Hong-Kong, troisième jour : Lantau


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Asia » Hong Kong » Lantau Island
October 3rd 2012
Published: September 8th 2014
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Hong-Kong Lantau


Jour 4 : Lantau Island.




Je suis le premier levé le lendemain, et, quand je quitte la chambre vers huit heures trente, ils dorment encore comme des grosses larves. C’est parti pour mon dernier jour : je marche sous un soleil qui tape déjà fort en direction des ferries, histoire de voir si je peux gagner Lantau par bateau, plutôt qu’en métro. Plus je marche, plus je sens la différence qu’il y a dans cette ville entre le jour et la nuit : aucun doute, elle est bien plus nocturne que diurne. Je finis par arriver aux embarcadères et trouve un ferry qui part pour Lantau dans trois minutes.



La traversée me rappelle à la fois la navette de Marie-Galante, les cahics de Kalymnos et les vaporettos de Venise. Un peu fatigué, je contemple le paysage avant de tomber dans un demi-sommeil, bercé par les vagues et le bruit du moteur. Quarante minutes plus tard, le ferry débarque dans le port Silvermine Bay. La plupart des passagers du bateau foncent vers le terminal des bus pour qui les emmènent au monastère Po Lin, où se trouve le fameux Bouddha, mais je choisis de rester un peu dans ce charmant petit village qui répond au joli nom de Mui Wo. Concrètement, nous sommes toujours à Hong-Kong, mais le paysage n’a plus rien à voir avec la mégapole que je viens de quitter. Ici, pas le moindre gratte-ciel, ce ne sont que des collines vertes à perte de vue. L’île fait un grand creux, (c’est ce que l’on appelle la baie de la mine d’argent), où un petit village jouxte la plage.

Je quitte l’embarcadère, et emprunte un joli chemin ombragé qui longe la côte. Des arbres bien verts, des barques de pêcheurs, une légère brise, des bancs disposés à intervalles réguliers comme une invitation à savourer le paysage, la promenade est des plus agréables. Je finis par m’assoir sur un banc pour contempler la plage. C’est assez troublant car le paysage m’en rappelle plein d’autres : le village de pêcheurs fait un peu penser à Emporios, mais avec la montagne derrière, ça me rappelle la Corse, quant aux pêcheurs, ça fait très Marie-Galante. Du coup, j’ai plein de souvenirs qui viennent me serrer un peu le cœur en repensant à tous ces bons moments passés avec les gens que j’aime… Juste à côté de moi, de vieux chinois discutent paisiblement, en compagnie d’un homme en fauteuil roulant. Je comprends qu’il est malade lorsque je vois une infirmière arriver en poussant un autre homme en fauteuil roulant avec un tuyau dans le nez. Elle l’installe non loin de moi, pour qu’il puisse profiter de la vue, tout en savourant un peu d’air frais. Je reste un instant, puis reprends mon chemin, traverse un pont orné d’une multitude de drapeaux chinois et hongkongais et longe cette fois la plage. Lorsque je me rends compte que je suis arrivé au bout, et qu’il n’y a plus rien, je reprends lentement ma route vers le terminal des bus pour embarquer vers le monastère Po Lin. Il n’est pas encore midi et le prochain bus n’arrive pas avant une demi-heure. Je choisis donc la facilité et opte pour un repas dans le Macdo qui fait face à l’arrêt de bus : repas copieux et pas cher, sans pour autant perdre de vue le bus au cas où celui-ci partirait plus tôt. Les prix sont nettement moins chers dans ce village paumé qu’au Peak, ce qui fait que j’en profite pour m’en mettre plein la panse, pour à peine 20HK$.



Je viens de boire la dernière gorgée de Coca quand je vois le bus arriver, parfait. Je déchante un peu quand je vois les prix, quasiment la même somme que mon repas pour m’emmener jusqu’au monastère. De toutes façons, je n’ai pas le choix, c’est beaucoup trop loin pour y aller à pied. Me voici dans un bus climatisé, qui serpente pendant une bonne demi-heure pour monter au sommet de la colline. Il n’en faut pas plus pour que je m’endorme.

