Udaipur (ou la Cité des Eaux)


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December 2nd 2006
Published: January 2nd 2013
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2 déc: (de Jodhpur à Udaipur)



Je suis congestionné, poumons grafignés. C’est à cause de la pollution, du sable et des cigarettes "Golden Flakes" je suppose.

Les odeurs en Inde sont quasiment tangibles. Je ne serai donc pas surpris si on m’apprenait que finalement, c’est un bouchon d’odeurs qui me bloque les canaux!

Je comprend maintenant pourquoi les indiens se raclent la gorge et crachent sans cesse comme des lamas.



Au brossage de dents, j’aperçois une blatte dans le lavabo. Je recrache mon dentifrice dessus, question de lui montrer c’est qui l’boss.





Arrêt durant le 8 heures de route qui nous sépare d’Udaipur. Manu fait un pit-stop à Ranakpur pour qu’on puisse visiter l’impressionnant temple Jain qui s’y trouve. Je suis bouche-bée. Je vous le jure, si Dieu existe (peu importe le nom qu’on lui donne), il a posé son doigt juste ici, à Ranakpur.



On pose les pieds à Udaipur, la "Fountains and Lake City", alors que le crépuscule masque à fond le paysage. On ne voit pas grand-chose dois-je dire. On va avoir une meilleure idée de l’endroit où nous avons atterrit demain matin seulement.



L’hôtel où nous dormirons ce soir est magnifique. C’est un réel Palace, un peu comme à Jaipur.



Marilou est grippée ce soir. Mais pas d’inquiétude, Manu ‘’le balafré’’ a le remède "universel" pour la guérir : Rhum et eau chaude. Marilou est d’accord avec la prescription. Allons-y.

Mais oups, Manu refuse que Marilou achète elle-même l’alcool.

‘’You buy rhum’’ me dit Manu.

Bref, il parait que c’est très mal vu de voir une femme acheter de l’alcool en Inde.

Ha! Le Pouvoir de la quéquette! En Inde, t’as une quéquette, t’as du pouvoir! Et ça, on le réalise à tous les jours.

Marilou en pantalons trois-quarts: inévitables malaises.

Marilou en camisole: Oh grave erreur! Elle a droit à des sifflements de la part des marchands.

C’est à se demander si les indiennes sont en saris parce que les hommes indiens sont trop arriérés pour voir de la peau, ou si les hommes indiens sont trop arriérés parce que les femmes sont en saris. N’est-ce pas ça qu’on appelle une tautologie?



Ouaip. Je suis curieux de voir les costumes de bain des femmes de l’Inde!



Notes à Moi-Même :

Petite ville de Lachute au Québec (d’où je viens): + ou - 12 000 habitants.

Petite ville de Udaipur en Inde (d’où je ne viens pas) : + ou - 390 000 habitants.

Et Jodhpur: + ou - 850 000 habitants.





3 dec:



Réveil à 8h00 Am.

Flu-te Flu-te fait le pipeau.

Pas de répit pour les touristes. Pas de grâce-matinée au Rajasthan.

Kwiiiiiiiiiiiii! fait le pipeau.

Vite le "Milk-coffee" avant que je le lui enfonce à quelque part son pipeau.

Kwffffffffff! fera alors le pipeau.



Première visite à Udaipur: le "City Palace", ancien palais d’un Maharaja fortement moustachu et handicapé. Très weird comme personnage… et tout aussi weird comme endroit. Il y a plein de pièces tapissées de miroirs où pendent des lumières de Noël, et puis tout plein de dorure et de couleurs pastels, et pis des lumières disco au plafond et pis plein d’autres babioles quétaines, engendrant un certain malaise.

Il y a ici un agneau siamois empaillé.

Et puis ici un kangourou avec des boutons à la place des yeux.

Ishhh. On se croirait dans un immense asile.

On fout le camp… rapidement, avant d’être affecté… mentalement.



