Le Blue Lagoon

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Coucou.

Situé à 6 kilomètres du centre de Vang Vieng, le Blue Lagoon n'est ni une boîte de nuit tropézienne, ni le titre d'une superproduction laotienne mais tout simplement un espace dédié à la détente au bord d'un mini-lac. Au-dessus, la grotte de Tham Poukham qui abrite un Bouddha couché dans sa première salle mais, à condition d'être bien équipé, on peut en fait y explorer plusieurs salles. Nous, nous n'en aurons pas le temps, alors on se contentera de la première salle.

Avec Alex, nous voilà donc partis en vélo jusqu'à ce fameux Blue Lagoon dont tout le monde nous avait vanté les charmes mais dont on ne savait pas du tout ce que l'on allait trouver. Déjà, on a du mal à trouver la bonne route (y'a bien quelques panneaux, mais en les suivant, on se rend compte qu'on tourne en rond) et après avoir demandé notre chemin à plusieurs personnes, on part confiant sur une route caillouteuse et poussiéreuse à souhait et c'est là qu'on se dit qu'on a bien fait de louer des VTT. En chemin on passe devant quelques maisons d'où l'on entend sortir les traditionnels "hello" des petits Laotiens. On avance confiant, vous disais-je, jusqu'à ce qu'on tombe sur un nouveau croisement. Mais là plus de panneaux et plus personne pour nous renseigner. Ça va donc se jouer à pile ou face et comme souvent dans ces cas-là, on n'a pas de chance au tirage... Au-moins, ça nous aura permis de voir de beaux paysages, des montagnes karstiques comme dans la baie d'Along (sauf que là, elles ne sont pas au-milieu d'une baie, hé, hé) et même une petite grotte traversée par une rivière souterraine. On a aussi regardé les vaches passer. Une fois n'est pas coutume! Ici, elles ne sont pas dans les champs à regarder les trains passer (d'ailleurs, il n'y a pas de trains par ici) mais se promènent sur la route en toute liberté et si on ne veut pas se prendre un coup de corne en passant au-milieu du troupeau, c'est pourquoi il vaut mieux inverser les rôles et les regarder passer. Un peu plus loin, on s'arrêtera à un nouveau croisement pour se désaltérer et faire un check sur la route et des Français rencontrés là par hasard nous confirmerons ce que nous pensions bien. Nous ne sommes pas sur la bonne route... Demi-tour donc et retour au premier croisement pour prendre l'autre route. En effet, un peu plus loin un panneau nous confirme que nous sommes bien sur la route Du Blue Lagoon. Si seulement le panneau avait été placé au-niveau de l'intersection et non après...

On finit donc par arriver au fameux Blue Lagoon qui s'avère n'être qu'un morceau de rivière plutôt qu'un lac avec des petits stands pour la détente ou le bronzage. On paye l'entrée au site (et oui, comme en France tout se paye ici) et on s'aperçoit que s'il n'y a pas de lac, les eaux sont quand même d'un bleu turquoise. Certains s'y baignent, d'autres y flânent sur une grosse chambre à air pendant que les derniers s'amusent à sauter dans l'eau depuis la branche d'un arbre. Nous, on repère très vite le terrain de pétanque et on ne résistera pas à une petite partie. Très vite, on sera rejoint par 2 Françaises. Ce sera filles contre garçons et comme souvent les garçons l'emporteront... Ensuite, nous montons donc à la grotte. C'est compris dans le prix d'entrée. La pente est raide et on est parfois bien content de pouvoir s'accrocher aux rambardes en bambou installées ici et là. Après quelques minutes de rude montée, nous atteignons donc l'entrée de la grotte et y découvrons le Bouddha couché. Il y a une ouverture dans la grotte et à une heure bien précise (à priori au coucher du soleil mais nous y étions à ce moment-là et nous ne vîmes rien, ou alors nous partîmes trop tôt), un faisceau de lumière vient éclairer le Bouddha. Effectivement, il vaut mieux être bien chaussé pour explorer la grotte et comme la nuit va bientôt tomber et que nous devons encore faire le chemin inverse avec nos vélos sans lumière, on ne s'y aventurera pas. Le retour se passera bien puisque maintenant on connaît la route...

Vivre Ses Rêves.

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