Apr 3 –Vallée de l’Elqui : Papaye, Gabriela Mistral, distillerie de Pisco, pas d’ovni et observation des étoiles

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Journée chargée à nouveau aujourd’hui, direction la vallée de l’Elqui, une vallée réputée pour la production de Pisco, mais avant tout très fertile, impressionnant le nombre d’arbres fruitiers (citronniers, pommiers, poiriers, avocatiers…). Premier arrêt dans une plantation de papaye, le seul fruit qui montre tous les stades sur le même arbre, car il se développe en continu, toute l’année.

Puis arrêt à Monte Grande où l’illustre Gabriela Mistral originaire de la région, a vécu et été aide-institutrice à l’adolescence. Le musée (l’ancienne école/poste) est minuscule mais il est plutôt émouvant de voir le télégramme (télégramme !) de félicitations du directeur pour annoncer l’attribution du Prix Nobel de littérature en 1945.

Puis direction Pisco Elqui et Los Nichos pour la plus vieille distillerie du Chili. Alors le sujet de l’origine du Pisco est sensible et pour le moment, c’est le Pérou qui gagne mais chut. L’endroit est bien agréable, même la pièce où les notables dégustaient le pisco, surnommée les tombes (los nichos) après quelques verres de liqueur à 40° à cause des trous où étaient stockées les bouteilles.

Petite dégustation de 2 pisco : un de 2 mois d’âge et un de 3 ans d’âge, pas ma tasse de thé, l’alcool pur, je préfère en pisco sour. Les villages de la vallée d’Elqui sont mignons, avec leurs murs en adobe et leurs portes en bois.

La région est aussi réputée pour ses zones d’énergies et l’ésotérisme. Apparemment, on reviendrait du coin revigoré surtout si l’on a des problèmes d’asthme et d’articulations. Moi je ne sais pas, mais j’ai plutôt été vidée d’énergie et j’ai fait des micro-siestes sur les marches de l’église de Pisco Elqui, impossible de rester éveillée, sûrement le contrecoup des jours précédents.

Ce qui m’a le plus impressionnée dans cette vallée c’est le contraste entre les montagnes arides (il y a 320 jours de soleil par an !) et les zones cultivées bien vertes, et surtout les vignes qui montent dans les collines (NB : la vigne de pisco pousse en horizontal et prend le plus de soleil (et plus d’alcool) alors que la vigne pour le vin pousse plus en vertical)

Le soir, direction l’observatoire astronomique de Mamalluca et dès que nous sortons du bus, c’est juste merveilleux, des milliers d’étoiles comme je n’en ai jamais vue, la voie lactée hyper distincte, nous n’aurons presque pas besoin d’un télescope ! mais quand même nous allons regarder à travers et ce qui était rigolo, c’est que le guide n’avait qu’à taper ce qu’il voulait sur la machine et le télescope bougeait et pointait dans la bonne direction. Après, il fallait juste faire tourner le toit pour avoir le trou au bon endroit. Petite déception en regardant Jupiter, je pensais que ce serait plus gros, mais le reste vaut le coup et c’est magnifique. Joseph, tu aurais vu la taille du télescope, impressionnant ! Regarder Saturne et son anneau était aussi un grand moment.

>PDJ : Regarder les étoiles fait vraiment sentir touts petits…

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