Cochabamba - Parc Torotoro


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September 13th 2013
Published: September 30th 2013
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Arrivée au terminal de Cochabamba vers 21h, puis longue tournée des hôtels pour trouver un prix acceptable. N'ayant pas mangé de la journée, nous partons vers 22h30 à la recherche d'un endroit où se rassasier: au menu, lasagne et pizza !

Au réveil, nous nous dirigeons vers la rue dans laquelle sont censées se trouver les agences proposant des départs vers Torotoro. En chemin, nous croisons le marché de Cochabamba, le plus grand de Bolivie. Sans s'enfoncer, nous en profitons déjà pour faire une orgie de jus d'orange, tranches d'ananas, et autres beignets. En arrivant aux agences, on nous apprend qu'aujourd'hui étant l'anniversaire de la ville, il n'y a aucun bus qui part. Nous sautons donc sur l'occasion pour aller plus profondément dans le marché, véritable ville dans la ville. On y vend de tout, des meubles à l'électronique, en passant de la nourriture aux vêtements, et on en passe. On y trouve aussi tout type de services, comme des coiffeurs, médecins, tatoueurs...

Après en avoir bien profité, nous partons à l'assaut de la montagne qui jouxte la ville, sur laquelle se trouve la plus grande statue du Christ d'Amérique du sud. 1300 marches nous séparent de celle-ci. Bon, ça fait moins qu'au Machu Picchu et l'altitude est moins élevée, du coup on les avale bien vite. Superbe vue au sommet, des rayons de soleil éclairant une partie de la ville. Pour bien terminer la journée, nous prenons un rapide repas suivi d'une énorme glace avant de sortir prendre un verre, ou plutôt trois jarres de caïpirinha.

Le lendemain, nous rejoignons l'endroit d'où partent les bus. Coup de bol, le prochain part dans une demi heure, ou plutôt dans 1h20, heure Bolivienne oblige. Hadrien est à côté d'un vieux au seuil de la mort, ruminant des feuilles de coca durant tout le trajet et Yann a pour voisine une énorme mamacita qui prend la moitié de son siège, le tout dans une odeur de ferme bien prononcée. Le bus est quant à lui dans un état déplorable et certains passagers ont comme bagages des poules encore vivantes enfermées dans des sacs. Malgré la piste très peu rassurante, nous profitons pleinement de la beauté des paysages dignes de décors de films.

En arrivant à Torotoro, après avoir déposé les sacs à l'auberge, nous partons à la recherche d'un repas, qui une fois terminé nous laisse sur notre faim. On irait bien acheter quelques gâteaux, mais nous n'avons quasiment plus d'argent et on nous apprend que le distributeur le plus proche est à... Cochabamba! Il va donc falloir se taper l'aller retour là-bas mais il ne nous reste assez d'argent que pour un passager. Un tirage au sort s'impose. Ce soir, c'est Yann que les cartes désigneront.

Nous nous réveillons assez tôt pour aller sur la place d'où partent les colectivos vers Cochabamba. Problème: ceux-ci ne partent que quand ils sont pleins. Nous attendons deux bonnes heures avant que Yann puisse partir en mission. A partir de là, la journée prend un air de Koh-lanta pour Hadrien et Damien, organisés au boliviano et à l'heure près. Le budget est de 25 bolivianos (2,5 €) et on ne sait pas quand Yann pourra revenir. Nos provisions de bananes et biscuits sont rationnées heure par heure, afin de pouvoir tenir, dans le pire des cas, trois jours. A la fin d'une journée où chaque calorie dépensée compte, Yann arrive contre toute attente vers 20h. Son colectivo est tombé en panne à l'aller, il n'a quasiment rien mangé non plus. Au retour, il a du endurer un chauffeur timbré dans l'inconfort total. Contents de nous être retrouvés, nous buvons quelques bières qu'il a choppé en chemin. Nous partons ensuite manger, morts de faim. Tous les restos sont déjà fermés, nous nous rabattons donc sur une mama qui fait sa popote dans la rue. Malgré un goût passablement dégueulasse, nous dévorons cette ration de survie.

Le matin, avant de partir en trek, nous passons au mercado prendre un petit-dej à base d'énormes beignets. Par contre, pas moyen de trouver de quoi faire des sandwichs pour le midi. Quand est-ce que nous ferons trois repas dans une journée?!? Nous prenons ensuite la voiture pour nous rendre dans la ciudad de Itas. Cet ensemble de grottes servait d'abris aux éleveurs préhistoriques. Nous y découvrons des peintures rupestres ainsi que des panoramas à couper le souffle. Après cette visite, nous remontons dans la voiture, direction la caverne d'Umajalanta. Pour y parvenir, nous traversons un groupe de maisons: déjà que Torotoro c'est le trou du cul du monde, la c'est une coloscopie en profondeur ! Arrivés à l'entrée de la grotte, nous mettons nos casques pour une session spéléo. Nous nous enfonçons à l'aide d'échelles, de cordes, et de passages naturels. Nous traversons plusieurs salles, entre stalactites, stalagmites et rivières souterraines. Une fois parvenus au plus profond de la grotte, un lac nous y attend. Nous remontons ensuite un tout petit peu pour emprunter quelques mètres de chemins incroyablement étroits. Notre première expérience de spéléo en Amérique du Sud, qui nous laissera de très bonnes impressions, s'achève ainsi au bout d'une bonne heure d'exploration après laquelle nous rentrons à Torotoro.

Réveil vers 6h30 pour commencer la première rando de la journée. Chemin très agréable au bout duquel nous trouvons des fossiles marins, assez peu impressionnants. Retour au village pour enchaîner sur la deuxième rando. Nous croisons d'abord des empreintes de dinosaures dont les plus gros pouvaient faire jusqu'à 25 mètres de haut pour 35 mètres de long. Nous continuons un peu sur la route avant de passer sur un chemin de pierre, au cœur d'un superbe paysage désertique qui nous mène au site emblématique du parc: le canyon de Torotoro. Après une pause pour profiter du panorama, nous descendons au fond de celui-ci, pour atteindre ce que notre guide nous avait vendu comme des sources chaudes, mais dans lesquelles on se les gèle pas mal. Pas grave, par cette chaleur ça fait du bien de se rafraîchir. Après une heure de pause, nous repartons pour traverser une bonne partie du canyon, parfois en sautant de rocher en rocher, d'autres fois en longeant des murs ou encore en faisant quelques passages d'escalade. On est comme des gamins pendant cette rando qui ne nous met pas trop à l'épreuve mais qui est très variée.

De retour au village, nous apprenons que nous sommes obligés de repasser à Cochabamba pour rallier Sucre, où des soirées mémorables nous attendent...


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