Me voilà arrivé au monastère Po Lin. Je ne sais pas trop comment ça fonctionne (Lantau n’est pas indiquée sur ma carte), mais je crois comprendre qu’à droite, c’est le chemin vers le monastère et le Bouddha, et à gauche, celui pour le téléphérique. Je me rappelle les paroles de Simon hier : il est à peine treize heures, à mon avis, il n’y aura pas trop de monde au téléphérique à cette heure-ci, alors autant en profiter. Je longe une longue rue parsemée de magasins proposant de nombreux souvenirs pour touristes, dont un magasin de baguettes assez incroyable. Je finis par arriver devant le téléphérique et constate que j’avais raison : une petite cinquantaine de personnes à peine forment une file, ça devrait aller vite. Je me retourne et aperçois au loin le Bouddha qui domine le paysage : on se voit tout à l’heure mon pote. Je fais la grimace en voyant les tarifs du téléphérique : 188HK$ aller-retour, et il me reste… un peu moins de 100HK$ pour finir mon séjour à Hong-Kong. Bigre. Du coup, je prends un aller simple, pensant faire le retour à pied, c’est l’occasion de faire une jolie balade.



Je rentre dans une nacelle avec une petite dizaine de chinois et c’est parti. Moi qui ai le vertige, je déglutis lorsqu’elle quitte la plate-forme et s’élance dans le vide. Le paysage est certes magnifique, mais je n’en mène pas large quand même. Alors que la nacelle avance, j’étudie les possibilités de retour à pied. J’aperçois à plusieurs dizaines de mètres plus bas un petit chemin qui suit le trajet du téléphérique. C’est joli, ça a l’air sympa, il y a plein d’arbres et tout, ça devrait faire une belle ballade. Par contre, j’aperçois le terminus du téléphérique au loin, ça va faire un peu long, mais tant pis. Lorsque la nacelle arrive au fameux terminal, je me rends compte que c’est juste une étape pour que se rejoignent les câbles, mais que le parcours continue. En effet, la cabine s’élance de plus belle vers l’horizon. Eh ben, ça va faire une sacrée trotte au retour, surtout que ça monte et que ça descend. Heureusement, on arrive bientôt au terminus … qui se révèle encore n’être qu’une étape vers la suite du trajet. Aoutch, là, ça fait au moins une dizaine de kilomètres, on le fait, on le fait pas ? Allez, on y croit ! Même scénario quelques kilomètres plus loin : le paysage est tellement vaste qu’il est impossible de dire quand le téléphérique prend fin. Du coup, on recroise une nouvelle étape, qui me fait sacrément hésiter… Si je fais le retour à pied, j’en ai au moins pour trois heures, avec des pieds dans un état pitoyable… Challenge accepted ! L’étape suivante me fait cependant déchanter : non seulement, elle ajoute des kilomètres supplémentaires (mais quand est-ce que ce truc s’arrête ?), mais en plus, je vois que le téléphérique franchit un bras de mer… pour le coup, impossible à traverser à pied. Tant pis, je me fais à l'idée, et me résigne. Le paysage est magnifique : on aperçoit l’aéroport et les avions décoller, on passe au-dessus de l’eau, mais j’avoue que je suis un peu préoccupé : je ne sais pas comment je vais faire pour rejoindre le Bouddha. Soit je retire de l’argent pour m’assurer le retour, soit je fais une croix dessus.



