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Cela fait 17 ans que je rêvais de retourner en Asie, pour retrouver cet accueil chaleureux et ces visages accueillants. Je ne suis pas déçue à Bali. L'île est un beau mélange de culture orientale avec tout le confort occidental. C'est probablement pour cela que tant de touristes choisissent Bali comme destination de voyage.
A Bali, les mobylettes et les scooters sont les rois. On voit d'ailleurs très peu de voitures, sauf celles des touristes. Les rues sont occupées par des minibus, des pickups et des 2 roues. Le code de la route est très approximatif. Je m'en rend compte dès le deuxième jour, lorsque je loue un scooter pour explorer le sud de Bali. Le code de la route: serrer à gauche et serrer les fesses !!! C'est à peut près tout ce que je sais de la conduite en Indonésie. Et le secret bien sûr: le klaxon. C'est lui qui fait la loi; coup de klaxon pour doubler, pour tourner, quand ça ne va pas assez vite, au feu, et surtout pour signaler sa présence aux voitures qui doublent hasardeusement. L'avantage du scooter, c'est qu'on peut slalommer entre les voitures dans les embouteillages, et se retrouver sur les
starting block au feu rouge, la main sur l'accélérateur et 50 mobylettes prêtes à partir à toute pompe.
Je me base à Kuta, probablement la ville la plus touristique de Bali où les mobylettes se faufilent dans de minuscules rues, les touristes se relaxent sur la grande plage de sable blanc et où on est sans arrêt arrêtés par des vendeurs. Je ne suis pas là pour lézarder sur la plage et je pars explorer la péninsule du Bukit en scooter. Le temple d'Ulu Watu est perché sur la falaise et peuplé d'une ribambelle de singes qui n'ont rien des petites bouilles idylliques des cartes postales. Ce sont de fins voleurs prêt à attraper tout ce que le touriste, ému par leur petite tête angélique, laissera à leur portée: boucles d'oreilles, bracelets, papiers, casquettes et surtout... lunettes ! J'en ai déjà fait les frais en Thaïlande donc lorsque l'un d'entre eux essaie d'attraper mes lunettes, je suis préparée et le repousse rapidement ! Je prend une petite pause près de la plage d'Ulu Watu, où se retrouvent les meilleurs surfeurs de Bali, devant des curieux confortablement assis dans de petits bars sur la falaise, avant de m'installer sur une
autre plage où sévissent de nouveau les petits voleurs poilus qui vident les sacs des baigneurs. C'est ainsi qu'on voit des paréos voler dans les arbres !
Un autre jour, toujours sur mon scooter, je pars pour le temple hindouiste de Tanah Lot, l'un des plus visité de Bali. Il est sur la mer et les amoureux se retrouvent ici pour le coucher du soleil. Il y a beaucoup de monde et je m'éloigne en direction d'autres petits temples où les locaux sont en pleine cérémonie.
La chance me sourit lorsque je visite Denpasar. C'est la parade d'ouverture du "Bali Arts Festival", et des danseurs venus de toute l'Indonesie paradent sous les yeux ebahis de touristes et des officiels. Un apercu de la culture Indonesienne, haute en couleur !
A Bali, la barrière de la langue ne se fait pas trop sentir. De nombreux indonésiens parlent anglais, mais dès que je m'éloigne un peu des endroits touristiques, en allant sur de petits marchés ou dans des "warungs" (petits restos), j'apprend mes premiers mots, principalement dans le but de savoir ce qui va atterrir dans mon assiette !
Je ne reste pas seule très longtemps à Bali
puisque des voyageurs de marque se sont invités dans mon périple: mes parents ! Nous nous retrouvons à Ubud, petite ville à l'intérieur des terres. Ubud, c'est tout ce que j'avais imaginé de Bali. Beaucoup de verdure, des rizières à perte de vue, la forêt luxuriante et des hotels charmants à l'architecture hindouiste typique. Un endroit calme pour se relaxer, se promener, assister a des spectacles de danses balinaises et profiter des massages balinais !
Nous logeons à coté de la "Monkey Forest", dont le nom en dis long. Cette forêt appartient aux trois clans de singes qui y résident et lorsque l'on s'invite dans leur lieu de vie, hors de question de s'aventurer hors des chemins de pierre qui relient les différents temples hindouistes sous peine de se faire attaquer par un singe territorial ! Ils passent leur journée à se faire nourrir par les touristes quand ils ne sont pas en train de se reproduire (il y aurait 95 adultes pour 170 petits) ou de se faire enlever les puces par leurs congénaires.
Depuis Ubud, il est facile de partir explorer l'intérieur de Bali. On part en scooter vers le nord, en direction du volcan Gunung
Batur, l'un des complexes volcaniques actifs de Bali. En chemin, on s'arrête dans une plantation de café pour gouter le célèbre Kopi Luwak, ce café dont les graines sont mangés par un "Luwak", animal de la famille des furets. Le Luwak ayant un odorat très développé, il choisit uniquement les meilleurs graines de café et lorsqu'elles sont digérées, elles sont récupérées dans les crottes, lavées puis consommées! On dit que c'est le meilleur café du monde, et c'est aussi le plus cher. Le café est préparé à la turque ici et donc j'ai du mal à sentir le goût si spécial.
Un autre jour, on se dirige vers le village de Lebih, sur la cote est de Bali. On sent bien qu'ici il y a peu de touristes. Personne ne parle anglais et on nous regarde comme des extraterrestres. Sur la plage, on trouve un petit resto dans le sable qui nous servira de l'excellent poisson.
Quelques jours de tranquilité plus tard, il est temps de partir "à l'aventure", un peu plus en dehors des sentiers battus. Pour cela, direction Java !
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Moumite
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Souvenirs, souvenirs
Nous venons de consulter ton blog avec annick. Que de bons souvenirs... Je vois que tu as bien travaillé depuis notre départ. Nous pensons bien à toi. Grios bisous de nous trois. Poupy, Annick et Moumite