Parque nacional Los Glaciares : l’Âge de Glace 4


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Published: October 12th 2011
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Aujourd’hui, mercredi 12 octobre, nous prenons enfin un moment pour se replonger dans l’écriture de notre blog. Cela fait déjà 11 jours qu’aucun nouveau post n’a été écrit et pour cause, nous étions très occupés. Demain nous retournons déjà à Buenos Aires, pour la dernière ligne droite.
Mais revenons d’abord sur les deux dernières semaines, si vous le voulez bien.

Après être revenus dans la capitale, suite à notre semaine tropicale dans le nord, nous nous sommes lancés dans la découverte de la dernière zone d’Argentine où nous n’avions pas encore mis les pieds : la Patagonie !
Nous l’avons évidemment gardée pour la fin, pour une histoire de climat et de température. En effet, visiter la Patagonie en plein hiver, c’est pas une très bonne idée ! Les températures peuvent être très basses, les conditions météo et donc de route peuvent être très mauvaises et beaucoup d’attractions, d’hôtels voire même de villages entiers peuvent être fermés.
Tout recommence à vivre petit à petit avec l’arrivée du printemps, c’est-à-dire : dès maintenant !

Nous avons choisi 3 destinations pour avoir 3 approches totalement différentes de cette zone du monde si particulière. Vous allez donc avoir sous peu 3 nouveaux posts à lire sur le blog (dont celui-ci), préparez donc vos moufles et votre écharpe, c’est parti !


Nous quittons Buenos Aires le dimanche 2 octobre, en avion cette fois-ci ! Nous n’avons pas envie de nous avaler plus de 36h de bus pour y aller, nous optons donc pour un passage par les airs, et heureusement car le bus, on en aura déjà bien assez notre dose par la suite !
Après 3h30 de vol, nous atterrissons donc à El Calafate, ville qui nous hébergera durant les premiers jours.

Mais d’abord, quelques mots sur la Patagonie… voilà un lieu qui intrigue. Un lieu sauvage. Un lieu lointain. Un lieu particulier.
La Patagonie est énorme. Cette région de l’Argentine et du Chili regroupe à elle seule, du côté argentin, 5 énormes provinces et est plus grande que la France.
La Patagonie argentine représente la plus grande partie de ce « Grand Sud » : son territoire est 5 fois plus grand que celui que le Chili possède.
C’est un territoire avant tout désertique, très peu habité (un des lieux les moins peuplés de la planète), avec une densité de population de 3,8 habitants au km2.
De nos jours, ses principales ressources sont avant tout l’élevage de bovins et d’ovins puis le gaz naturel et les gisements de pétrole.

Par ici, la nature déploie sa beauté. Sa faune y est très développée et ses paysages sont sauvagement beaux. On peut y admirer montagnes aux sommets blancs de la Cordillère des Andes, plaines désertiques, glaciers, pampas, forêts subpolaires, littoraux, côtes escarpées, lacs multiples, bref ! La nature à l’état pur, tout cela dans un climat subpolaire donc assez froid tout de même, il faut le dire et souvent très capricieux et changeant, à cause de sa proximité avec les forts courants océaniques du sud de la planète.

Cette région du monde était habitée par divers ethnies d’Indiens d’Amérique du sud, bien avant que les Européens arrivent. Pour la petite anecdote, plusieurs de ces peuples vivaient totalement nus ! Brrrrrr……. Quel exploit ! :D

Les légendes quant à la signification du nom « Patagonia » sont multiples. Certains avancent que le portugais Magellan, en arrivant sur ses terres, s’était exclamé devant la taille, la force et la grandeur des pieds des Indiens Tehuelches : « Ah patagon ! », autrement dit « grands pieds » ! D’autres font l’hypothèse que quelques années avant que Magellan prenne la route pour l’Amérique du sud, un roman populaire de chevalerie décrivant un lieu où vivait « Le Grand Patagon », un monstre à tête de chien, avait été publié en Castille. En débarquant et en étant confronté aux Indiens, immenses, mangeant de la viande crue et portant des masques à tête de chien, il n’est pas impensable que Magellan ait pensé qu’il avait trouvé la terre en question : la Patagonie !

