Advertisement
Published: March 5th 2012
Edit Blog Post
English follows
Nous sommes au Japon depuis un peu plus de deux semaines. Nous les avons passé à Tokyo principalement. En tout et partout on a fait les touristes. On est entre autres allé au Musée National de Tokyo, que je recommande à tout le monde qui passe à Tokyo. C’est juste génial, on y est resté pendant cinq heures. Je dois avoir pris au moins 100 photos de la section archéologie. On était pour la première semaine dans un Guest House éloigné du centre-ville et ça nous coûtait 10$ aller-retour juste pour s’y rendre en train. Alors même si ça vous coûtait quelques dollars de plus pour un dormitoire en centre-ville, on a fait le déménagement. En plus le propriétaire de la Guest House était chiche sur le chauffage alors on se les gelait. Au dormitoire c’était douillet et il y avait un peu plus de vie.
Mais dirigeons-nous vers le chaud du sujet. Le Japon a une fixation sur le cute, le plaisant et le perfectionné. Voilà. Tout ce qui se fait dans le monde, les Japonais se donnent le défi de le faire mieux. Et il y réussissent la plupart du temps. Ici, tout est beau,
Watami restaurant
Izakaya populaire au Japon, de la bonne bouffe pas chère et du vin pas bon pas cher (faut pas trop en demander quand même). fonctionnel, propre et facilite la vie. C’est la recherche perpétuelle de moyens différents pour créer un monde idéal.
Premièrement, tout nous parle. Littéralement. Les escaliers, le train, les toilettes, les machines distributrices, le frigo, la cafetière, le fax, le guichet automatique. Les sons et les paroles nous renseignent mais principalement nous avertissent des dangers et des façons de faire (et nous irritent souvent aussi). Le frigo se met à chanter après 15 secondes d’ouverture de la porte. Un message enregistré dans le train nous dit de faire attention à la craque entre le quai et le wagon, aussi quand les portes se ferment et de ne pas oublier nos sacs. Pendant ce temps, un employé sur le quai et un autre dans le train répètent les mêmes affaires à l’intercom. À l’épicerie des chansons nous hérissent le poil des bras en nous vantant les bontés du poisson ou du lait. Je vois pas comment une chanson aussi énervante pourrait me faire inconsciemment développer un amour pour les radis.
Tout est utile, bien fait, tout pour nous rendre la vie moins dure. Tu veux quelque chose, sors dehors, ça sera l’autre côté de la rue. Pour la bouffe il
Sensoji Temple, Asakusa
Julie on est en train de te faire une collection de photos de koi, juste pour toi :) y a pour tous les goûts et tous les budgets, jusqu’à pleins de snacks santé et pas chers dans les dépanneurs. Y’a même des micro-ondes si tu veux te faire chauffer ton plat sur place. Je connais au moins une personne qui aura survécu au Japon pendant un bout de temps sur le poulet du 7Eleven.
Les maisons sont cutes, les machines distributrices sont cutes, mêmes les couvercles d’égouts sont cutes (voir photo à l’appui!). Les gens sont professionnels, peu importe s’ils sont banquiers ou bien homme-sandwich pour annoncer le spécial du jour au salon de coiffure. On sera toujours reçu de la façon la plus polie qu’il se peut. Ça manque de chaleur souvent, mais ça évite les malaises et les incompréhensions j’imagine.
Je me demande pourquoi en Occident nous n’avons pas cet amour du travail aussi bien fait. Ou bien je pourrais me poser la question du point de vue contraire : pourquoi les Japonais sont si perfectionnistes? Jusqu’à quel point est-ce nécessaire de se compliquer la vie pour la rendre moins compliquée? J’ai l’impression parfois qu’à un degré supérieur et dans un futur plus ou moins rapproché le Japon pourrait peut-être ressembler à
le meilleur des Mondes. Ceux qui connaissent l’œuvre peuvent maintenant s’exclamer et me dire que j’y vais un peu fort. Mais c’est l’impression que ça donne, parfois.
Nous sommes arrivés il y a trois jours à notre
wwoofing. On cueille des daïkon et des shiitake, c’est très relax et la famille est sympa. On leur a fait de la tourtière hier. Mes amies bleuettes vous seriez fières de nous, c’était pas mal bon. Surtout qu’on a dû la cuire dans un four grille-pain (les gros fours n’existent juste pas au Japon). Un autre blog à venir sur le wwoofing bientôt!
