Advertisement
Published: September 11th 2017
Edit Blog Post
Geo: -15.9288, 34.6069
A la lumière du jour, nous arrivons à trouver un certain charme à notre hébergement qui est, il est vrai, propre et fonctionnel. Nous partons, enfin, nous attendons pour partir, à 6 heures, Tete est unanimement décrit comme une ville assez nulle, entourée de mines ce qui la rend chère. Pas de raisons donc de s'y attarder, surtout que nous avons de la route à faire. Un taxi nous amène à l'arrêt des chapas (des minibus de transport public) pour la frontière avec le Malawi. Le premier dans l'ordre de départ semble déjà plein… Nous nous approchons donc du second... où l'on nous renvoie au premier ! Nous avions presque oublié que le principe de remplissage de ce genre de véhicule est que tant qu'il y a de la place pour de l'air, il y a de la place pour des passagers ! Nous nous voyons offrir les 2 places à côté du chauffeur, ce qui correspond un peu à la business class du chapa. Ce n'est pas super confortable, mais nettement mieux qu'à l'arrière. Nos sacs, eux, sont entassés, avec les autres bagages, derrière la dernière rangée de siège avant que le coffre, qui ne ferme plus, soit
attachée avec une ficelle, maintenant le tout à l'intérieur.
Après la traversée du Zambèze (Tete compte 2 des 8 ponts enjambant ce fleuve de plus de 1200km), nous filons vers le Malawi. La route, un des principaux axe entre les 2 pays) qui est assez bonne au début se creuse de trous de plus en plus grands et nombreux et devient de plus en plus vallonnée au fil des kilomètres. Il nous faudra 2 heures et demi pour parcourir les 130km nous séparant de Zobué, ville frontière. Nous quittons notre chapa et après avoir magiquement (enfin pas tout à fait) transformé nos meticais en kwachas, plus utiles au Malawi, nous traversons à pied le poste frontière Mozambicain avant de prendre un taxi pour rejoindre la douane malawienne à Mvanza, a 5km de là. Une matola (c'est comme un chapa, mais ça roule au Malawi) prend ensuite le relais pour nous amener à Blantyre, deuxième ville du Malawi. Cette fois, les 130km seront avalés en 2 heures. La route est meilleure de ce côté de la frontière, plus de trous, des bords presque réguliers et, comble du luxe, des lignes au milieu (on a même croisé un peintre qui les repeignaient au
pinceau) !
Nous nous extirpons rapidement de la cohue de la gare des matolas de Blantyre pour se réfugier dans un bistrot pour attendre le chauffeur commissionné pour nous amener à 60km de là (et 1h40 de route) à la réserve de Majete. Nous y arrivons en milieu d'après-midi, la chaleur nous invite à nous rafraîchir et tandis que nous sirotons notre Kuche Kuche (la bière locale), nous admirons quelques babouins, phacochères et autres antilopes venant se désaltérer dans l'étang que surplombe le restaurant.
Advertisement
Tot: 0.182s; Tpl: 0.012s; cc: 8; qc: 48; dbt: 0.105s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb