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Published: July 15th 2009
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Fort-de-France en arrière plan,
Denise vérifie la route avec le GPS Vendredi, le 3 juillet, au lever, nos jambes nous rappellent notre belle journée d’hier… Un bateau n’est pas une place où on peut développer une endurance musculaire ou cardiovasculaire; on dispose tout au plus de 80pi le long desquels on déambule en se tenant aux haubans. Pas la place pour jogger! L’exigüité des lieux ainsi que leur instabilité, cependant, développent la flexibilité, l’équilibre et l’agilité. Bref, quoiqu’il en soit, j’ai mal dans les hanches et les mollets, bon!!
Absaroque étant le mieux placé pour le signal Internet, il devient le « café Internet » de notre flottille en matinée. Tous sont jaloux de notre belle et efficace antenne.
Notre journée sert finalement à faire le réapprovisionnement du bateau en vins, fromages et pâtés… ainsi qu’en pain brioche et pain d’épice. Quelques grains nous arrosent durant la journée, le vent s’en donne à cœur joie, atteignant même 30noeud.
4 Juillet : Happy Independence Day America!!! Nous décidons de déménager vers la Pointe du bout, juste de l’autre côté de la baie de FdF. Il devrait y avoir une belle marina et un charmant petit village. Une heure de navigation au génois seulement nous y amène; mais pas de marina, des moorings et
des bouées jaunes partout. Finalement, Blue Haven et nous, nous accrochons à un mooring alors que ES et WW continuent jusqu’à l’Anse d’Arlet. Personne ne vient nous demander quoique ce soit. Nous allons à terre grâce à BH et marchons un peu dans le village qui semble en partie à l’abandon, la pluie freine nos ardeurs de touriste. Nous passons une nuit confortable.
Le lendemain, nous partons vers 8h00 pour nous rendre dans l’Anse Noire. Pour nous c’était « un must ». Nous y étions avec Benoît en 2003 et JP rêvait d’y revenir avec son propre bateau. Rien n’a changé. L’eau est cependant moins claire mais cela est probablement dû à toute la pluie tombée ces jours derniers. Jim, Renate, Terry et Barbara viennent nous rejoindre en annexe vers 10h00 et nous allons chacun de notre côté pour explorer les fonds marins. Après le dîner, le vent se lève et BH chasse sur son ancre. Ils décident d’aller rejoindre ES et WW dans l’autre baie. Nous restons ici, nous voulons passer une nuit dans cette baie. Nuit passablement bonne, le bateau a tourné souvent et a roulé un peu une partie de la nuit (je ne me souvenais pas
Coraux du fond de l’Anse Noire
on voit les oursins à longues aiguilles de ce roulement…)
Au matin, nous levons l’ancre et allons retrouver nos amis dans l’Anse d’Arlet; l’eau y est exceptionnellement claire!!
Le mardi 7 juillet, nous partons vers 5h00 en direction de la Soufrière, Ste-Lucie. La traversée se passe bien pour nous, un ris dans la GV, l’artimon et le génois nous portent à près de 6noeud dans une mer de 4 à 5 pieds par babord avant. Le vent joue entre 12 et 17noeud. Au milieu du canal de Ste- Lucie, Blue Haven perd sa direction, il doit utiliser sa barre de secours (ça me rappelle quelque chose…). Nous nous détournons sur Rodney Bay, le temps d’effectuer la réparation. Comme nous arrivons avant BH, Terry vient me chercher en annexe et m’amène sur BH, je tiendrai la barre pendant que Marlène sera aux commandes du moteur et Jim à l’ancre. Une fois le bateau ancré, JP vient me remplacer et effectue la réparation en moins de dix minutes. Après avoir pris une bouchée, nous reprenons notre route vers la Soufrière et ses pitons. Voyez par vous-même la beauté de ces lieux!!! Les eaux sont très profondes au bord et nous nous accrochons aux moorings mis à la disposition des
visiteurs. Coucher de soleil magnifique et nuit légèrement rouleuse.
Lever pour un départ à 5h00, le lendemain, la pleine lune éclaire encore très bien l’horizon et un paquebot surgit de derrière le piton… féérique vision! Par la suite, c’est une superbe journée de navigation, soleil, vent raisonnable et mer calme…. Nous longeons l’île de St-Vincent et vers 16h00, nous sommes ancrés dans Port Élizabeth, dans l’île de Béquia.
Le trajet depuis la Martinique s’est fait agréablement car dès que l’on s’éloignait d’une île, on voyait déjà la côte de la suivante. C’est très rassurant.
Nous sommes maintenant à moins de 60miles de notre objectif qui est Grenade. Nous voulions y être avant le 1er juillet, nous y serons probablement vers le 20, car maintenant, nous ne sommes plus à la course!! Nous allons franchir les derniers miles en faisant de petits sauts de puce d’île en île (distance moyenne entre les îles : 10 miles) et en prenant le temps, si la température le permet (surtout le vent) de « snorkeler » les récifs de coraux environnants.
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