Quoiqu’il en soit, cette terre fascine aussi beaucoup pour la population qu’elle a vue défilé. Les Indiens y habitant ont, comme toujours, été exterminés par les colons anglais, tuant à tout va et par la suite également par le changement d’habitudes alimentaires et par des maladies véhiculées par les colons, décimant les derniers habitants indigènes de ces lieux.
Plus récemment, ces terres ont été aussi choisies comme terre d’exil pour les criminels emprisonnés à Ushuaia, ou pour les extravagants, les révoltés et également par les aventuriers de tout genre. Beaucoup d’Ecossais, de juifs, de Russes, de mormons et d’ex-nazis sont venus finir leurs jours ici.
Petit aparté d’ailleurs sur les ex-nazis : la ville de Bariloche, au nord de la Patagonie, a clairement été un refuge de hauts criminels nazis, accueillis ici après la deuxième Guerre mondiale, sous le régime des Peròn. On n’est donc pas étonnés d’apprendre que l’épicier de la ville n’était autre qu’un SS connut, sous le nom d’Erich Priebke ou que Josef Mengele, le boucher d’Auschwitz, y a séjourné paisiblement durant plusieurs années, etc. Le scandale éclata en 1955 mais on ne sait pas encore tout sur cette sordide affaire ! En tout cas, il y a du blond dans l’air !!!
Sinon, après Butch Cassidy, légendaire pilleur de banques, la Patagonie a également vu s’installer des « people » tels que Sylvester Stallone, Florent Pagny ou la famille Benetton, connue mondialement de nos jours et étant ici les plus gros producteurs de laine de la région…

Enfin bref, vous comprenez donc que cette zone a une histoire énorme et qu’on ne connaît pas encore tout de ses petits mystères !

Comme dit précédemment, nous avons débarqué à El Calafate, contents d’atterrir sains et saufs, après les acrobaties aériennes de notre pilote d’avion ! Il faut dire que les pilotes sud-américains ont une façon bien à eux de conduire leur bolide !!! Par exemple, alors que le décollage n’est pas encore terminé et que l’on sent que l’appareil n’est pas encore stable, les voilà déjà en train de faire un 360° vertigineux, sans délicatesse aucune. Ou alors, probablement occupés à boire son petit maté avec son copilote, voilà le pilote de notre Boeing qui fait un piqué droit un peu trop vertical à notre goût, pour nous annoncer qu’on amorce la descente sur l’aéroport d’El Calafate !!! Même sans ça, on l’avait bien compris, suspendus à nos ceintures comme sur une attraction d’Europa Park !!!
Bande de sauvages !

Nous sortons donc de l’appareil, heureux et prêts à affronter le grand froid que nous attendons ! Mais au lieu de cela, nous voilà dans une ambiance pas si froide que cela, sous un soleil éclatant et un ciel bleu ne faisant pas du tout penser à la Patagonie ! Wouw…. 12 degrés, on peut même se balader en T-shirt quelques heures, pour autant qu’on ne mette pas les pieds à l’ombre. Quelle douce arrivée.

Nous prenons place dans une auberge de jeunesse, tenus par un Argentin de la trentaine, à mi-chemin entre le junky et l’hypocrite du coin, toujours un sourire aux lèvres très faux-cul et les yeux rouges bien marqués…
Les logements sont ultra chers par ici, et ça va nous poursuivre pour toute la Patagonie. Les prix explosent notre budget et on ne peut pas faire grand-chose pour l’éviter.

Nous nous installons et allons déjà organiser la suite de notre programme pour les jours à venir, dans la petite ville de 21'000 habitants qu’est El Calafate. Cette ville, agréable mais très touristique et chère, est située sur le Lago Argentino, le lac le plus grand du pays et le troisième d’Amérique du sud par sa superficie. Les couleurs qu’il peut prendre lors de jours ensoleillés nous rappellent un peu celle des lacs de Nouvelle-Zélande, avec une végétation toutefois différente aux alentours. Malheureusement, nous n’avons pas fait de photos du lac à notre arrivée, et après, trop tard ! Vous allez vite comprendre pourquoi.

