Chine : 12 jours à Pékin, Part I


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Asia » China » Beijing
June 24th 2009
Published: June 30th 2009
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Intro : Hutongs clan

Arrivé à Pékin, sous le soleil implacable du mois de juin, je peux, pour la première fois depuis mon départ de Suisse, mettre vestes et pulls au fond du sac à dos pour un bon moment. Après avoir passé avec succès la désormais traditionnelle visite médicale, c'est confortablement installé dans un petit hôtel situé dans les hutongs, les ruelles plus ou moins anciennes de la ville, que je passe mon premier séjour dans la capitale chinoise.

Pour un peu moins de six francs suisses par jour, j'ai droit à un lit douillet dans un dortoir qui en compte quatre, une salle de bain attenante, un petit-déjeuner, un accès Internet illimité (mais très lent, il est vrai), un vélo dispo pour la journée, un espace de détente avec canapés, TV, DvD, PS2 et le sourire et les infos des jeunes filles du staff. Ah, j'ai failli oublier la bière fraîche : 80 centimes les 0.6 l.! Comme si cela ne suffisait pas les stands de cuisine de rue sont à deux pas et permettent de déguster, pour une poignées de yuans, toutes sortes de savoureuses brochettes de viandes et de légumes à la provenance mystérieuse... Bref, le genre de spot où il fait bon traîner après une intense journée de tourisme en ville, pour boire un coup et discuter le bout de gras avec les voyageurs de passage ou s'exercer à PES 2009 contre les locaux.

Malheureusement, comme bien d'autres anciens hutongs, le coin va être démoli pour répondre aux besoins de modernisation galopants dont fait montre la capitale, à l'instar de presque tous les grands pôles urbains du pays, paraît-il. Le staff ne sait pas vraiment jusqu'à quand l'hôtel pourra encore fonctionner ; j'ai donc décidé d'y rester jusqu'à ce qu'on me foute dehors.

Une soirée sur le site olympique

Après deux jours de vadrouille en ville pour prendre le pouls de la métropole, devenir incollable sur les itinéraires du métro et refaire en partie ma garde-robe (ouais, je me suis dit que ca pourrait être une bonne idée de ne pas avoir le même t-shirt sur toutes les photos), je me suis attaqué au dernier né des hauts-lieux de la cité. Desservi par une ligne de métro qui lui est entièrement dédiée, le site principal des JO s'étire, au nord de la ville, le long d'une vaste avenue piétonne agrémentée d'arbres, de sculptures et de compositions florales élaborées. A la tombée du jour, les locaux y viennent se balader, s'exercer en rollers ou manier le cerf-volant. Loin d'être réservée aux enfants, cette discipline paraît être très populaire ici. Les virtuoses parviennent à faire voler leur engin à une hauteur impressionnante, au point qu'on a parfois de la peine à les distinguer à l'œil nu!

En remontant l'avenue vers le nord, le regard est capté, au loin, par un étrange building à la structure improbable. Le sommet du bâtiment semble s'ourler comme une vague, tandis que sur chacun de ses pans trône un gigantesque écran TV. Il s'agit en fait du Pangu, un tout nouvel hôtel classé sept étoiles, comme le Burj-Al-Arab de Dubaï. Pas vraiment dans mon budget, mais je retiens l'adresse au cas où ma chance tournerait à l'euromillion. Plus loin, la structure étincelante du stade olympique commence à se dessiner derrière les arbres. Véritable symbole des Jeux, le "Nid d'oiseau", comme on le surnomme, a été conçu par un bureau d'architecture suisse (hourra!). D'après la presse locale, le bâtiment, utilisé pour des concerts et manifestations, aurait même dégagé des bénéfices durant son exploitation post JO. En face, "le cube", qui a accueilli les compétitions de natation, fait un peu pâle figure durant la journée. Il faut attendre la nuit tombée pour qu'il s'illumine de bleu, rivalisant alors avec les couleurs orangées embrasant le stade et la silhouette multicolore de la tour des médias.

Rendre hommage a l'Empereur au Palais d'été

C'est par une chaude journée de plus sur Pékin que je me suis rendu dans la résidence d'été de l'Empereur de Chine, à une quinzaine de km du centre ville. Le moins que l'on puisse dire c'est que les souverains de l'époque avaient du goût! Le domaine a été bâti sur les rives ombragées du charmant lac Kunming. Tout autour, plusieurs temples et ponts fantaisistes distillent une atmosphère magique, tout droit sortie d'un film à grand spectacle sur la Chine impériale.

Sur la plus haute colline boisée, dominant le lac, le Palais est un ensemble remarquable de bâtiments vieux de presque 300 ans. Site classé au patrimoine mondial de l'humanité et attraction majeure de Pékin, l'endroit attire les foules, touristes en villégiature comme locaux venus échapper pour un jour au quotidien trépidant de la capitale. Il est toutefois suffisamment vaste pour dénicher, au détour d'un chemin, un petit temple tranquille où il fait bon se reposer en profitant de la magnificence du lieu.

Kung-Fu !

En soirée, je me suis aussi rendu au Théâtre rouge pour assister à une démonstration de Kung-Fu. J'en suis ressorti ébahi. A mi-chemin entre comédie musicale, théâtre et cirque, le spectacle retrace l'histoire d'un jeune garçon voulant apprendre l'art du Kung-Fu. Au fil de son initiation, on assiste à plusieurs performances du genre bris de bois sur la glotte ou de métal sur la tronche, etc. Mais ce qui m'a surtout plu, ce sont les sublimes costumes, les décors et l'ambiance "Tigre & Dragon" qui se dégage de certaines scènes, où l'on voit des gars suspendus à des câbles voler dans tous les sens, le tout sur fond de musique chinoise envoutante. Les petits gars de "Chun Yi : The Legend of Kung-Fu" seront en tournée à Londres cet été, donc épargnez-vous le vol jusqu'à Pékin si vous aviez prévu de venir admirer leur spectacle


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30th June 2009

Mince j'ai été trop tôt à Londres, dommage pour la bande de Kung-Fu mais on a vu tout plein d'autres choses superbes (sauf la Reine malheureusement). Paraît-il que j'ai loupé un défilé de sa majesté insolite car un roue de son carrosse royal s'est brisée. Bref, superbe passage comme d'habitude;) p.s. As-tu demandé aux gens si le pékinois vient vraiment de cet endroit car il y a une jolie légende sur ce chien!
6th July 2009

Salut Trazera (hum Zombie ?!)! He he la nouvelle de la roue brisee n'est pas encore parvenue jusqu'ici ! J'espere que vous avez reussi a passer entre les gouttes londonniennes :) Pour le clebs pekinois, je ne sais pas du tout. Il a plutot tendance a finir dans l'assiette par ici :D

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