Les taxibus


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Africa » South Africa » Eastern Cape » Port Elizabeth
April 18th 2010
Published: April 18th 2010
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Déjà 9 mois que nous sommes ici … ouhaou. Cela est passé si vite et si lentement à la fois. Tant de choses se sont déroulées. En attendant, je pensais être plus sérieuse pour la mise à jour de ce blog, et puis le temps passant, tellement de choses à raconter …

Et quelques événements récents m’ont pas mal remué, et je me suis dit qu’après tout, même s’il ne restait que 2 mois, il n’était pas trop tard pour vous faire partager un peu de ce qui a constitué notre quotidien ici. Et finalement avec le recul, cela aide à synthétiser. Alors voici le premier poste, qui je l’espère sera suivit de quelques autres jusqu’à notre retour en France, pour vous faire découvrir ce merveilleux pays qu’est l’Afrique du Sud.

Faites bien attention à vous, et surtout profitez de la vie, tous les jours, et dites à ceux qui vous sont chers, que vous les aimez. On ne sait jamais de quoi demain est fait. 😱




Les taxibus d'Afrique du Sud



Port Elizabeth est une ville aussi grande que Lyon, mais ne comptez pas sur le trawmay, encore moins sur un quelconque métro, et
taxibustaxibustaxibus

2 générations de taxibus. Les plus récents au second plan
très peu sur les bus publics pour vous déplacer. Vous avez le choix entre vos bons vieux petons (marche de 25 minutes que l’on entreprend tous les matins pour aller jusqu’à l’université), ou le taxibus !

Ce sont pratiquement tous les mêmes ! De marque toyota, on dirait que la marque les fabriques spécialement pour cet usage (voir un des liens internet plus bas). Les modèles sont plus ou moins récents, et surtout ils sont plus ou moins en morceaux. Parfois on se demande sérieusement si on ne va pas laisser un morceau de tôle sur le bas coté. Un bon nombre d’entre eux n’auraient pas passé le contrôle technique depuis un bon moment.

Les arrêts de bus, à quoi bon. Tu veux aller quelque part, tu attends à coté de la route que le premier passe. Le plus souvent ils te repèrent avant même que tu sois arrivé sur la bas coté, et se font repérer à coup de klaxon, et de « Town, town » avec un accent si fort, que l’on a mis 2 mois à comprendre ce qu’ils prononçaient.

Ni arrêt de bus, ni plan de la ville avec lignes de couleurs pour indiquer leurs trajets. Au début tu montes dans un taxibus, mais tu te ne sais pas exactement où tu vas atterrir. Au bout de quelques semaines tu comprends que ce sont plus ou moins les mêmes trajets. Et ensuite tu comprends même de quel coté de la route il faut le prendre pour éviter de passer par l’université !
Mais rien n’est jamais certain, et parfois tu vas faire 3 fois le tour du quartier avant de partir vers la ville. Il faut bien qu’ils remplissent le taxibus, ce n’est pas un service public mais bien un petit business privé.

Tous les chemins mènent à Rome dit on, mais ici tout taxibus mène à Central ! C’est au centre ville de P.E. et de là vous allez trouver des taxibus pour toutes les destinations de la ville, c’est en quelque sorte, la station pour toute correspondance. C’est ce que l’on fait lorsque l’on veut se rendre à Greenacres par exemple, équivalent au centre La Part Dieu pour les lyonnais. Et il faut bien compter une petite heure pour s’y rendre !

Coté temps d’attente par contre, en pleine journée, cela bat certainement la fréquence du métro lyonnais, non
dans les rues de P.E.dans les rues de P.E.dans les rues de P.E.

vous pouvez apercevoir un bus public au second plan, denrée rare
sans déconner. Il y en a tellement, c’est incroyable. Aux heures de pointes il y a en a parfois 2 ou 3 en même temps. Ensuite une fois dedans, il faut juste espérer qu’il ne va pas faire trop de détours.

« Un bus, en Afrique, n’est jamais plein », voici un proverbe africain cité par notre guide sur Robben Island à Cape Town. Et tu comprends vite pourquoi. Lorsque tu penses que le taxibus est plein, tu es encore loin du compte.
Alors combien de personnes pensez-vous pouvoir mettre dans un tel mini van (voir photos) …… Le maximum que nous avons atteint a été 20 personnes !!! Et oui 4 rangé à l’arrière avec 4 personnes, 2 personnes sur la place passager, le conducteur, et enfin son acolyte qui ouvre et ferme la porte, récupère la monnaie et hèle toute personne dans la rue. Ce dernier étant parfois debout, à moitié sur les gens du premier rang. Et si au premier arrêt une personne assise au fond veut sortir, et bien la moitié des passages descendent pour le laisser sortir.
En ce qui concerne ton espace vitale autour de toi, il faut vite l’oublier. Lorsque dans le métro tu fais attention de ne pas toucher les jambes de ton voisin, ici c’est tout juste si tu n’es pas assis dessus !

Enfin, coté musique, cela est très varié. Tu peux très bien entendre les derniers morceaux à la mode, que tu entends déjà dans n’importe quelle soirée, que la radio en Xhosa (une des 11 langues officielles du pays, et largement majoritaire dans la région Eastern Cape), que du gospel et chants religieux. Nous avons même eu le droit a un chorale religieuse improvisée lors d’un trajet, où plusieurs mamas africaines chantaient et se répondaient entre elles.

Je pense que j’ai à peu près décrit entièrement ce mode de transport, si répandue ici, et dans d’autres pays africains. Sans eux, je ne sais pas comment nous aurions survécu à cette année sans voiture et sans autre transport publique, et qui change radicalement du tramway ou du métro !!!
N’hesitez pas si vous avez la moindre question. Et pour plus de photos et d’infos, allez visiter ces liens :






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conduite pas toujours très netteconduite pas toujours très nette
conduite pas toujours très nette

(la taxibus est entrain de doubler, conduite à gauche ici)
ChauffeurChauffeur
Chauffeur

noté que le bonnet est à la mode été comme hiver !


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