Mélanie xxx
--------------------------------------------------------------------------------------------
What is it about Japan that makes it almost idyllic? It is hard to put ones finger on it. Sure Japan has some economic and social problems similar to those of other post-industrial countries and on many levels life in Japan (especially in Tokyo) seems tiring and quite stressful. Yet on the other hand Japan is probably the safest place I have ever been to in terms of crime (even in Tokyo people rarely even bother to lock their bikes). Likewise, the streets are clean, well maintained and social customs oblige everyone to preserve the
Sensoji Temple, Asakusa
S'envoyer de la fumée d'encens sur nous apporte supposément la chance et la protection des dieux. harmony and avoid confrontation. For instance the metro ride is riddled with advertisements and safety warnings, but proper rules of conduct for public transportation are also always clearly indicated and insisted upon. In fact, our nightly bus ride to Osaka actually had a lengthy 5 minute video during departure detailing ethical behaviour! As Mel explains it, there is a striving for perfection and betterment in many aspects of Japanese culture and that probably has some positive and negative effects.
Healthy-ish fast food?!
As it stands (and being a tourist) my impression of Japan is generally positive. To be sure the possibility of getting a relatively healthy snack in a convenience store and the much reduced price of whisky factors into my judgement (hehe), it is indeed the possibility to get easily prepared or even pre-prepared food for a relatively cheap price that makes it for me. In fact this food is generally healthier than the North American version of “fast” food. So in that sense Japan has combined a quick paced busy lifestyle (busier than ours!) with the possibility for an easily acquired and relatively healthy diet. For a student like me this is
Sensoji Temple, Asakusa
Le rituel de purification de l'âme avant d'entrer au temple. on par with a miracle! It’s late and you don’t have time to cook? Go around the corner for a tasty ramen or better yet grab a slice of inexpensive salmon from the grocery store and have some sashimi accompanied with soy sauce, wasabi and a bowl of rice fresh from your steamer! You don’t have to feel guilty, sure you didn’t have time to cook (again)… but what you ate wasn’t junk and it wasn’t expensive! The high price of fruits and vegetables is a problem, but with other food being so cheap you can still manage to get your dose. I am told even Macdonald's is better and healthier here…
A little resentment towards North America
I am usually critical of demand-side explanations for irrational consumption habits. Saying “oh people buy it so it’s their fault – don’t blame the company/seller” just doesn’t sound true to me. This goes for cars, gasoline, fast-food, asbestos, drugs, etc. It seems to me that when it comes to certain forms of economic (or physiological) dependencies people buy what is produced for them and that’s that. Yet something in the fact that fast-food is not entirely
Juste Julien.
We can see he's very happy. unhealthy in Japan reminds me that it’s also a circle. People buy what is produced sure put people produce what people buy too (you can’t sell oversized crap-grease in japan so the same companies have different and healthier menus). In terms of healthy fast food we may be settling for less in North America and corporations don’t hesitate to capitalise on that. Again, people eat what is produced and people produce what people eat - the snake eats its tail and we are F***ed…
...
That’s it for now, after spending two weeks in Tokyo we are spending our time working on a farm south of Osaka as a homestay. The work is easy and slow pace, the hosts are really nice and the food is great. I have started looking for work and we will be moving to Osaka city when I find something.
Julien Landry
Advertisement
Tot: 0.128s; Tpl: 0.023s; cc: 7; qc: 44; dbt: 0.0717s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.2mb
Nadia
non-member comment
Ma principale préocupation
ma principale préocupation quand je vous lis, je dois l'admettre, n'est pas à propos du perfectionnisme chez les japonais ou encore de la sur-sur-sur-consommation apparente. Bien que cela m'apparaisse des sujets importants et des enjeux internationaux, ma préocupation principale, ce qui me ronge de l'intérieur, ce qui me réveille la nuit est: la tourtière que vous avez fait à votre famille. Contenait-elle des patates ? Mesurait-elle au minimum 3 po de hauteur et était-elle dans un plat carré ou rectangulaire ? Parce qu'il ne faudrait pas, en aucun cas, présenter un vulgaire pâté de viande dans une assiette à tarte en l'étiquettant comme 'tourtière' à l'autre bout de la planète. Notre réputation, nos relations internationales en serait à jamais entachées. Merci de conserver l'honneur de ce plat exclusif. voilà c'est ce que je voulais partager.