Bon, tant pis, je retire 200HK$, ça m’embête, mais après tout, ça ne fait qu’une vingtaine d’euros. Mais quand je retourne au téléphérique pour le reprendre en sens inverse, je n’arrive même pas à voir l’entrée, tellement il y a de monde. Bon, ça y est, ça me fait chier, je commence à en avoir marre de tout ça. Du coup, je prends la direction du métro, commande un chocolat chaud dans un Macdo pour me calmer, mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas pourquoi je suis énervé, peut-être est-ce le désenchantement, peut-être est-ce la solitude, peut-être est-ce le ras le bol de voir tant de monde partout. En marchant vers le métro, je tombe sur une pub qui commence par une citation de Victor Hugo en anglais, on dirait vraiment un blague : « the greatest happiness of life, is the conviction that we are loved ». Merci bonhomme, ça va beaucoup mieux maintenant, actuellement, je sens que je suis très aimé… Quoiqu’il en soit, je retraverse Hong-Kong en métro pour rentrer dans ma chambre, et j’en profite pour dormir un peu.

Lorsque je me réveille vers dix-huit heures, ma colère s’est calmée, et je suis juste déçu de ne pas avoir été visiter le monastère. Tant pis, c’est tout, il faudra se faire une raison. Je me retrouve comme un idiot avec un petit peu d’argent supplémentaire, du coup, je jette un coup d’œil à mon guide et essaie de repérer un restau sympa pour le soir. Va pour le Tung Po, qui m’a l’air pas mal. Je sors à North Point, la station de métro la plus proche et me mets en quête de la Java Road. Je marche un peu, et me rends compte qu’il est en fait au cœur d’une espèce de grand (super)marché. Au rez-de-chaussée les fruits et légumes, la viande etc., au premier étage les restaurants. Enfin des restaurants, c’est vite dit ; ce sont principalement des petits carrés délimités par des barrières en osier où sont alignées quelques tables. Je parcours le premier étage, mais ne trouve que des inscriptions en caractères, ce qui fait que je n’arrive pas à identifier le Tung Po. Ça m’étonne quand même un peu que le guide ait conseillé un restau avec un titre en alphabet latin, sans mettre les caractères chinois, si ce dernier n’est pas lisible pour un occidental, du coup, je refais un tour du premier étage. Bonne idée, parce que je le trouve finalement tout au fond, engoncé entre le coin du mur et un autre restau. Lorsque j’arrive, la serveuse a l’air de me considérer comme un extraterrestre ; à mon avis, il n’y a pas beaucoup d’occidentaux qui viennent dans son établissement. Qu’à cela ne tienne, les photos sur le mur me mettent en appétit. La serveuse me rejoint avec une bouteille de Carlsberg d’un litre, et avant, que je n’ai pu ouvrir la bouche, la pose devant moi en assénant le mot « discount ». Ca m’étonnerait que le Tung Po fasse des promos du jour, et encore moins sur une bière comme la Carlsberg, mais je préfère garder le silence. On m’apporte un menu, mais j’avoue que j’ai du mal à m’y retrouver avec uniquement les caractères. Compatissante, la serveuse en déniche un sous-titré en alphabet latin et me l’amène, tout en m’indiquant la « spécialité du chef », c’est-à-dire le plat le plus cher. On va peut-être pas exagérer cocotte, surtout que j’ai aucune idée d’à combien va me revenir la bière, donc je choisi un compromis qui m’a l’air avantageux en commandant le « crunchy chicken with spicy salt ». Je ne sais pas trop si c’est moi qui n’ait pas tout saisi en anglais ou si c'est la traduction du restau qui est pas top, mais je n’ai qu’une idée très vague de ce qu’on va m’amener.

Quelques minutes plus tard, j’ai ma réponse : je distingue quelques bouts de poulets frits perdus au milieu d’une marre de cristaux bruns qui ressemblent énormément à des cacahuètes écrasées. Du coup, je ne peux pas m’empêcher de demander à la serveuse en montrant les éclats bruns très suspects : « Shi bu shi huasheng ? » (est-ce que ce sont des cacahuètes ?). « Shi ! » (oui !) me répond-elle. Je lui explique alors que je suis allergique et elle me répond immédiatement : « bu shi » (non, ce ne sont pas des cacahuètes). Well… cruel dilemme. Lui faire confiance ? Ça me semble un peu risqué puisque j’ai l’impression qu’elle n’a rien compris à ce que je lui ai raconté. Dépenser l’argent qui me reste pour un autre plat, dont je ne suis même pas sur ? Ce serait dommage. Du coup, après avoir fait ma prière, j’avale une bouchée de poulet parsemée d’éclats bruns.

