Diwali

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Mardi je suis allé pour la première fois dans le quartier indien de Kuala Lumpur, Brickfields, pour assister à la fête indienne de Deepawali (ou Diwali). Festival de la lumière qui commémore la victoire du bien sur le mal.

Trois arrêts de monorail et me voilà en Inde! Un vrai choc m’attend, visuel, auditif et olfactif. Des femmes tressent des colliers de fleurs à tous les coins de rue, des marchands vendent les pâtisseries de circonstance, les speakers alpaguent les clients, des haut-parleurs crachent de la musique indienne à fond...Beaucoup de femmes sont en Sari et les enfants se font dessiner des motifs au henné.

Au bout de la rue un show financé par la municipalité est rediffusé en live à la télévision. Un quatuor de présentateur introduit les artistes qui reproduiront les thèmes classiques du cinema bollywoodien. L'amour contrarié, le couple sulfureux...et tout cela servi par des chorégraphies au millimètre.

La palme revient tout de même aux indiens à moustaches déguisés en robots (type magicien d'OZ) pour une version indienne de Gangnam Style, car le ridicule ne tue pas!

Ce qui m'a étonné à mon arrivée en Malaisie c'est ce mélange des cultures: des Chinois, des Indiens, des Malais qui vivent en harmonie. Bien sûr tout n’est pas rose, mais chacun trouve sa place dans la société. Pour cela les traditions jouent un rôle primordial car les fêtes de chaque communauté sont traitée sur un même pied d’égalité et déclarés fériées, à cette occasion l’état organise des évènements et favorise le dialogue entre les Malaisiens.

Je ne peux m'empêcher de penser à la France et à la leçon de vivre ensemble que l'on pourrait en tirer. Car c'est en partie l'atmosphère xénophobe et l’islamophobie qui nous ont poussés au départ moi et d'autres expats. Il faut rétablir la paix sociale en réintégrant les minorités à la république dont ils font partie intégrante et une fois ce climat nauséabond passé on pourra résoudre tous ensemble les vrais problèmes de la France !

Plus de photos en bas!

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