Tout s’organise assez facilement et le lendemain matin, nous nous levons aux aurores pour aller visiter la principale attraction du lieu : le glacier Perito Moreno !
Malheureusement, nous sortons de notre petite cabane en bois (notre chambre) sous une tonne de nuages épais et noirs, annonçant une journée tout sauf ensoleillée ! La température s’en ressent directement, il fera froid ce jour-là ! Dommage dommage mais bon, on ne choisit pas !

À 50 km plus à l’ouest d’El Calafate, en se dirigeant tout droit vers la Cordillère des Andes, on rentre dans l’enceinte du « Parc national des Glaciers » ou « Parque nacional Los Glaciares », site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981.
Ce parc s’étend sur plus de 350 km du nord au sud et fait environ 50 km de large. Il englobe deux grands lacs, le lago Argentino cité ci-dessus et le lago Viedma, plus au nord.
En outre, certaines montagnes emblématiques comme le Mont Fitzroy sont également des attractions du parc. Mais son principal objectif, comme son nom l’indique, est la préservation des glaciers qu’il comprend ! Et il y en a ! 48 en tout, certains ayant une superficie équivalente à une ville comme Buenos Aires !
Il faut savoir tout de même que tous ces glaciers, que l’on peut observer dans le parc, ne sont en fait que les terminaisons d’une énorme calotte glaciaire d’environ 10'000 km2, « Hielos Continentales Sur », répartie entre l’Argentine et le Chili, la plus grande calotte glaciaire continentale et la plus grande zone de glace après l’Antarctique et le Groenland. Ces 3 sites sont ce qu’il nous reste des énormes périodes de glaciation que la Terre a vécu, lorsque passé 30% du globe était enseveli sous la glace !

Pour en revenir aux glaciers, le plus connu et le plus accessible au public, c’est justement le Perito Moreno ! Notre objectif du jour.
Ce glacier, du nom d’un explorateur du XIXe siècle, est un monstre. 15 km de long, 5 de large, plus de 60 mètres de haut, au-dessus du niveau du lac (le lago Argentino, toujours le même).
Ce glacier est une force de la nature ! C’est le plus vivant des glaciers du monde, car il peut avancer jusqu’à 3 mètres par jour !!! Énorme !
Vous avez bien lu, ce glacier AVANCE. Contrairement à la majorité des glaciers, le Perito Moreno et un autre de ses compatriotes du parc, le Spegazzini, sont les deux seuls glaciers de la zone à ne pas reculer. Grâce au climat humide donc neigeux, ils gagnent de l’espace en permanence et ce qui est impressionnant, c’est que ça s’entend ! On y revient plus tard…

Nous prenons donc un bus, bien cher, pour nous approcher du parc et payer la sympathique entrée bien salée également, pour arriver premièrement à un petit port minuscule, d’où partent les bateaux touristiques qui permettent d’approcher la Bête, par les eaux du lac. C’est juste avant le port que nous avons eu notre première vision de cet immense glacier, une vue surprenante.
Nous prenons place dans un grand catamaran qui ne sera pas rempli totalement car peu de touristes à cette heure-là. Nickel. Mais on sent déjà que le lieu est totalement tourné vers le tourisme, le « mauvais tourisme », où tout est un peu « too much ». Et ce ne sera que le début car au fil de nos diverses visites en Patagonie, on se rendra vite compte que tout est comme cela ! Il y a donc un photographe qui nous photographie durant l’heure d’excursion, avec possibilité d’acheter un DVD bien cher à la fin du voyage, un gars qui speech au micro durant toute la balade, bref…. Pas le genre de choses qu’on acclame mais c’est vite vu, on n’a pas le choix de faire autrement.

