Ultralight and heavy weight day


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Zimbabwe's flag
Africa » Zimbabwe » Victoria Falls
November 6th 2005
Published: July 18th 2006
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Ultralight à Vic fallsUltralight à Vic fallsUltralight à Vic falls

Regardez le moteur! Et ya pas de portes
Une autre magnifique journée remplie d'émotions. Debout à 5 h am car Gen et moi allons faire un tour d'ultra Léger au-dessus des chutes Victoria pour le lever du soleil. Ensuite cet après-midi, nous allons en safari à dos d'éléphant. Nous arrivons à l'aéroport... plutôt au champ de départ. L'ultraléger a l'air ultrafragile. C'est une espèce de machine volante à deux places, une à côté de l'autre avec un minuscule moteur de tondeuse suspendu devant. Ce sera 15 minutes pour 90$ US pour survoler les magnifiques chutes Victoria. Il vente beaucoup. Je n'ai pas vraiment peur après ma journée d'adrénaline cela me semble plutôt pépère jusqu'à ce que je réalise, en plein vol, que ce machin volant n'a pas de porte. Je me suis effectivement penchée pour mieux voir les chutes et là, j'ai réalisé que si je me penchais trop, je pouvais me retrouver hors de l'avion. Ouch! Elles sont bien belles les chutes mais je ne veux pas les voir de si près. Alors j'ai gardé mon museau à l'intérieur et j'ai admiré le paysage en espérant que le vent n'allait pas nous faire tomber comme une mouche. Le pilote et moi étions côte à côte, nos genoux directement dans le "dash". Pas de folie à faire. Enfin, le voyage s'est passé sans problèmes sauf que mon coeur a fait quelques sauts quand le vent nous brassait un peu. C'était assez sérieux pour que le pilote annule tous les vols suivants.

Comme il était encore tôt après notre petite virée aérienne, nous sommes allées faire un peu de shopping. Ensuite nous sommes allées revoir les chutes de plus près, à pied. Il fait si chaud aujourd'hui. J'aime mieux voir les chutes sur le plancher des vaches. D'ailleurs, on entend le grondement des chutes qui se déversent dans la rivière Zambèze, on sent une petite bruine très rafraîchissante sur le corps. Le son de l'eau me fait du bien. Me rassure et me calme. Me donne de l'énergie et de la force. Dommage que les chutes soient à leur plus bas niveau, c'est encore la saison sèche. C'est quand même impressionnant. Cela se compare un peu, j'ai bien dit un peu, à nos chutes Niagaras. Nous dînons dans un petit resto. J'ai pris un poisson local et c'était le meilleur repas de resto que j'ai mangé à date en Afrique.

Nous sommes ensuites allées à dos d'éléphant. Quelle
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vue aérienne
belle expérience. Nos éléphants arrivent en file indienne, à la queue-leu-leu avec les plus petits à la toute fin. Les bébés, 4 en tout ont entre 1 mois et 3 ans. On peut les toucher, les photographier avant de les monter. Wow, c'est magique de toucher une de ces grosses bêtes. Elles sont si calmes, si grosses, si ridées et pleines de poussière. Mon éléphant s'appelle Jambo ce qui signifie BONJOUR en swahili. Mon conducteur Steve. Bon j'ai mal frappé, Steve me dit que c'est le plus têtu du groupe et le plus vieux. Il faut donc lui donner des bons coups de bâton s'il veut se faire écouter. Un garde armée et à pied précède notre groupe. Nous sommes dans un parc National et les autres animaux sauvages peuvent constituer une menace, surtout les éléphants sauvages. La promenade dure presque 2 heures. On va à un point d'eau et les éléphants le traversent. On a de l'eau juste sous les pieds. Les éléphants ici ont été trouvés blessés ou orphelins. Ils les soignent et les élèvent. Sans l'intervention des hommes, ils seraient morts, nous dit-on. Mais, ils ne pourront plus survivre dans la nature car aucun groupe ne les acceptera et un éléphant seul est une proie facile pour les braconniers et les prédateurs. On nous dit qu'ils sont tout de même libres. Que certains se sont déjà enfuis mais ils reviennent toujours au bercail, réalisant qu'ils ont la vie plus facile ici au centre. On termine la soirée chez Mama Africa. Un petit resto sympatique avec un groupe de musiciens.

À ce jour, dans ma vie, j'ai pris l'avion, le train, l'auto, l'autobus, un bateau, une charette, un cheval, un chameau et un éléphant pour me déplacer. Que me reste-il?


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