On visite aussi un temple hindou (bien sûr), un "village d’antan" du Rajasthan et on va voir le coucher du soleil ardant sur le Lac Pichola au cœur d’Udaipur. Enfin, un lac. Il était vraiment temps de voir un étendu d’eau, après toutes ces journées à voir de la sécheresse!

Il y a un temple en plein milieu du lac.

On reconnait la scène : l’agent 007 y a posé les pieds dans le film Octopussy filmé en 1983.

Bond... James Bond.

Ils l’aiment beaucoup ce fameux James Bond ici!



On se fait encore prendre en photo par les touristes indiens.

Tout le temps.

Tout le monde nous regarde passer comme si on sortait d’un film.

Et c’est surtout Marilou en camisole qui attire les regards.

C’est terriblement épuisant dans les foules... et croyez-moi, dans les villes, quand on parle de foule, on parle de vraie FOULE!





Dans quelques jours: Mumbai et ces 16 millions d’habitants. Elle est la plus populeuse des villes indiennes.



4 déc.

Notre entente avec l’agence CTT, et surtout avec notre chauffeur Manu ‘’le balafré’’, se termine aujourd’hui. Leurs services ont été d’une aide immense pour nous "introduire" l’Inde. Ça nous a grandement facilité la tâche pour découvrir le populeux État du Rajasthan. Mais à partir de maintenant, on devra s’organiser seuls et se débrouiller par nous-mêmes. On passe à un autre chapitre. Il faudra vraiment budgéter maintenant. Fini le luxe. Il nous reste presque 5 mois encore à voyager en Inde!



Aie aie aie.



Aujourd’hui, on visite les 250 cénotaphes d’Ahar et on se paye une promenade en bateau sur le lac Pichola. Il n’y a que des occidentaux autour de nous. Vous savez, les indiens n’ont pas les moyens de se "promener" en bateau, même dans leur propre ville.

On part ensuite se perdre dans les racoins d’Udaipur.

Difficile de s’y retrouver ici.

Aucune indication, aucun nom de rue. La ville n’est qu’un grand labyrinthe où tout le monde est identique, où tous les commerces se ressemblent un peu trop. Pour trouver son chemin, il faut apprendre à faire confiance aux chauffeurs d’auto-rickshaw (genre de boite en tôle à trois roues avec un moteur bruyant de tondeuse). Ils ne sont pas très difficiles à trouver ces moyens de locomotion : il y en a partout. En réalité, ils te trouvent bien avant que tu te mettes à en chercher un!

À chaque pas qu’on fait, un susurrement se glisse à notre oreille : "autorrrrrickshaw?"

‘’No no, just walking" qu’on leur dit

"Walk? Why?" que nous demandent les chauffeurs surpris.

N’essayez pas de comprendre les étranges touristes!





7h00 Pm.

On assiste à une prestation de chants et danses typiques du Rajasthan, assis par terre… en indien (ça va de soi).

Le soleil se couche. On veut retourner à l’hôtel mais on n’a aucune idée de l’adresse exacte. Encore pire, on ne se souvient que vaguement du nom de l’endroit. Bravo. Vous savez, dans les tours organisés, quand tout est planifié par d’autres… on oublie parfois l’essentiel.



Impressions d’Udaipur: ville magnifique, hôtels et palais grandioses, gens aimables et souriants (on a reçu deux invitations à prendre le thé chez des inconnus)… bref, une destination à ne pas manquer si vous allez en Inde.





Notes à Moi-Même:

1- Toujours prendre une carte d’affaire de l’hôtel où on loge. Sinon, ça peut devenir compliqué d’y retourner.

2- Ne plus boire de lait en Inde. Ça donne le va-vite!

3- Le matin, je suis susceptible. Le matin, Marilou est agressive.

4- Je mangerais bien un steak saignant!





Etienne X (alias "Mr. MAAaatin")


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