Première réaction : waaaa, ça pique ! Seconde réaction : huumm, pas mauvais du tout ! Troisième réaction : ça ressemble plus à de l’ail frit qu’à des cacahuètes… J’attends quelques instants, pas de réaction apparente. Du coup je reprends une bouchée, oui, à mon avis, c’est de l’ail grillé. Rhoo et puis, j’en ai marre de toutes ces précautions, j’ai envie de profiter pleinement pour une fois de mon repas. Du coup j’avale une bouchée, puis une deuxième, puis une troisième, avant de ralentir fortement. En effet, c’est délicieux… mais ça arrache ! Du coup, je fais passer le tout avec quelques verres de Carlsberg, ça aide. Je mange environ la moitié de mon plat et essaie de faire un bilan : ma langue me pique plus que mes lèvres… c’est plutôt bon signe ! Je finis donc mon repas en me régalant, et m’en sors pour 75HK$.

Il est environ dix-neuf heures, que faire ? J’ai raté le Bouddha tout à l’heure, alors autant profiter d’un maximum de choses avant le départ de demain. Cap sur l’embarcadère des ferries, direction Kowloon. Je ne sais pas si c’est parce que je suis fatigué, mais la bière m’a rendu complètement saoul. Je me perds un peu et finis par atterrir au milieu du Hong-Kong Convention and Exhibition Center. C’est un édifice très imposant conçu pour accueillir les conventions, les évènements ou les grandes réceptions des gens importants de Hong-Kong. Même si je suis en short, et que je trimballe mon sac à dos, je ne sais pas comment j’arrive jusque-là, mais je m’y enfonce assez profondément. A un moment, une sorte de majordome m’interpelle et me demande des papiers d’identification ou mon ticket d’entrée ou je ne sais plus quoi. Ce dont je me rappelle, c’est de lui avoir répondu d’un grand « Bonjouuuuur ! », ce qui n’a pas eu l’air de lui plaire, puisqu’il m’a poliment indiqué la sortie.

Obéissant, je termine dans la rue et marche un peu jusqu’au ferry. Ça me fait du bien, puisque je commence à retrouver mes facultés pleines et entières une fois dans le bateau. Me revoilà sur le front de mer de Kowloon. J’ai choisi d’y revenir, parce que j’étais passé un peu vite la veille, et que je n’ai pu prendre aucune photo. Du coup, je m’en donne à cœur joie, et me fais même tirer le portrait par un photographe sur le front de mer. Bah oui tant qu’à faire, autant avoir une photo de moi à Hong-Kong quand même, ce serait dommage. J’emprunte l’Avenue of the Stars, que je trouve finalement assez ennuyeuse, et choisis de remonter vers le nord.

Mes pieds ne partagent pas forcément cette idée, mais je ne leur demande pas leur avis. Je m’arrête devant le stand d’un vendeur et lui achète un baozi, que je déguste quelques centaines de mètres plus tard dans une sorte de mini-parc. Je me pose sur un tabouret en pierre devant une table où un jeu d’échec chinois est gravé, et commence ma dégustation, histoire de faire souffler mes pieds. Il y a plein d’autres sièges partout, mais un homme d’une bonne quarantaine d’années me salue d’un « hello » et vient s’assoir juste en face de moi. Logiquement, je pense que j’étais sobre quand ça s’est passé, mais j’avoue que la scène m’a parue bizarre. Il était face à moi, à moins d’un mètre, et, après m’avoir salué n’a cessé de fixer un point derrière mon dos. De temps en temps, il parlait en cantonnais, comme s’il donnait des ordres, ou faisait un bref compte-rendu. Moi, j’étais pas trop à l’aise, je me demandais si c’était un taré, ou alors, ça se trouve, c’était un policier en civil qui était en mission et allait interpeller quelqu’un. Pas trop rassuré, j’ai rapidement fini ma viennoiserie, et mis les voiles hors de cette situation quelque peu irréelle. Je continue vers le nord, achète des chaussettes de contrefaçons pour trois fois rien et achève mon périple dans la Rue du Temple.

