs rues... contrairement aux indiens.



On visite d’abord le zoo de Katmandu. Ce sera notre sixième zoo en autant de mois.



On visite ensuite Pashupatinath, le plus grand site sacré hindou au monde. Il est au Népal ça l’air, et non pas en Inde.

Holy Men, charmeurs de serpents, singes mangeurs de fleurs, quêteux et vaches sacrées. Tout est ici! Pas besoin de supporter l’Inde quand on peut venir au Népal et retrouver un peu le même cirque.

On assiste ici à notre première crémation. On n’aura pas besoin d’attendre à Vârânasî finalement.

Devant nous, il y a un corps qui se consume sur une scène en billots de bois.

Fumée noire de chair qui brûle.

La famille du défunt semble calme et sereine. L’Âme de l’être cher n’a pas réellement disparu. Elle n’a qu’été relancé dans le cycle de la vie.

Tout est question de Karma.



Et puis on termine notre journée par la visite de trois immenses statues bouddhistes dorées au Amitaba Buddha Park.



Ouf.

Mais quelle journée de découverte!

Je suis plus que content de ne pas avoir pris le bus pour Pokhara ce matin finalement. On aurait vraiment passé à côté de beaucoup d’étrangetés!



On quittera réellement Katmandu demain matin. On a nos billets de bus pour Pokhara en main cette fois. Il ne s’agit que de se lever à l’heure… c’est-à-dire à 6 heure du mat!



7 avril:

On cogne à la porte de notre chambre infestée....

Wake up call.

Bingo! On ne nous a pas oubliés ce matin.... mais il est 5H00 Am et non 6H00 Am.

Bon.

Je me dis qu’il vaut toujours mieux d’être trop tôt que trop tard.



On embarque dans le bus et on part pour Pokhara. Il est alors aux environs de 7H00 Am.



La conduite ici est encore plus folle qu’en Inde. Les népalais n’ont aucune conscience du danger de la route. On croise des voitures, des camions et des bus accidentés le long de la voie trouée. On évite de justesse un face à face avec un "city bus" alors que le chauffeur dépasse dans une courbe….

…et puis on égratigne quelques enfants qui jouent imprudemment sur le bord du chemin…

…et puis on contourne des buffles insouciants qui traversent la route sans regarder aussi….

Aïe aïe aïe!



C’est après 1 flat (le quatrième en trois semaines) et 1 bris mécanique qu’on arrive finalement à Pokhara.

On sort d’un huit heures et demie d’effrayante conduite en montagne.

Ma concentration est complètement brouillée par les transports.

J e su is m êl é.

Le pire qu’on pourrait m’offrir serait de jouer une game d’échecs.



Où est mon lit? ... ah oui... il est dans la chambre!



Etienne X le srambled egg


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