Advertisement
Published: August 8th 2009
Edit Blog Post
Mesa Verde National Park
sur la voiture des rangers Le 5 août après-midi.
Depuis Sand canyon, nous retraversons Cortez pour entrer dans le Parc National de Mesa Verde. Notre premier grand parc. Passage à l'entrée facilité par notre Pass, qui nous permet d'entrer gratoss pendant toute l'année dans les tous les parcs et monuments nationaux, acheté $80 à Aztec Ruins. Le camping est payant en plus (pas cher $9, contre $30 à $60 pour les campings commerciaux). Il ne reste plus que des emplacements de "dry camping" sans eau ni électricité, mais pas de problème avec notre maison à roulette.
Certains sites ne sont accessibles que par visites guidées, nous choisissons donc de visiter Spruce Tree House en visite libre, puis de visiter le musée "to cool down" comme dit le ranger , pour ensuite visiter Cliff Palace, le plus grand village avec la visite de 18h00, la première disponible.
Le Parc est immense, traversé par une route vertigineuse de 40 kilomètres. Par endroit, des endroits où s'arreter et des panneaux explicatifs et tables d'orientation.
Les ruines sont bien sur spectaculaires. Un petit air des falaises de la Dordogne. En fait les indiens, appellés puebloans, "villageois?" ont vécu sur la mesa qui surplombe les grottes depuis 0
pour papa
où l'on parle des beggars jusqu'à 1200 ans. Leurs habitations ont évolués de pithouses (àmoitié creusées, recouvertes d'une structure en bois et en terre), à des maisons comme celles vues à Taos Pueblo en terre ou à Aztec en pierre). Vers 1200, ils s'installent sous les surplonds rocheux des canyons. 100 ans plus tard, l'occupation cesse. Ou vont-ils, pourquoi ? personne n'en sait rien.
Difficile également de faire la part de ce qui a été consolidé, nettoyé, reconstruit des ruines d'origine.
Le parc a été mis en valeur dans les années 30, pour filer du boulot aux jeunes gens : routes d'accès, fouilles archéologiques, chemins creusés dans la roche pour accèder aux sites, et probablement donc un peu de "mise en valeur".
La plupart des panneaux pédagogiques et des dioramas du musée ont été fait aussi par eux, et ont un petit air rétro.
From Wikipedia, the free encyclopedia The Civilian Conservation Corps (CCC) was a public work relief program for unemployed men, focused on natural resource conservation from 1933 to 1942.
Bon si vous voulez en savoir plus sur les différentes périodes d'occupations et sur les migrations entre puebloans, anasazis, navajos et autres, demandez-nous, on nvous sortira notre science.
Fait remarquable, nous qui
n'avions rencontrés jusqu'ici que des américains, voila qu'il y a des français partout. Le plus fort contingent de touristes. quelques italiens aussi. par endroits, plus de français que d'américains. Pendant la visite guidée, en plus de faire la traduction simultanée à Félix (Nathalie s'occupe de Lucile et Théophile se débrouille), je réponds aux interrogations légitimes d'une mère de famille.
-"qu'est-ce donc que cette "kiva" dont ils parlent tout le temps?"
- mais voyons, c'est une chamanoutte, bien sur .
- tu entends, roger, le monsieur a dit que c'était une chamanoutte
etc..
mais non je rigole. j'ai failli le faire pourtant
Sur le retour, magnifiques vues sur 360° avec un ciel orageux qui laisse percer le soleil couchant. Bourrasques, gouttes. Plein de biches autour du camping. Ce sont des mule deer, (cerfs-mulets ou cerfs hémione) reconnaissables à leurs oreilles de mickey.
Le lendemain matin, Théophile et moi faisons un safari photo sur le mesa au-dessus du camping. Une heure et demi de marche sympa, mais pas un animal, mis à part un crapaud et un lézard et une troupe entière de mule deer, mais bon, on est vite blasés.
Avant de partir , nous profitons des
Mesa Verde National Park
Cliff Palace, le palais des falaises. De mémoire : 400 pièces dont seulement 30 d'habitation. 150 personnes max. douches du camping (à la queue leu leu, vu qu'on partage tous la même bouteille de shampoing), de la buanderie (quasi industrielle) et... de la Pancake House. Les premiers pancakes du voyage, pas un jour ne s'était passé sans qu'on en parle ! , c'est dire si l'évenement est de taille. Au final, nous sommes un peu déçus car les accompagnements sont limités : beurre, miel ou saucisse, et surtout nous avons pris le menu familial qui limitait le nombre de pancakes. Nous voulions le "ALL YOU CAN EAT". Tant pis, nous l'aurons la prochaine fois.
Advertisement
Tot: 0.117s; Tpl: 0.013s; cc: 12; qc: 51; dbt: 0.0626s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb
anonymous
non-member comment
Dimanche 9 au matin, il pleut et c'est un excellent réconfortant que de se plonger dans vos derniers blogs et Nathalie sur une photo, ça change tout. merci. Marie-Aurèlie est là , hier nous avons fait l'aller-retour à Gondreville pour enterrer "très religieusement" ma cousine Gisèle; ensuite il y a eu une réunion de famille comme on les aime chez nous et jen arrive toujours à la même question : Pourquoi attendre que les gens meurent pour se voir? On peut comprendre pourquoi les américains sont obèses avec le slogan "autant que vous pouvez en manger" ridicule.. et même pas de sirop d'érable pour mettre sur les pancakes. Maintenant il vous reste à découvrier les plaquettes de chocolat cadberry aux raisns macérés dans le curaço. Comment sont les poulets grillés "kentucky" après la trempette dans le chlore avant mise sur le marché? Les paysages sont fabuleux et bien sûr, j'ai envie d'en savoir plus sur ces civilisations en voie d'extinction. Continuez à bien profiter de tout. Grosses bises GSMMicheline