En effet, celle-ci accueille tous les soirs le marché nocturne de Temple Street. Ce dernier commence au coucher du soleil et s’achève vers minuit, une heure. On dirait une immense braderie de Lille ou l’on peut trouver toutes les choses dont on a besoin, et surtout toutes celles dont on n'a aucune utilité. Chaussettes, sacs, prises, câbles, adaptateurs, gadgets en tous genres, lunettes de soleil, T-Shirts, jeux, briquets, CD, bijoux, sans oublier tous les objets sexuels possibles et imaginables, montres, statuettes, figurines, téléphones, casques audio, vieux bouquins, papèterie, raquettes anti-moustiques, maillots de foot… je ne me rappelle que de quelques-uns, mais il y a des centaines de produits différents, dont la plupart sont bien entendu des contrefaçons. Je déambule de stands en stands, de surprises en surprises. J’avise un joli sac en bandoulière Levis (enfin, c’est l’idée), dont je demande à la vendeuse le prix. 380HK$ me répond-elle aussitôt. Très bien, je fais mine de m’en aller pour sonder sa réaction ; je n’ai pas le temps de faire un pas que son bras s’enroule autour de mon épaule et qu’elle me fait une seconde offre à 200HK$. Bon, déjà tu retires ton bras s’il te plait, et ensuite, même s’il a l’air joli, je n’ai pas tout ça à claquer, et encore moins dans une contrefaçon. J’attends une troisième offre de sa part, qui ne vient pas ; apparemment, elle pense le vendre pour plus cher à d’autres. Je continue mon chemin et aperçois des stands où le vendeur (ou la vendeuse) est assis(e) devant une table, mais ne propose rien. Intrigué, je m’approche, et ils m’invitent à m’assoir, mais je comprends que ce sont en fait des devins ou des diseurs de bonne aventure. Très peu pour moi les gars, même si j’avoue que le spectacle est assez étonnant.

J’avise un stand de T-Shirts où j’en repère un qui m’a l’air très joli. 33HK$, ça reste assez raisonnable, mais, d’abord, ça fera juste pour assurer financièrement le lendemain, et ensuite, j’ai cru comprendre que c’était l’endroit où marchander. Tout en le connaissant bien, je demande le prix à la vendeuse qui me l’indique. Je fais immédiatement mine de m’en aller, attendant un bras qui s’enroule autour de mes épaules… mais qui ne vient pas. Tant pis ! Je continue ma route et repère le même quelques stands plus loin : pas de prix alors je tente ma chance. Combien ? 28HK$. Je propose 20, elle me répond 25, pas plus. Je fais mine de m’en aller, et, encore une fois, c’est en vain que j’attends qu’elle me rappelle. Je réfléchis un peu et, quelques secondes plus tard, fais demi-tour et revient, penaud à son stand lui tendant les 25$. Je rebrousse chemin jusqu’au métro, mais me rends compte que si je veux me prendre un chocolat chaud demain matin avant d’embarquer, ça va être limite pour le métro. Du coup, je paie juste de quoi traverser la baie (dur de faire autrement), et fais le reste à pied. Du moins, c’est ce que j’avais prévu, mais après trois jours pleins de marche, ceux-ci sont au supplice. Chaque pas leur arrache une plainte et il me reste environ trois kilomètres à faire avant d’atteindre ma destination finale ; j’ai l’impression d’être Jésus sur son chemin de croix. J'en profite néanmoins pour déambuler au milieu des gratte-ciels, et d'admirer l'impressionant International Commerce Center.



Finalement, c’est la délivrance, je plonge sous la douche puis sous la couette (enfin, non pas de couette, il fait beaucoup trop chaud), et m’endors pour ma dernière nuit ici.


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