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Published: January 12th 2014
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Bonjour.
Quatrième et dernier jour. On s'arrête à une dizaine de kilomètres de Paksong à Tad Yuang et on y rencontre M. Inpong, un homme fort sympathique qui a passé 50 années de sa vie en France et continue d'ailleurs d'y résider quand il n'est pas "en vacances au Laos" comme il le dit lui-même. Il est également et surtout très affable. On lui a demandé s'il pouvait nous faire visiter sa plantation, ce qu'il a accepté avec plaisir. Il a commencé la visite par le séchage du café puis très vite nous a montré ses très nombreuses plantes (citron vert, combava, haricot, piments, poivre... et même un olivier qu'il a ramené de France). Il nous a expliqué que si le piment poussait dru, il était plus fort. Il a parlé, beaucoup parlé, a raconté sa vie, nous a posé des colles sur la géographie et l'histoire de France qu'il semble mieux connaître que nous puis nous a montré ses caféiers centenaires. Il cultive 3 types de café, l'arabica, le robusta et ce qu'il appelle le café français, celui que les Français ont importé au Laos à l'époque où ils en avaient la protection. Visite très intéressante et très enrichissante
mais qui nous aura quand même "coûté" 2 heures sur notre emploi du temps et qui ne nous en aura pas appris beaucoup plus sur la cueillette et la torréfaction du café. Ensuite on descend à Tad Yuang, à la base, on est quand même venu là pour çà. Joli cadre et jolie cascade une fois de plus. On mange un morceau dans le restaurant de M. Inpong et on file à Tad Fan, à seulement 2 kilomètres de là. Tad Fan est considérée comme la cascade la plus haute du Laos. Elle dégringole dans une gorge vertigineuse de 200m de profondeur, au cœur de la jungle luxuriante de Dong Hua Sao, l'une des réserves naturelles les plus riches en biodiversité du pays. Une fois de plus, on ne la verra que de loin. Il y a bien un chemin qui y descend mais très dangereux et surtout pas balisé. Vaut mieux pas s'y aventurer seuls. En fait, le mieux si vous y allez un jour, c'est de prendre un guide et de rejoindre Tad Fan depuis Tad Yuang (ou inversement) par la jungle. On finira notre journée par... une cascade, mais oui. Tad Champi, très jolie aussi où il
est facile de passe derrière et où on peut se baigner. Après celà, on rentrera à Pakse et on s'offrira une petite bière au bord du Mékong couleur soleil couchant avant de ramener les scooters.
Le Plateau des Bolovens est une excursion à ne pas manquer. A part la ville de Luang Prabang, classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, les villes laotiennes que nous avons visitées ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Beaucoup de villes ont un passé colonial mais les traces de ce colonialisme disparaissent peu à peu ou ont disparu et les villes ne présentent donc plus un grand intérêt. Cet avis n'engage que moi. Peut-être que je n'ai pas approfondi suffisamment ou que je n'y ai pas passé assez de temps? Quoiqu'il en soit, dès que l'on sort des villes, on tombe sur des paysages magnifiques, des villages ethniques et authentiques et des habitants très sympathiques à la quiétude légendaire. La seule frustration, c'est qu'en scooter, entre les gens qui roulent en sens inverse ou qui doublent n'importe où, les trous sur la route, les vaches, cochons, poulets, chiens qui traversent devant vous et les gamins au bord de la route, on peut pas trop
quitter les yeux de la route et profiter du paysage.
Le Laos est en train de changer. On ne ressent pas la misère, même si elle est présente. Cela construit de partout. Alors Mesdames, Messieurs, si vous rêvez de Laos et d'authenticité, dépêchez-vous de venir...
Vivre Ses Rêves.
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