Nous partons donc et nous nous approchons du glacier. Arrivés juste à côté (pas trop quand même, risque de recevoir un morceau de glace sur le crâne !), nous restons là à tournicoter durant une bonne demi-heure, avant de rentrer.
Depuis là, on peut admirer la hauteur de cet amas de glace énorme et sa couleur bleutée, très belle. Malheureusement, les nuages sont tout de même bien présents, ce qui enlève du charme au lieu (les photos que nous avons vu du glacier sous le soleil sont splendides !). Les importantes crevasses du glacier sont aussi intéressantes à analyser, toutes de formes particulières et semblant s’enfoncer vers nulle part. En tout cas, la vue de cette muraille bleue depuis en bas est jolie.
La couleur bleue vient du fait que la glace est vieille et très compacte, ne laissant pas entrer toute la lumière à l’intérieur.

La balade est déjà finie et nous descendons de l’embarcation, sans avoir acheté le DVD, zut ! :D
Nous reprenons le bus, au chauffage qui fonctionne contrairement au bateau !, et nous nous dirigeons alors, sous une pluie devenant de plus en plus présente, au lieu principal du parc : les passerelles.

Depuis que nous avons approché le petit port, des petits icebergs ont commencé à apparaître, flottant paisiblement à la surface du lac. Tout cela nous fait bien comprendre que nous sommes entrés dans une zone bien particulière, où la glace est maitresse des lieux.

Nous débarquons alors au parking principal, d’où partent les passerelles. Les Argentins ont, encore une fois (cf. Iguazú), aménagé cela plutôt bien, même si à notre avis la chose pourrait être un brin améliorée (vues plus dégagées, construction d’un petit point panoramique pour observer la Bête dans son ensemble de haut, etc.).
Nous commençons donc à descendre le long des différentes passerelles aménagées, pour découvrir, sous plein d’angles différents, le principal acteur de la journée. On se situe là sur une colline qui fait directement face au glacier. Elle est même un frein au glacier qui, en avançant, vient buter sur la colline, stoppant alors son avancée. Depuis quelques années, il a d’ailleurs bien avancé car il bloque aujourd’hui le passage de l’eau d’un côté du lac à l’autre, alors que certaines photos que nous avons vues montrent le glacier plus au loin et l’eau libre de tout mouvement.

La journée est toujours froide, nous sommes emmitouflés dans nos habits, espérant que le vent ne se lève pas trop… Nous nous baladons presque 2 heures dans cet environnement, s’arrêtant parfois pour écouter le Perito Moreno. Eh oui, nous vous le disions tout à l’heure, ce glacier parle ! Avec son avancée quotidienne et les eaux du lac qui se baladent juste en-dessous, la Bête craque, gronde, grince et parfois, des morceaux de glace se détachent violemment de son unité, provoquant alors un bruit impressionnant, qui se répercute dans toute la vallée avec l’écho. Magnifique.
Certaines zones du glacier semblent même sous tension extrême, on s’attend donc à tout moment à voir un énorme bloc de glace se détacher, mais nous n’avons pas eu cette chance-là.
Un phénomène bien connu arrive régulièrement à ce sujet. Il est appelé « rupture ». Ce qui arrive alors c’est qu’une grosse quantité de glace se détache du glacier et se brise dans les eaux du lac, en contrebas, dans un fracas gigantesque, provoquant un mini-tsunami local. Normalement, ces ruptures ont lieu chaque 4 ans, mais ces dernières années ce phénomène s’est un peu accéléré : une rupture en 2004, une en 2006 et une en 2008. Par contre, depuis, plus rien ! À quand la prochaine ? 😉

