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Published: January 7th 2010
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La petite ville de St-Pierre
Ancienne capitale de la Martinique, elle fut entièrement détruire en 1902 La fin d’une première étape… déjà?
La fenêtre ne nous a pas semblé intéressante… Je dis cela car il semble que plusieurs autres bateaux (sur le Réseau du capitaine) soient montés. Ils ont eu du vent et des vagues mais se sont rendus très vite sur St-Martin!!!
Nous sommes donc restés encore en Martinique; ce qui, entre vous et moi, n’a pas été un bien gros sacrifice.
Nous sommes remontés tranquillement sur Grande Anse d’Arlet, puis, sur St-Pierre. Le 15 décembre, nous retrouvons donc Emerald Seas dans la rade de St-Pierre. Nous profitons du prétexte pour souper sur une terrasse! Le lendemain, jour de lavage pour nous. Ça coûte très cher d’aller dans les « laveries » en territoire français, mais je ne voulais pas laver mes draps à la main… Nous sommes secoués pas une houle du nord qui fait rouler Absaroque, le départ prévu pour demain sera d’autant plus certain.
La traversée est agréable, le vent est sur le travers et les vagues ne nous freinent pas trop; la vitesse se maintient presque tout le temps en haut de 7noeuds. Une heure avant le coucher du soleil, nous jetons l’ancre, le mercredi, dans la baie de Portsmouth, en Dominique.
Nous prenons un « mooring »; nous pensons que ça peut être une bonne idée puisqu’ils sont surveillés par les « boatboy » et ne coûte que 10$US.
Le lendemain, le vent du SE est toujours là mais aujourd’hui les vagues du vent sont plus hautes et arrivent sur tribord arrière. Nous avons de la difficulté à trouver la bonne combinaison de voilure, Absaroque remonte au vent à chaque vague importante en faisant de grandes embardées. Nous sommes secoués et un peu découragés : faut-Il augmenter la surface de voile ou la réduire? Nous essayons différentes options : GV seulement, GV et génois à 50%, GV et artimon… Nous sommes rattrapés par un monocoque qui s’approche de nous; c’est Gulliver, le voilier du fameux Freddy que l’on entend souvent sur le Réseau du capitaine. Lui nous a reconnus… On se donne rendez-vous aux Saintes. À midi, le 19 décembre, nous jetons l’ancre près de l’îlet Cabri. Nous sommes invités à bord de Gulliver et passons une soirée des plus agréables, en français surtout!!
Le dimanche 20, nous, le groupe des 4 (ES, WW, BH et Abs), quittons à 6h00 vers l’île Pigeon (Parc sous-marin Cousteau) où nous entendons arrêter
pour plonger un peu et dîner sur place. Mais, les mouillages sont tous occupés et après avoir fait le tour de l’île nous décidons de continuer sur Deshaies… ce sera pour la prochaine fois! Nous prenons l’après-midi de repos. Belle soirée sous un ciel étoilé…
Départ à 6h00 encore le lendemain pour English Harbor, Antigua. La traversée est vite expédiée et nous sommes les premiers à entrer dans la rade antiguaise.
Il ne reste que trois jours avant Noël… ahhhh, sans sapin, c’est dur à imaginer. Nous aurons un souper tous ensemble le 25. Je veux faire une tourtière. Pour avoir la viande hachée nécessaire, après avoir fouillé les épiceries autour, il nous faut aller à la capitale, St-John. Charmante petite ville en effervescence à la veille de Noël! Nous allons dans un grand centre d’achat moderne et lorsque la porte de l’épicerie s’ouvre, nous sommes envahis par le parfum des sapins naturels en vente ici! Oui, c’est vraiment Noël qui s’en vient.
English Harbor est un parc national; il y a beaucoup de sentiers qui sillonnent les collines environnantes et le bord de mer. Le 24, nous nous rendons à la plage avec Renate et Jim, temps superbe, eau
La montagne Pelée
une légende veut que si on voit son sommet, c’est signe qu’on y reviendra (yééé! pour nous) chaude, sable… Décor de Noël??
À Noël, English Harbor s’anime et tout le monde se retrouve sur les terrains du port à 11h00, bouteille de champagne à la main!! On se souhaite Joyeux Noël à qui mieux mieux. Puis, l’odeur des BBQ nous entraîne et nous prenons notre dîner sur place. À 17h00, nous nous retrouvons tous sur ES pour le souper. Tout simplement fameux!!!
Nous jouons aux dés jusqu’à 22h00… c’est très tard pour les marins que, tous, nous sommes. En baillant, nous nous séparons après une très belle soirée et en nous promettant de se voir dimanche à Shirley Heights, qui donne sur la rade.
Le 26, en prenant le café, nous étudions la météo : ou nous partons cet après midi pour une traversée de presque 24h ou nous devrons attendre au moins 5 jours, et nos amis devrons prendre un hôtel pour nous attendre… On annonce une forte houle du nord. Nous décidons de partir aujourd’hui.
Les plans sont toujours faits pour être chamboulés. À la prochaine pour Sherley Heights.
Nous savons que BH veut partir le plus tôt possible, nous ferons donc la route ensemble; départ à 15h00, contournement de Nevis et St-Kitts par l’ouest
En route vers les Saintes en Guadeloupe,
nous sommes rejoints par le voilier Gulliver et remontée sur St-Martin, arrivée à Great Bay dans 22 heures. En faisant ce trajet, nous ne devrions avoir qu’une houle de moins de 7pi. Une traversée de nuit pour terminer notre première étape de navigation; seize mois… Nous avons un pincement au cœur en pensant à cela.
Durant tout le trajet, nous sommes partagés entre la tristesse de cesser les découvertes, la navigation et Absaroque (notre maison) et la joie de retrouver nos enfants, le petit Luca et celui ou celle qui viendra agrandir la famille, nos familles et nos amis. Tout cela nous rend fébriles mais nous sommes surpris du calme dont nous faisons preuve dans cette nuit fraiche et étoilée.
Nous arrivons en vue de Philipsburg et la mer commence à s’agiter. L’ancrage est restreint même si la baie est très grande, hôtels et voiliers de course réservent beaucoup de place proche de la rive. Trop tard pour le « clear in ». Nous allons à terre visiter les nouvelles installations touristiques. Canal pour les annexes, petites boutiques mignonnes, restos pas chers… Cependant, le mouillage devient très rouleur dans la nuit et les prévisions annoncent encore pire. Le lendemain, nous décidons d’entrer dans le lagon. Pour cela,
Bourg-les-Saintes
la « ville » des Saintes, édifiée strictement par des bretons, selon le guide. nous allons dans Simson Bay; pendant que nous attendons l’ouverture du pont, nous voyons les montagnes bleues se briser sur le récif de la Pointe Pelican, impressionnant. Puis, à 17h30, nous ne sommes pas les seuls à vouloir nous abriter; je compte au moins quinze bateaux. Ouf, enfin la paix, le plat… puisque la nuit tombe, nous n’allons pas loin.
La paix??? Ouach, nous sommes ancrés au bout de la piste, les avions frisent les mâts…
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