Ai bien failli faire ma virée en Afrique en petites culottes roses

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Ai bien failli faire ma virée en afrique en petites culottes roses.



Nous étions à remplir les formulaires d’entrée dans le pays,une conbinaison de vérification de passeports et visas,qu’incidemment on peut se procurer en débarquant,sans avoir à dépenser 90$ de frais de transport pour envoyer demandes et passeports à l’ambassade de Tanzanie,que Sonia me tape sur l’épaule pointant une valise fushia à côté du caroussel me disant : »une de nos valises est déjà là »ce qui à priori est rassurant puisqu’on s’imagine à tort, je le sais maintenant, que les valises voyageant à deux sont comme les deux flancs d’un même cheval et doivent conséquemment arriver en même temps.Que non,nous allames le découvrir quelques instants plus tard.

Je dois vous dire que l’inquiétude ne nous gagna pas immédiatement mais presque puisque le temps de faire le tour du caroussel,ce qui nous pris à pas de tortue quelque 22 secondes, la salle des bagages étant de la taille d’une grande cabine téléphonique (anglaise car plus spacieuse)et de contacter le responsable des bagages qui en l’occurence se trouvait juste à côté de nous,promiscuité oblige,Sonia me dit «I think we’v lost a bagage »et le responsable se disant » that’s where i get in »répond en se retournant vers nous : »can i help you »,ce à quoi nous répondîmes en coeur »mais très certainement ».A notre grand déplaisir,sautant aux conclusions un peu trop rapidement il suggère de remplir une sorte de formulaire d’objet perdu pour lancer la recherche de la valise égarée ce qui de facto confirme nos appréhensions et ouvre la vanne du venin de l’angoisse dans nos veines.Moi qui suis enclein à toujours prévoir le « worse case scenario », je me retourne vers Sonia et ajoute : »si on ne retrouve pas ma valise as-tu assez de vêtements pour nous deux »ce à quoi elle me répond : »oui mais faudra t’acheter une brassière, je n’en ai que deux. Ce qui confirme que dans de telles circonstances l’humour est toujours de mise,surtout s’il s’agit d’une phrase laconique.

Nous voici donc dehors, allégés d’une valise, scrutant les pancartes des chauffeurs attendant les voyageurs qu’ils doivent reconduire à leurs hôtels respectifs??? Rien, sur aucune de ces pancartes n’apparaissent nos noms;même en repassant en revue plus attentivement les cractères inscrits dont certains en swahili,il faut bien se rendre à l’évidence, notre chauffeur n’est pas là. Voyant sans doute notre désarois, un des chauffeurs en attente nous demande où nous allons et offre d’appeler la responsable sur place pour trouver une solution à notre problème. La discussion s’articule autour d’une alternative, ou nous attendons le prochain metro (entendons par là un autre chauffeur, ce qui prendra une heure) ou nous prenons un taxi dont la course sera réglée à l’arrivée par quelqu’un envoyé sur place; la patience n’étant pas une de nos vertues nous optons pour le taxi.

Mais là s’amorce un autre chapitre de l’aventure qui vient à peine de démarrer. Une discussion, d’abord vive,s’entame entre l’ami de notre bon samaritain qui s’offre de nous conduire contre rémunération » of course » et un « bully » à la carrure correspondante qui engueule l’ami en l’abreuvant de postillonsqui font monter le ton d’un cran. En souricière entre les deux clans nous ne savons plus à quel saint nous vouer et nous prenons un peu de recul des protagonistes qui finissent par se calmer. Nous ignorons encore si un consensus est intervenu,quels arguments ont eu gain de cause pour délier le problème mais c’est finalement l’ami qui remporte la victoire et nous charge a bord de son super bolide, une vielle mais alors là très vieille bagnole d’une marque inconnue puisque toute forme d’identification est disparue de sa carosserie.

En se laissant tomber sur la banquette arrière (tomber est le mot qui convient puisque les ressorts ont depuis longtemps cessés de servir à leur usage de conception, c’est à dire amortir, soutenir,absorber, etc....,) Sonia toujours sujette à ses prémonitions me dit aussitôt que nous empruntons la route : »manquerait plus qu’on se fasse arrêter par un flic zélé ou corrompu ». Eh ben 10 km plus loin un grand corniaud nous fait signe de nous arrêter sur le bas-côté de la route. Vérification, inspection, on ne sait trop mais on est resté immobilisé une bonne demi heure à rôtir au soleil sans trop savoir si nous faisions les frais d’une vrai inspection ou si nous étions victime d’une arnaque.Tout ce temps nous espérions que le grand corniaud et son énorme chef ne décident chemin faisant de nous fouiller ainsi que nos bagages à la recherche de substances illégales susceptibles de leur permettent de nous soutirer un backchich quelconque. Ce n’est pas en substance ce qui nous inquiétait mais le fait que cette procédure les auraient conduit à découvrir les 2000$ (canadiens tout de même) que nous transportions et surtout quelles idées tordues cette découverte aurait fait surgir dans leur esprit. Nous en fument quittes pour des papiers expirés entrainant une amende que le chauffeur ne put bien évidemment acquiter ce qui nous a valu d’être accompagné jusqu’à l’hôtell par le grand corniaud qui empocha l’amende des mains de l’envoyé de l’agence laissant notre sauveteur pantois, sans le sou et désabusé, lui qui avait déjà établi un plan pour le dépenser en bonne compagnie.

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Comments

[Ross]

Lost in Africa
Hey la gang de tourist. Cest comme perdu dans l'espace mais en forme basic. Vous aller pouvoir ecire un livre après tout ces histoires d'horreur et perte de temps. J'espère que tout va roulé comme prévu, bonne chasse. Love u S&R

[Ross]

Quel bonheur ce travelblog
LOL Faites attention à vous!

[Richard Laforest]

Loto-Voyage
Quelques bons et mauvais hasards ajoutent du piquant à nos aventures....Bonne continuité, finalement le Mexique c'est acceptable !!! Au plaisir espérons se voir cette fois..