Nous n’avons pas poussé la visite plus loin. Plusieurs choses sont faisables dans le coin, évidemment. Mais tout cela, moyennant une somme qui nous a paru démesurée ! On peut donc faire divers treks sur le glacier, le survoler, etc. Mais bon, on a fait simple car sinon le budget ne va pas tenir pour toute la Patagonie ! N’oublions pas qu’on arrive au bout de nos réserves !
Nous rentrons donc avec notre bus et plein de photos, en admirant les paysages un peu désolés de la région (arbres morts de toute part, ne supportant pas les inondations fréquentes) mais tout de même bien boisés. Cela a, d’ailleurs, été une surprise du lieu. Nous ne nous attendions pas à être en fait en pleine forêt, juste devant un glacier. Cela ne semble pas collé à l’image qu’on a d’un lieu de glacier mais c’est comme cela ici, les bois sont fréquents aux alentours des glaciers car c’est une zone humide.
Plus loin, les steppes de la Pampa argentine reprennent vite le dessus, rendant alors le paysage bien plus rude, plus sec et plus venteux.

De retour à El Calafate, nous décidons de la suite du programme mais l’argent, encore lui, amène un petit lot de déception. De base, nous avions pensé voir un autre glacier, faire une autre excursion dans la région, par exemple sur le glacier Upsala (!!!!, ce nom rappelle-t-il quelque chose à quelqu’un ?!?) qui est le plus grand des glaciers du parc mais il est fermé depuis plusieurs années maintenant, pas d’accès possible. Donc en s’informant sur d’autres activités à faire dans le coin, nous avons été sidérés par les prix, énormes ! Moins de 600 pesos par personne pour une journée, pas possible. Certaines excursions d’un jour montant jusqu’à 1300 pesos par personne ! Non mais bon…
Nous avons donc décidé de rester un jour par-là et de se balader au bord du lac, possédant plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs aux abords de la ville. Nous l’avons fait avec une Australienne de Melbourne, avec qui nous avons sympathisé dans l’auberge de jeunesse.

Et puis pour clore nos différentes rencontres, nous avons rejoint, le temps d’un repas de midi, nos Vaudois préférés, une dernière fois du voyage, qui étaient dans le coin ce jour-là. Nous avons donc partagé un dernier repas en terre sud-américaine avec Louis et Lionel, et leur pote Sylvain. La prochaine rencontre : sur terre helvétique ! ;D

Voilà voilà, « l’aventure glaciaire » s’arrête là. Nous avons déjà réservé notre prochain bus, qui part à un horaire pour le moins spécial !!! Nous allons quitter El Calafate à 3h du matin, eh ouais ! Car ici c’est considéré comme étant très intéressant de se réveiller si tôt dans la nuit pour se confronter au froid mordant et être totalement plissé !
Mais bon, il faut bien mériter la descente jusqu’au bout du monde… non ?
Ce que nous ne savions pas encore à ce moment-là, c’est que niveau « mérite », ce n’était encore que le début des réjouissances !! :D
Suite au prochain épisode…



Additional photos below
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13th October 2011

Salut mes Cailles !
C’est bien calfeutré dans mon bureau chauffé, mon petit Farmer matinal entre les dents que je lis le récit de vos premières aventures en Patagonie. Pour une fois je ne peux pas vous reprocher de me donner envie : non seulement il fait froid, il pleut et c’est tristounet, mais en plus tout coûte cher ? Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit de best. Sans parler des horaires pourris… mais bon ça ça permet de faire des photos clées de nuit bon plissé, alors c’est pas grave ^^ Non j’déconne, d’ici, même sous les nuages obscurs, le glacier bleuté il a bien assez de la gueule. Bon c’est pas encore le Mur de Game of Thrones (vous verrez à votre retour), mais le glacier a l’avantage de ne pas être en images de synthèse lui. Je trouve donc parfaitement normal de lancer son fricccc pour voir ça et contribuer grassement à la survie de ce patrimoine mondial de l’humanité. En plus, il faut bien financer les passe-temps des locaux sous ces latitudes ingrates… la weed doit revenir cher, surtout si c’est Florent qui l’a produit ;-)
15th October 2011

Réponse à Frisco
Hola ! le plus hallucinant c\'est le bruit que fait le glacier. Il est vivant et ça s\'entend. En plus l\'avantage du live c\'est qu\'on sent le froid ! En fait, est-ce vraiment un avantage ?

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