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Published: March 24th 2009
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Départ en douceur ce matin. Après un court transfert de quelques km, nous nous apprêtons à reprendre la route. Et on débute la journée en beauté, avec une magnifique vue sur le ksar d'Aït-Ben-Haddou, classé par l'UNESCO au patrimoine mondiale de l'humanité. Durant la matinée, nous traversons le désert aride sur une vingtaine de km jusqu'aux portes de Ouarzazate, une petite ville connue pour ses studios de cinéma en plein air. Nous visitons d'ailleurs des ruines romaines en papier mâché, perdues au milieu de nulle part, où, paraît-il, Ridley Scott est venu tourner quelques scènes de son
Gladiator. Nous venons rapidement à bout de ce terrain plat et nous enchaînons sur un autre transfert en 4x4 d'une cinquantaine de km vers le sud.
Nous quittons la nationale pour nous engager sur une piste peu après midi. Affamés, nous décidons de poursuivre sur 10km en 4x4 jusqu'à la place prévue pour le repas de midi. Au beau milieu d'un désert ponctué de pierres noires, nous trouvons un petit arbre isolé qui suffira à nous prodiguer une ombre bienfaitrice dans cette fournaise. Pendant que le cuisinier s'affaire à la préparation du repas, notre guide nous emmène non loin de là pour voir
une petite cascade qui s'écoule tranquillement au fond d'un ravin encaissé. Le cadre est enchanteur. Un gars du coin a d'ailleurs installé à l'ombre des chaises et prépare le thé pour les touristes de passage. Nous sommes toutefois les seuls dans le secteur et notre thé nous attend déjà quelques centaines de mètres plus haut, là où nous avons laissés le "buffeur" et le chauffeur.
Le repas de midi, un festival de légumes cuits, toujours accompagnés de pain et de fromage, est une nouvelle fois à la hauteur de l'estime grandissante que nous portons à notre cuisinier. C'est donc ragaillardis que nous partons à l'assaut de l'après-midi. Et elle ne sera pas facile ! Nous commençons certes par une descente très agréable dans un cadre féérique de montagnes et de désert aux couleurs d'épices. Mais la plus redoutable grimpette du tracé nous attend juste après. La déclivité est importante, les rochers sont saillants et le soleil de 14h00 nous frappe impitoyablement de ses rayons. Pourtant, il ne me semble pas avoir vu notre guide verser la moindre goutte de sueur durant cette terrible montée. Cela est loin d'être notre cas. Les litres d'eau s'enchaînent à une vitesse prodigieuse dans
la goudre du sprinter Jalabert. Lance, dopé par les litres de thé à la menthe du cuisinier et par sa préparation spéciale, se montre un peu plus économe. Nous parvenons finalement au sommet sans mettre pied à terre. Pas simple ! Heureusement, une nouvelle descente nous permet de récupérer. Nous gagnons en milieu d'après-midi la vallée du Draa, vaste palmeraie s'étendant sur des dizaines de km au fil de la rivière portant le même nom. Les villages s'y succèdent pratiquement sans interruption. Ici la population, en particulier les enfants, se montre très enthousiaste à notre passage.
Nous filons à bonne allure entre les palmiers et les maisons en torchis sous la lueur du soleil couchant. Lorsque nous nous arrêtons pour le bivouac, le compteur affiche 51 km pour cette pleine journée de VTT. Contents de s'arrêter pour la nuit, nous aurons droit ce soir à de la volaille locale garnie de navets, pommes de terres, pois chiches et autres légumes du coin. Après le repas, nous sombrons rapidement dans un sommeil réparateur.
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