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Published: March 6th 2014
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3-4 mars
(Kuta, île de Bali, Indonésie)
On est en basse saison à Bali. Il y a trop de commerces pour le peu de touristes dans les quartiers.
Les gens sont insistants: "Come my shop! Come my shop! Welcome my friend! Want Foot massage? Rafting? Look my shop!"
Ça me rappelle décidément la Thaïlande tout ça.
Alors que je me fais dorloter sur une table de massage (5$ pour 1 heure. Qui dit mieux?), une balinaise s'offre pour me couper les ongles pour quelques dollars... et une autre veut m'épiler la poitrine... et l'autre qui veut me pédicurer aussi... tout en même temps!!
"Haircut? More handsome man with haircut."
À la nuit tombée, l'artère principale s'envenime et la fête s'allume comme un feu. Chaos. La frénésie s'empare des bars et des clubs plus bruyants des uns aux autres.
"Hashish? Magic Mushrooms? Cocaïne? Viagra? Cialis? Amphetamines? Lady?" qu'on me propose sur la rue. Les jeunes vacanciers majoritairement australiens, eux sont partout totalement brouillés par l'alcool et les drogues.
Alors que j'arpente une ruelle achalandée, un jeune balinais éméché s'approche et m'offre ce qui semble être de la
cocaïne...
et un autre s'approche...
et puis un autre arrive...
et tous me tendent la main avec leur poison...
je suis encerclé...
et puis je surprend le premier à fouiller le fond de ma poche alors que les autres attirent mon attention.
Piège à cons!
Je m'en aperçois et repousse heureusement le voyou... avant qu'il ne me vole mon paquet de gomme.
Damn.
Bref… comme je disais précédement, c'est à cents lieux des montagnes de la Nouvelle-Zélande tout ça.
…
Il y a ici une tres longue plage en croissant qui longe l'Océan indien. Les surfers viennent ici par centaine pour braver les imposantes vagues du large. C'est que c'est l'attraction principale ici, la plage.
La plage... mais aussi de s'arracher la face toute la nuit dans les bars bruyants du quartier où une clientèle louche d'indonésiennes cherchent la courtisanerie.
Voilà.
...
Alors que j'écris ces lignes, je suis assis paisiblement sous le toit conique d'un restaurant.
Il est 10h10AM.
Je sent la sueur perler sur mon corps et humecter mon t-shirt bleu.
Et je ne fais rien d'autre que pousser mon
crayon.
C'est le début de la journée et déjà, c'est une chaleur coupe-faim, une chaleur quasi mal de coeur qui pèse sur Bali.
Il faut éviter le soleil accablant de 10h00 à 16h00 en cette saison.
Et puis boire bouteille d'eau sur bouteille d'eau ici...
...entrecoupé de bière
Bintang bien sûr, qui sont à très très peu de frais sur les terrasses ou dans l'ombre des bars tranquilles.
En fait, tranquilles jusqu'à la tombée de la nuit vous savez, là où la folie reprend du service.
Bref.
C'est comme une roue qui ne cesse de tourner tout ça.
C'est comme un manège qui nous amuse au premier tour... mais qui finit immanquablement par nous étourdir un peu trop.
Mais heureusement, je peux m'éclipser de la cohue nocturne en allant me réfugier dans la piscine de mon hôtel où il semblerait que je sois le seul à aimer s'y baigner.
Personne aux alentours ce soir, sauf les deux vieux allemands qui viennent de quitter le bassin.
Je me retrouve donc seul à faire l'étoile dans l'eau chlorée en essayant de suivre du regard les chauves-souris qui voltigent et qui s'accrochent les pattes sur l'eau tout près de ma baignade.
Je suis sous la demie-lune du ciel de
Bali.
La lune est pleine parfois.
Mais ce soir, l'astre est définitivement bridé.
Demain: départ pour
Ubud.
Notes à Moi-Même:
1- Toujours prendre une douche après un massage à Bali. Sinon l'huile nous fait frire sous le soleil.
2- Ne plus jamais demander si l'eau est froide dans une piscine à Bali.
3- Avertissement sur le bord de la piscine: Do not swim on the period.
Etienne X
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